Paulo Coelho - Maktub
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— Je vous ai enseigné quelque chose, mais on dirait que vous n’apprenez rien, réplique le sorcier. J’essaie de vous enseigner comment on traite les erreurs de la vie.
— Et comment les traite-t-on ?
— De la façon dont vous auriez dû traiter les chutes que vous avez faites. Au lieu de maudire l’endroit où vous êtes tombé, vous auriez dû chercher ce qui vous avait fait glisser. »
LE PERE SUPERIEUR du monastère de Sceta reçut un après-midi la visite d’un ermite.
« Mon conseiller spirituel ne sait comment me diriger, déclara le nouveau venu. Dois-je le quitter ? »
Le père supérieur ne répondit mot et l’ermite retourna dans le désert. Une semaine plus tard, il revint.
« Mon conseiller spirituel ne sait comment me diriger, répéta-t-il. J’ai décidé de le quitter.
— Voilà des paroles sages, conclut le père supérieur. Quand un homme comprend que son âme n’est pas satisfaite, il ne demande pas de conseils, il prend les décisions adéquates pour préserver son bout de chemin dans cette vie. »
UNE JEUNE FEMME s’approche du voyageur.
« Je veux vous raconter quelque chose, lui dit-elle. J’ai toujours cru que j’avais un don de guérison, mais je n’avais pas le courage de m’en servir. Et puis, un jour, mon mari souffrait beaucoup de la jambe gauche et il n’y avait personne pour l’aider. Alors, mourant de honte, j’ai décidé de poser mes mains sur sa jambe et de demander que la douleur cesse.
« J’ai agi ainsi sans croire vraiment que je pourrais lui venir en aide, et puis je l’ai entendu prier : « Fais, Seigneur, que ma femme soit capable d’être la messagère de Ta lumière, de Ta force. » Ma main est devenue très chaude et aussitôt les douleurs ont disparu.
« Plus tard, je lui ai demandé pourquoi il avait prié ainsi. Il m’a répondu que c’était pour me donner confiance. Aujourd’hui, je suis capable de guérir d’autres personnes, grâce à ces mots. »
LE PHILOSOPHE Aristippe courtisait les puissants à la cour de Denys, tyran de Syracuse.
Un après-midi, il rencontra Diogène en train de se préparer un modeste plat de lentilles.
« Si tu complimentais Denys, tu ne serais pas obligé de manger des lentilles, remarqua Aristippe.
— Si tu savais te contenter de manger des lentilles, tu ne serais pas obligé de complimenter Denys », répliqua Diogène.
Le maître dit :
« Il est vrai que tout a un prix, mais ce prix est relatif Quand nous suivons nos rêves, nous pouvons donner l’impression que nous sommes misérables et malheureux. Mais ce que les autres pensent n’a aucune importance. Ce qui compte, c’est la joie dans notre cœur. »
UN HOMME, qui vivait en Turquie, entendit parler d’un maître habitant en Perse. Sans hésiter, il vendit tout ce qu’il possédait, prit congé de sa famille et partit en quête de la sagesse.
Après des mois de voyage, il trouva enfin la cabane où vivait le grand maître. Empli de crainte et de respect, il s’en approcha et frappa.
Le maître ouvrit la porte.
« Je viens de Turquie, lui dit l’homme. J’ai fait ce long voyage pour vous poser une seule question. »
Le vieillard le regarda, surpris : « Très bien. Vous pouvez me poser une seule question.
— Je dois exprimer clairement ce que je vais vous demander. Puis-je poser ma question en turc ?
— Vous le pouvez, répondit le sage. Et j’ai déjà répondu à votre unique question. Ce que vous voulez savoir d’autre, demandez-le à votre cœur, il vous donnera la réponse. »
Et il referma la porte.
LE MAITRE DIT :
« La parole est pouvoir. Les mots transforment le monde et l’homme.
« Nous avons tous déjà entendu dire : « Il ne faut pas parler des bonnes choses qui nous arrivent, car l’envie des autres détruirait notre joie. »
« Il n’en est rien. Les vainqueurs parlent avec fierté des miracles survenus dans leur existence. Si vous dégagez de l’énergie positive, elle attirera davantage d’énergie positive encore et elle réjouira ceux qui vous veulent vraiment du bien.
« Quant aux envieux, aux vaincus, ils ne pourront vous causer du tort que si vous leur donnez ce pouvoir.
« N’ayez pas peur. Parlez des bonnes choses de votre vie à qui veut les entendre. L’Ame du Monde a grand besoin de votre joie. »
IL ETAIT un roi d’Espagne qui s’enorgueillissait de son lignage, mais qui était aussi réputé pour sa cruauté envers les faibles gens. Un jour qu’il traversait en Aragon un champ avec son escorte – des années auparavant, son père était mort à cet endroit au cours d’une bataille –, il rencontra un saint homme qui remuait un énorme tas d’ossements.
« Que fais-tu ici ? lui demanda le roi.
— Honneur à Votre Majesté, répondit le saint homme. Quand j’ai appris que le roi d’Espagne arrivait, j’ai décidé de recueillir les os de votre défunt père pour vous les remettre. Mais j’ai beau chercher, je ne les trouve pas : ils sont semblables aux os des paysans, des pauvres, des mendiants et des esclaves. »
DU POETE afro-américain Langston Hugues :
« Je connais les fleuves.
Je connais des fleuves vieux comme le monde, et plus anciens que le flux du sang dans les veines humaines.
Mon âme est aussi profonde que les fleuves.
Je me suis baigné dans l’Euphrate, à l’aurore de la civilisation.
J’ai fait ma cabane au bord du Congo, et ses eaux me chantaient une berceuse.
J’ai contemplé le Nil, et j’ai construit les pyramides.
J’ai entendu le chant du Mississippi quand Lincoln se rendit jusqu’à La Nouvelle-Orléans, et j’ai vu ses eaux devenir dorées lorsqu’il se faisait tard.
Mon âme est devenue aussi profonde que les fleuves. »
« QUI EST le meilleur au maniement de l’épée ? demanda le guerrier.
— Allez jusqu’au champ qui s’étend près du monastère, lui répondit son maître. Il y a là un rocher. Insultez-le.
— A quoi bon ? Le rocher ne me répondra pas.
— Alors, attaquez-le avec votre épée.
— Je ne ferai pas cela non plus. Mon épée se briserait, et, si je l’attaquais à mains nues, je me blesserais les doigts pour rien. Ma question était tout autre : qui est le meilleur au maniement de l’épée ?
— Le meilleur est semblable au rocher, répondit le maître. Sans même dégainer sa lame, il montre que nul ne parviendra à le vaincre. »
LE VOYAGEUR arrive à San Martin de Unx, en Navarre, un village qui tombe presque en ruine. Il finit par découvrir la femme qui garde la clef de la belle église romane. Très gentiment, elle gravit avec lui les ruelles étroites et lui ouvre la porte.
Le voyageur est ému par l’obscurité et le silence du temple médiéval. Il bavarde un peu avec la femme et, à un moment, il lui fait remarquer que, bien qu’il soit midi, on ne distingue pas grand-chose des splendides œuvres d’art que renferme l’église.
« On ne voit bien les détails qu’au lever du jour, lui explique-t-elle. La légende veut que ce soit précisément cela que voulaient nous enseigner les bâtisseurs de cette église : Dieu choisit toujours une heure précise pour nous montrer Sa gloire. »
LE MAITRE DIT :
« Il y a deux dieux. Le dieu que nous ont enseigné nos professeurs, et le Dieu qui nous prodigue Ses enseignements. Le dieu dont les gens ont coutume de parler, et le Dieu qui nous parle. Le dieu que nous apprenons à craindre, et le Dieu qui nous parle de miséricorde.
« Il y a deux dieux. Le dieu qui est au plus haut des deux, et le Dieu qui participe à notre vie quotidienne. Le dieu qui nous fait payer, et le Dieu qui efface nos dettes. Le dieu qui nous menace des châtiments de l’Enfer, et le Dieu qui nous montre le meilleur chemin.
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