Paulo Coelho - Maktub

Здесь есть возможность читать онлайн «Paulo Coelho - Maktub» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Старинная литература, на английском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Maktub: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Maktub»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Maktub — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Maktub», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

La légende précise que la potence ne fut jamais utilisée. Mais sa seule présence avait suffi pour tout changer.

LE PSYCHIATRE ALLEMAND Viktor Frank évoque en ces termes son expérience dans un camp de concentration nazi :

« Au milieu des châtiments et des humiliations, un prisonnier s’écria : « Quelle honte si nos femmes nous voyaient ainsi ! » Ce commentaire me fit penser au visage de mon épouse et, en un instant, je fus transporté hors de cet enfer. Je retrouvai la volonté de vivre, me disant que le salut de l’homme lui est donné par et pour l’amour.

« J’étais là, au milieu de ce supplice, et pourtant capable de comprendre Dieu, car je pouvais contempler mentalement le visage de ma bien-aimée.

« Le gardien donna un ordre, mais je n’obéis pas, parce qu’à ce moment je n’étais pas dans l’enfer. Bien que je n’eusse aucun moyen de savoir si ma femme était vivante ou morte, cela ne changeait rien. Contempler mentalement son image me rendait ma dignité et ma force. Même quand on retire tout à un homme, il a encore le bonheur de se rappeler le visage de la personne qu’il aime, et cela le sauve. »

LE MAITRE DIT :

« Dorénavant, et pour quelques centaines d’années, l’univers va boycotter tous ceux qui ont des opinions préconçues.

« L’énergie de la terre exige d’être renouvelée. Les idées nouvelles ont besoin d’espace. Le corps et l’âme ont soif de nouveaux défis. L’avenir frappe à notre porte, et toutes les idées – excepté celles qui reposent sur des préjugés – auront une chance de se manifester.

« L’important demeurera, l’inutile disparaîtra. Mais que chacun se contente de juger ses propres conquêtes : nous ne sommes pas juges des rêves de notre prochain.

« Pour avoir foi dans notre propre chemin, il n’est nul besoin de prouver que celui de l’autre n’est pas le bon. Celui qui agit ainsi n’a pas confiance en ses propres pas. »

LA VIE EST A L’IMAGE d’une grande course cycliste dont le but est pour chacun l’accomplissement de sa Légende Personnelle.

Sur la ligne de départ, nous sommes tous animés par les mêmes sentiments de camaraderie et d’enthousiasme. Mais, à mesure que la course se déroule, la joie initiale fait place aux vrais défis : la fatigue, la monotonie, les doutes sur nos capacités... Nous constatons que certains amis ont renoncé à relever le défi – ils courent encore, mais seulement parce que l’on ne peut pas s’arrêter au beau milieu d’une route. Ils sont nombreux, ils pédalent à côté de la voiture de secours, ils bavardent entre eux, ils accomplissent un devoir.

Nous finissons par prendre nos distances ; alors, il nous faut affronter la solitude, l’imprévu qui surgit des virages inconnus, les difficultés matérielles causées par notre bicyclette. Finalement, nous nous demandons si tout cet effort vaut vraiment la peine.

Oui, il en vaut la peine. Simplement, il ne faut pas renoncer.

LE MAITRE traverse avec son disciple le désert d’Arabie. Il met à profit chaque moment du voyage pour lui enseigner ce qu’est la foi. « Ayez confiance en Dieu, dit-il, Dieu n’abandonne jamais Ses enfants. »

Un soir, au campement, il demande au disciple d’aller attacher leurs montures à un rocher voisin. Le disciple se souvient alors des enseignements de son maître. « Il est en train de me mettre à l’épreuve, pense-t-il. Je dois confier les chevaux à Dieu. » Et il laisse les bêtes en liberté.

Le lendemain matin, il découvre qu’elles se sont enfuies. Révolté, il va trouver son maître.

« Vous n’entendez rien à Dieu, s’exclame-t-il. Je Lui ai confié la garde des chevaux, et les animaux ne sont plus là !

— Dieu voulait prendre soin des chevaux, rétorque le maître. Mais, à ce moment, Il avait besoin de vos mains pour les attacher. »

« IL SE PEUT QUE Jésus ait envoyé en Enfer certains de ses disciples pour sauver des âmes, dit John. Même en Enfer, tout n’est pas perdu. »

Cette idée surprend le voyageur. John est pompier à Los Angeles et c’est son jour de congé.

« Pourquoi dites-vous cela ? s’étonne le voyageur.

— Parce que j’ai déjà vécu l’enfer sur cette Terre. Je pénètre dans des bâtiments en flammes, je vois des gens désespérés qui tentent de s’échapper, et il m’est très souvent arrivé de risquer ma vie pour les sauver. Je ne suis qu’une particule dans cet immense univers, forcé d’agir en héros au milieu de tous les enfers de feu que j’affronte. Si moi, qui ne suis rien, je parviens à agir de la sorte, imaginez ce que Jésus a dû faire ! Je suis sûr que certains de ses apôtres se sont infiltrés en Enfer pour y sauver des âmes. »

LE MAITRE DIT :

« Dans la plupart des civilisations primitives, on avait coutume d’enterrer les morts en position fœtale. « Il naît à une nouvelle vie, donc nous devons le placer dans la position qui était la sienne quand il est venu au monde », pensait-on. Pour ces civilisations, la mort n’était qu’un pas de plus sur le long chemin de l’univers.

« Peu à peu, le monde a perdu cette vision paisible de la mort. Mais qu’importe ce que nous pensons, ce que nous faisons, ce en quoi nous croyons : nous mourrons tous un jour.

« Il vaut mieux, comme les vieux Indiens Yaquis, prendre la mort pour conseillère. Et toujours nous demander : « Puisque je vais mourir, que dois-je faire maintenant ? »

LA VIE, ce n’est pas demander ou donner des conseils. Si nous avons besoin d’aide, il est préférable d’observer comment les autres résolvent – ou échouent à résoudre – leurs problèmes.

Notre ange est toujours présent, et très souvent il se sert des lèvres d’autrui pour nous dire quelque chose. Mais il s’adresse à nous de manière fortuite, en général au moment où, bien qu’attentifs, nous ne laissons pas nos préoccupations troubler le miracle de la vie.

Laissons notre ange nous parler de la manière qui lui est coutumière, quand il pense que c’est nécessaire.

Le maître dit :

« Les conseils sont la théorie de la vie. La pratique est, en général, très différente. »

UN PRETRE du Renouveau charismatique de Rio de Janeiro voyageait dans un autocar quand il entendit une voix lui enjoignant de se lever sans attendre et de prêcher la parole du Christ. Le prêtre se mit à converser avec la voix :

« On va me trouver ridicule, ce n’est pas un endroit pour un sermon. »

Mais la voix en lui insistait : il devait prendre la parole.

« Je suis timide, je vous en prie, ne me demandez pas cela », implora-t-il.

L’impulsion intérieure persistait.

Alors il se rappela sa promesse : accepter tous les desseins du Christ. Il se leva, mourant de honte, et commença à parler de l’Evangile. Tous l’écoutèrent en silence. Il observait chacun des passagers, et rares étaient ceux qui détournaient le regard. Il dit tout ce qu’il ressentait, termina son sermon et retourna s’asseoir.

Il ne sait toujours pas aujourd’hui quelle mission il a accomplie ce jour-là. Mais il a la certitude absolue d’avoir accompli une mission.

UN SORCIER AFRICAIN conduit son apprenti dans la forêt. En dépit de son âge, il marche avec agilité, tandis que l’apprenti glisse et tombe à tout instant. Celui-ci blasphème, se relève, crache sur le sol qui le trahit, mais continue à suivre son maître.

Après avoir longtemps marché, ils arrivent dans un lieu sacré. Sans même s’arrêter, le sorcier fait demi-tour et reprend la route en sens inverse.

«Vous ne m’avez rien enseigné, aujourd’hui, objecte l’apprenti, après une nouvelle chute.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Maktub»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Maktub» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Maktub»

Обсуждение, отзывы о книге «Maktub» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x