Max Gallo - 1942-Le jour se lève

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« Le Führer pense que pour nous, personnellement, le danger augmentera si la situation militaire devient plus critique. »

L’attentat de Berlin – dérisoire, comparé aux effets de la guerre, à la puissance du Reich, à la « solution finale » – est reçu comme un avertissement : il faut achever l’extermination des Juifs au plus vite.

Or le 27 mai 1942 – neuf jours à peine après l’attentat de Berlin –, l’Obergruppenführer SS Reinhard Heydrich, chef de l’Office central pour la Sécurité du Reich au sein de la SS, protecteur de la Bohême et de la Moravie, maître d’œuvre de la conférence de Wannsee sur la « solution finale », celui qu’on appelle le « boucher de Prague » et dans la SS la « bête blonde », est tué dans un attentat.

Il n’est pas l’œuvre de Juifs.

C’est le gouvernement tchèque en exil à Londres qui l’a organisé.

Heydrich en effet, cynique et habile, après avoir exterminé la résistance tchèque, fusillant, déportant, a accordé des avantages matériels aux ouvriers tchèques qui travaillent dans les usines d’armement, les séparant ainsi de l’élite patriote.

Abattre Heydrich, personnage qui incarne l’ordre nazi, c’est, selon les Tchèques de Londres, déclencher la répression, et donc raviver la résistance.

Deux Tchèques, de l’Armée libre tchécoslovaque, formés en Angleterre, Jean Kubis et Jozef Gabeck, sont parachutés à proximité de Prague.

L’attentat est facile à exécuter.

Heydrich circule sans escorte, empruntant tous les jours le même itinéraire, souvent en Mercedes décapotable.

Il se rend de sa maison, à une vingtaine de kilomètres de Prague, au château de Hradcany.

Kubis et Gabeck lancent, le 27 mai 1942, une bombe qui blesse mortellement Heydrich. Ils réussissent à fuir, à se réfugier dans l’église Saints-Cyrille-et-Méthode à Prague.

Dénoncés par un agent anglais du SOE (Special Operations Executive), ils repoussent avec un groupe de résistants et d’agents du SOE durant plusieurs heures l’assaut des SS, puis ils se suicident.

Le nazisme est frappé à la tête.

Heydrich représentait les SS, le symbole même du Reich de Hitler. Et le Führer veut pour Heydrich des funérailles grandioses, même s’il a pesté contre l’Oppensgruppenführer admiré, jalousé, accusé même d’avoir une ascendance juive – ce qui est faux.

Pour Hitler, Heydrich a fait preuve « de bêtise et de stupidité » en circulant sans escorte, en se laissant aller à des « gestes héroïques ».

Au vrai, Heydrich, au visage énigmatique, est un personnage singulier qui désarçonne par sa « logique », implacable.

« Vous… vous, avec votre logique, a un jour hurlé Himmler, tout ce que je propose vous le démolissez avec votre logique, vos froides critiques raisonneuses. »

L’homme, glacial, est ému seulement lorsqu’il joue du violon.

Himmler l’accuse d’être « totalement divisé » parce qu’il a une ascendance juive.

Heydrich, un soir d’ivresse, aurait tiré sur le miroir qui lui renvoyait son image, en criant : « Je te tiens enfin, canaille. »

Il faut une répression à la mesure de l’importance de Heydrich.

Mille trois cent trente et un Tchèques, dont 201 femmes, sont exécutés sur-le-champ. On tue 3 000 Juifs enfermés dans le camp de Theresienstadt – un « ghetto » privilégié, le décor où l’on promène les envoyés de la Croix-Rouge.

On découvre sur le cadavre d’un agent du SOE le nom du village de Lidice, une bourgade située non loin de Prague.

Dix camions chargés d’hommes de la police de sécurité allemande encerclent Lidice, le matin du 9 juin 1942.

Les hommes sont fusillés, les femmes déportées au camp de Ravensbrück.

Restent les enfants orphelins : 88 d’entre eux sont jugés racialement inférieurs, déportés et tués. Dix-sept sont envoyés en Allemagne et adoptés par des familles du Reich.

Lidice est incendié, les ruines dynamitées et le terrain nivelé. Cinq mille Tchèques ont payé de leur vie la mort de l’Obergruppenführer SS Reinhard Heydrich, « boucher de Prague » et « bête blonde ».

12 On connaissait lObergruppenführer SS Reinhard Heydrich en France On - фото 20

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On connaissait l’Obergruppenführer SS Reinhard Heydrich en France. On avait espéré sa visite.

Il était arrivé à Paris le 7 mai 1942 – vingt jours avant l’attentat qui devait lui coûter la vie – en compagnie de plusieurs officiers SS, et parmi eux le général SS Karl Oberg, nommé par Hitler responsable des SS et de la police en zone occupée.

Heydrich avait, détachant chaque mot, desserrant à peine les lèvres comme s’il n’avait pas eu besoin d’ouvrir la bouche pour parler, répété que la situation en France n’était pas satisfaisante.

Les terroristes judéo-bolcheviques multipliaient les attaques contre les forces allemandes. Et les représailles, les exécutions d’otages ne les dissuadaient pas.

On venait heureusement de remplacer le commandant en chef, le général Otto von Stülpnagel, un homme velléitaire, accommodant, par son cousin Karl Heinrich von Stülpnagel, qui arrivait du front de l’Est et avait montré qu’il n’était en rien un « sentimental ». Quant au général Karl Oberg, il arrivait de Pologne et avait mis en œuvre, sans hésitation, la « solution finale ».

En examinant les dernières mesures prises par Otto von Stülpnagel, Heydrich avait constaté que sur 95 otages exécutés il n’y avait que 58 Juifs. Il fallait augmenter ces deux chiffres, et ne pas craindre la haine que ces mesures susciteraient ! En Bohême-Moravie, Heydrich avait écrasé la résistance. On l’avait appelé le « boucher de Prague », mais l’ordre régnait, et les Juifs partaient en rangs silencieux vers l’est !

Heydrich a dit cela à René Bousquet, le secrétaire général de la police, un homme déterminé qui a demandé – « une nouvelle fois », a-t-il précisé – que l’on déportât vers l’est 5 000 Juifs retenus au camp de Drancy.

Heydrich l’a promis, puis, dans une atmosphère d’amicale compréhension, il a longuement bavardé avec René Bousquet.

Les trois mois qui viennent de s’écouler – de février à avril 1942 – ont changé le climat politique français, a expliqué Bousquet. L’heure n’est plus aux hésitations.

Les flammes de la guerre embrasent aussi la France. La Royal Air Force bombarde les usines de la région parisienne.

Le 3 mars, à Boulogne-Billancourt, en visant Renault, elle a tué 623 personnes et en a blessé plus de 1 500 !

Dans la nuit du 28 mars, trois destroyers et dix-huit vedettes rapides britanniques transportant un commando de 268 hommes débarquent, après une violente préparation d’artillerie, à Saint-Nazaire, la base des sous-marins allemands.

Il s’agit de détruire les installations de cale sèche, qui permettent les réparations des navires.

Opération réussie, mais au prix de lourdes pertes chez les Britanniques, et aussi parmi les habitants de Saint-Nazaire qui ont spontanément participé, aux côtés des Anglais, aux combats.

Car c’est ainsi, en dépit des bombardements meurtriers de la Royal Air Force, des destructions et des pertes humaines que les actions britanniques provoquent, non seulement les Français ne manifestent aucune hostilité, mais ils aident les Anglais, recueillent des pilotes ou des membres des commandos et tentent de les cacher.

Ces actes courageux, punis de mort, sont le fait d’une minorité, mais l’attitude à l’égard des Allemands a changé.

On ne condamne pas les attentats contre les forces d’occupation, et on est révolté par les exécutions d’otages.

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