Max Gallo - 1942-Le jour se lève

Здесь есть возможность читать онлайн «Max Gallo - 1942-Le jour se lève» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Старинная литература, fra. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

1942-Le jour se lève: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «1942-Le jour se lève»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

1942-Le jour se lève — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «1942-Le jour se lève», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Eichmann, le 6 mars 1942, a réuni les délégués de la Gestapo de l’ensemble du Reich, pour fixer le nombre de Juifs à déporter dans les premiers convois : 55 000 pour l’Allemagne et le protectorat de Bohême-Moravie, 20 000 pour Prague, 18 000 pour Vienne.

Le 27 mars 1942, le premier convoi de 1 000 Juifs détenus à Compiègne quitte la France pour Auschwitz.

Les autorités de Vichy proposent qu’un nouveau lot de 5 000 Juifs « étrangers » ou apatrides soient déportés.

À cette occasion, les autorités allemandes constatent la collaboration efficace des responsables français.

Louis Darquier de Pellepoix antisémite fanatique remplace au Commissariat - фото 18Louis Darquier de Pellepoix, antisémite fanatique, remplace au Commissariat général aux questions juives Xavier Vallat, jugé trop « patriote ».

René Bousquet, secrétaire général de la police, est un ambitieux cynique prêt à tout.

Pierre Laval a suggéré de son propre chef la déportation des enfants de moins de seize ans de la zone non occupée. Quant aux enfants de la zone occupée, Laval déclare que leur sort ne l’intéresse pas.

Bousquet a indiqué :

« Tant le maréchal Pétain, chef de l’État, que le président Laval, au cours du récent Conseil des ministres, ont exprimé leur accord pour l’évacuation dans un premier temps de tous les Juifs apatrides séjournant en zone occupée et en zone non occupée. »

La police française se chargeant d’arrêter les Juifs dans les deux zones.

Ce même 27 mars 1942, Joseph Goebbels note dans son journal ce qu’il a appris du sort des Juifs de Pologne, déportés vers l’est.

Et c’est ce destin qui attend tous les Juifs, et donc ceux de France déportés à Auschwitz ce 27 mars 1942.

« Une procédure vraiment barbare est appliquée ici, qui ne saurait être décrite plus en détail, et il ne reste pas grand-chose des Juifs eux-mêmes, constate Goebbels.

« En général on peut conclure que 60 % d’entre eux doivent être liquidés alors que seuls 40 % peuvent être mis au travail. L’ancien Gauleiter de Vienne, Globocnik, qui est chargé de la réalisation de cette action, est très prudent et a recours à une procédure qui n’est pas trop voyante.

« Les Juifs sont punis de manière barbare, assurément, mais ils l’ont pleinement mérité.

« La prophétie que le Führer a adressée au départ, concernant le cas où ils déclencheraient une nouvelle guerre mondiale, commence à s’accomplir de la manière la plus terrible qui soit.

« On doit interdire à toute sentimentalité de prendre le dessus dans ces questions. Si nous ne nous défendons pas contre eux, les Juifs nous anéantiront.

« Il s’agit d’une lutte à la vie à la mort entre la race aryenne et le bacille juif. Aucun autre gouvernement ni aucun autre régime ne pourrait rassembler la force nécessaire à une solution générale de cette question. Là aussi le Führer est l’infatigable pionnier et porte-parole d’une solution radicale qui est imposée par les circonstances et semble donc inévitable.

« Grâce à Dieu, au cours de la guerre, nous avons maintenant toute une gamme de possibilités dont nous étions privés en temps de paix : nous devons les exploiter. Les ghettos du Gouvernement général de Pologne qui sont libérés vont être maintenant remplis de Juifs déportés du Reich et, après un certain temps, le même processus se reproduira.

« La juiverie n’a pas de quoi rire et le fait que ses représentants d’Angleterre et d’Amérique organisent et propagent la guerre contre l’Allemagne, ses représentants en Europe doivent le payer très cher, là encore, c’est justifié. »

Inlassablement, obsessionnellement, Hitler reprend ce thème : les Juifs ont voulu la guerre mondiale, ils doivent payer !

À l’opéra Kroll, le Führer, le 26 avril 1942, réunit le « Reichstag grand allemand ».

Il dénonce la « juiverie fléau mondial », le bolchevisme, la dictature du prolétariat n’étant que le « produit visible de l’infection juive ».

Il décrit un grand complot qui vise à la décomposition des États, à l’extermination des élites nationales, à la « liquidation de toutes les créations culturelles qui au fil des millénaires ont façonné les traditions de ces peuples »…

C’est contre ce « processus » que la nouvelle Europe qui se réveille a déclaré la guerre.

Ces mots sont assassins.

Une semaine après ce discours le 4 mai 1942 10 000 Juifs du Reich et du - фото 19

Une semaine après ce discours, le 4 mai 1942, 10 000 Juifs du Reich et du protectorat de Bohême-Moravie sont transportés du ghetto de Lodz jusqu’à Chelmno. Là, entassés dans des camions, ils sont gazés.

Le 28 mai 1942, le port de l’étoile de David, jaune, avec le mot JUIF en lettres gothiques noires, est rendu obligatoire en France, en zone occupée.

Les tueurs marquent leurs proies.

11

.

Au printemps de 1942, la « solution finale » est ainsi à l’œuvre. Mais on perçoit chez ses organisateurs la crainte de la révolte de leurs victimes.

Elles sont des millions en Europe et si elles se soulevaient les nazis seraient réduits à l’impuissance.

Alors il leur faut terroriser, isoler les Juifs en les marquant de cette étoile jaune, jouer sur la peur, la lâcheté, la cruauté de la population qu’il faut à la fois fasciner, menacer, et rendre complice du massacre. Mais l’inquiétude des nazis est toujours présente. On la perçoit même chez le Führer.

Quand le 18 mai 1942, à Berlin, une bombe incendiaire explose sur le site de l’exposition « Le Paradis soviétique », Hitler fébrile hurle, comme enragé.

Il réunit le 23 mai les Reichsleiter et les Gauleiter, à la Chancellerie du Reich.

On a déjà arrêté les auteurs de l’attentat : un groupe de communistes dirigés par un homme jeune, Herbert Baum, qui, torturé, se donnera la mort.

« Il est caractéristique que cinq membres de ce groupe soient juifs, expose Goebbels, que trois soient demi-juifs, et quatre aryens. »

Hitler est hors de lui, « extraordinairement révolté, dit Goebbels. Il m’ordonne de veiller à ce que les Juifs de Berlin soient évacués dès que possible ».

« Les Juifs, déclare Hitler aux dignitaires nazis réunis à la Chancellerie, sont décidés à remporter la victoire dans cette guerre, à tout prix, car ils savent que la défaite signifierait leur liquidation personnelle. Nous voyons désormais clairement ce que Staline, homme de paille des Juifs, avait préparé pour cette guerre contre le Reich. »

La démesure des propos accompagne l’ampleur de la répression : 250 Juifs sont exécutés au camp de Sachsenhausen, et des centaines d’autres y sont déportés.

En fait, les dirigeants nazis, quel que soit leur rang, ont peur. Quand un officier SS inspecte un camp de concentration, il dit en ricanant, face aux déportés figés depuis des heures au garde-à-vous, immobiles sous peine de mort :

« Maintenant que vous êtes im Dreck – dans la merde –, voyons de quoi vous êtes capables, vous les Juifs. »

Phrase méprisante, et cependant le défi qui est lancé révèle l’incertitude, l’angoisse même.

Et lorsque la dizaine de Juifs à Berlin font exploser un engin artisanal qui ne cause que de légers dégâts, Goebbels avoue qu’il « n’a aucune envie d’être abattu par un “Ost Jude” de vingt-deux ans ».

« Je représente au Führer mon projet d’évacuation complète des Juifs de Berlin, poursuit-il. Que 40 000 Juifs qui n’ont rien à perdre puissent encore écumer librement dans Berlin représente un grand danger. C’est un défi et une invitation aux assassinats. Si cela commence, plus personne ne sera en sécurité ; même des Orientaux de vingt-deux ans ont participé au dernier attentat à la bombe incendiaire ; cela en dit long. Je prône une fois de plus une politique radicale contre les Juifs et le Führer m’approuve sans réserve. » Hitler insiste sur la brutalité des Juifs et leur soif de vengeance.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «1942-Le jour se lève»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «1942-Le jour se lève» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «1942-Le jour se lève»

Обсуждение, отзывы о книге «1942-Le jour se lève» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x