Max Gallo - 1942-Le jour se lève

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« Nos adversaires se sauvent comme s’ils avaient été piqués par la tarentule », dit-il.

« Avec nos douze pièces antichars, nous bondissons d’une position de tir à une autre pendant que nos panzers, à l’arrêt et dissimulés jusqu’à la tourelle si possible, nous couvrent de leur feu, explique un officier de l’état-major de Rommel. Puis nous nous installons de manière à pouvoir les couvrir à notre tour tandis qu’ils avancent de nouveau. Cette tactique est efficace et malgré l’intensité de leur tir, les chars ennemis ne peuvent pas contenir notre progression. Ils subissent des pertes constantes et doivent sans cesse céder du terrain. »

Guerre « propre » si on la compare à l’acharnement sauvage des combattants – Russes et Allemands – du front de l’Est ?

Ici un officier allemand note, après avoir insisté sur les qualités du canon de 88 mm employé par l’Afrikakorps aussi bien contre les chars que contre les avions :

« Ce canon, me disent des prisonniers britanniques, est une arme déloyale contre les chars ! »

Ce mot, s’il était connu, ferait ricaner de mépris les soldats de l’Est, qui souvent se battent au corps à corps, achèvent les blessés, laissent crever de faim les prisonniers russes.

Et les complices détournent la tête quand les Einsatzgruppen de Himmler massacrent des dizaines de milliers de Juifs.

L’Afrikakorps n’extermine pas les populations clairsemées qui nomadisent dans le désert.

Il n’abat pas les prisonniers britanniques.

Il avance de plusieurs centaines de kilomètres et au printemps de 1942, il a besoin de reprendre son souffle, de réviser son matériel. Il s’arrête. Le paysage a changé.

« Tout est vert maintenant en Cyrénaïque, écrit Rommel, même des endroits habituellement désertiques disparaissent sous un tapis verdoyant. Il fait délicieusement chaud au niveau de la mer bien qu’il y ait aussi beaucoup de vent.

« À 750 mètres d’altitude, là où nous nous trouvons, il fait maintenant froid. Mais l’aube prend une beauté fantastique dans ce pays de montagnes aux sommets plats… »

Les généraux allemands et italiens – Kesselring, Cavallero, Bastico, l’amiral Weichhold – lui rendent visite.

On le sermonne, on lui intime la prudence. Il n’aura pas de renforts. La grande partie va se jouer sur le front de l’Est dans l’été 1942. Le Führer a conçu de vastes offensives qui détruiront les Russes. Et l’Angleterre capitulera.

Rommel écoute. Mais il forge ses plans pour une nouvelle offensive, à compter du mois de mai 1942. Il se sent porté par le destin, protégé par Dieu.

« Un éclat d’obus est entré tout dernièrement par la fenêtre, écrit-il. Il est venu terminer sa course contre mon estomac après avoir traversé mon manteau et ma veste. Il ne m’a laissé qu’une contusion multicolore, de la grandeur d’une assiette. C’est mon pantalon qui l’a finalement arrêté. Une chance du diable ! »

Le général italien Bastico vient lui remettre une nouvelle décoration italienne.

« Je ne peux pas dire que j’en éprouve une joie délirante. J’aimerais mieux un peu plus de soldats ! »

Le 12 mai 1942, il écrit à sa femme :

« De la chaleur et une quantité de poussière…

« Une certaine animation se manifeste sur notre front. Les Anglais nous attendent et nous les attendons. Les deux armées vont un jour prochain mesurer leur force.

« Vous ne tarderez pas à en entendre parler par les journaux.

« Nous espérons tous que nous pourrons provoquer la fin de la guerre cette année.

« Cela va faire bientôt trois années entières… »

10

.

Rommel, qui rêve de provoquer « la fin de la guerre » en cette année 1942, ne se souvient plus du discours que le Führer a prononcé, le 30 janvier 1942 au Sportpalast de Berlin.

C’est une cérémonie rituelle qui commémore chaque année l’arrivée au pouvoir de Hitler, le 30 janvier 1933.

Dans la salle du Sportpalast, les hommes en uniforme qui composent l’assistance applaudissent longuement chacune des phrases que Hitler prononce d’une voix saccadée, les poings souvent brandis à hauteur de son visage.

Et comme Rommel il évoque la fin de la guerre, mais la perspective est différente !

« Nul ne devrait douter, martèle Hitler, déchaînant l’enthousiasme, que cette guerre ne peut finir que par l’extermination des peuples aryens ou la disparition de la juiverie d’Europe.

« Pour la première fois va désormais s’appliquer l’antique règle juive : “Œil pour œil, dent pour dent !”

« La juiverie mondiale devrait savoir que plus la guerre s’étend, plus l’antisémitisme se répandra également. Il va grandir dans chaque camp de prisonniers de guerre, dans chaque famille qui comprendra les raisons pour lesquelles elle doit, au fond, faire ses sacrifices. »

La voix de Hitler s’amplifie, prophétique.

« Et l’heure sonnera où le plus vieil ennemi de tous les temps aura fini son rôle pour au moins un millénaire. »

Ce discours est l’écho des résolutions de la conférence de Wannsee, du 20 janvier 1942, qui organisait la « solution finale ».

« Les Juifs sont traités de manière beaucoup trop humaine », estiment les Allemands, en pensant au sort des soldats du front de l’Est.

« La chose à faire serait d’exterminer toute cette engeance ! »

À Varsovie, Chaim Kaplan, qui dirige une école hébraïque, note :

« Pour nous le discours de Hitler est la preuve que ce que nous tenions pour des rumeurs sont des faits réels. Il confirme la nouvelle orientation de la politique nazie envers les Juifs des territoires conquis ; la mort par extermination de toutes les communautés juives. »

Kaplan a sous les yeux les juifs du ghetto de Varsovie. Ils meurent de faim, de froid, de maladie.

On signale même un cas de cannibalisme : une mère a découpé un « morceau de fesse » de son fils de douze ans mort la veille.

« Sur les trottoirs, rapporte Kaplan, le jour où le froid est si rude qu’il en est insupportable, des familles entières emmitouflées dans leurs haillons errent, non pas pour mendier, mais en geignant simplement d’une voix déchirante. Un père et une mère emplissent les rues du bruit de leurs sanglots. Nul ne se tourne vers eux, personne ne leur offre un sou parce que le nombre des mendiants a durci leurs cœurs. »

La Gestapo massacre ceux qu’elle soupçonne d’organiser la résistance, la révolte, ou qui rédigent et diffusent une presse clandestine.

En janvier 1942, 5 123 habitants meurent dans le ghetto de Varsovie.

Les plus lucides des Juifs du ghetto pressentent que tous sont promis à la mort, comme les Juifs des autres ghettos de Pologne, comme les Juifs d’Ukraine, de Serbie, des pays baltes, d’Allemagne, de toute l’Europe.

On murmure des noms de lieux, jadis presque inconnus : Belzec, Chelmno, Sobibor, Treblinka, Auschwitz, Birkenau, tant d’autres.

Là on extermine, au gaz, dans des camions conçus à cet effet, dans des chambres à gaz. On commence à utiliser un gaz (Zyklon B) fabriqué par l’IG Farben. Dans les territoires russes occupés par la Wehrmacht, on massacre les Juifs par dizaines de milliers, qui deviendront bientôt des centaines de milliers.

Mais le Reich veut, avant de tuer, exploiter comme des esclaves les Juifs valides.

On comptera, en 1942, 2,7 millions de travailleurs forcés. Hitler a nommé son « architecte Albert Speer, responsable de la production d’armement », après la mort dans un accident d’avion de Fritz Todt.

Un Gauleiter, Fritz Sauckel, est chargé d’organiser les déportations de « travailleurs ».

Himmler crée au sein de la SS un Office central d’administration économique (WVHA), chargé aussi de l’inspection des camps de concentration. Ces camps sont à la fois des camps de travail forcé et des camps d’extermination.

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