Max Gallo - 1942-Le jour se lève

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Peu à peu il contrôle les communications radio de la Résistance avec Londres - фото 22Peu à peu, il contrôle les communications radio de la Résistance avec Londres, il recense et équipe les aires d’atterrissage et de parachutage, et il tient ainsi sous contrôle les livraisons d’armes en même temps qu’il dispose des fonds à attribuer.

Son but est d’unir la Résistance autour du général de Gaulle. Il crée un Bureau d’information et de propagande qui diffuse les thèmes élaborés à Londres, répartit le matériel de propagande et transmet à Londres les informations obtenues par les mouvements de résistance. En même temps, Moulin organise le départ – puis le retour – des chefs de la Résistance vers Londres.

Rémy, Pierre Brossolette, des hommes politiques souvent socialistes (Christian Pineau, Félix Gouin) font ainsi l’aller et retour entre la France occupée et la « France Libre ».

De Gaulle peut donc « prendre le pouls » de la Résistance, en même temps que les préjugés antigaullistes tombent.

Ces voyages sont périlleux. L’avion – un Lysander – atterrit sur un terrain sommairement balisé. Il dépose des « passagers », en embarque sans s’arrêter plus de quelques minutes.

La voie maritime est plus longue.

D’Astier de La Vigerie monte à bord d’un sous-marin britannique au large d’Antibes. Il rejoint ainsi Gibraltar, après de nombreuses arabesques, et gagne enfin, en avion, Londres. Le voyage aura duré une vingtaine de jours…

Cette rencontre de Gaulle-Résistance (dans quelques mois, on dira entre les Forces Françaises Libres – FFL – et les Forces Françaises de l’intérieur – FFI) renforce de Gaulle, au moment où les divergences sont nombreuses entre France Libre et Alliés.

Washington et Londres recherchent peut-être l’affaissement de la France, afin de s’emparer de son Empire et d’installer leur domination en Europe, une fois l’Allemagne vaincue.

De Gaulle sent bien qu’on lui suscite des rivaux, hier l’amiral Muselier, aujourd’hui le général Henri Giraud qui vient de s’évader de la forteresse de Königstein où il était retenu, après avoir été fait prisonnier. Giraud refuse de se rendre à Londres, écrit une lettre à Pétain, respectueuse, se déclare candidat à la conduite de la résistance aux Allemands dans toute l’Europe.

Contre ce rival, de Gaulle n’a que la ressource de s’appuyer sur la résistance intérieure, et le rôle de Jean Moulin l’unificateur est donc décisif.

Mais les tensions sont vives.

De Gaulle s’exclame devant les officiers de son état-major :

« J’ai signé des accords avec les Britanniques, ils ne les respectent pas, à Madagascar, au Levant… Engagez-vous dans l’armée canadienne, messieurs, au moins vous vous battrez contre les Allemands. La France Libre, c’est fini ! Messieurs, je vous salue. »

Il écrit à « ses compagnons au service de la France », les généraux Leclerc, Larminat, Catroux :

« Si mes soupçons se réalisaient, je n’accepterais pas de rester associé aux puissances anglo-saxonnes… Il faudrait avertir le peuple français et l’opinion mondiale par tous les moyens en notre pouvoir et notamment par radio des raisons de notre attitude… »

Il sait que les ministres anglais sont inquiets, car l’opinion britannique est favorable à de Gaulle et à la France Libre.

Anthony Eden, le ministre des Affaires étrangères, rencontre de Gaulle qui ne cache pas son amertume.

« Vous ne nous soutenez qu’à moitié, dit de Gaulle. Les Américains font tout ce qu’ils peuvent pour nous nuire. Si les conditions actuelles durent, un jour ou l’autre nous nous disloquerons. Si c’est ce que vous cherchez, il vaut mieux le dire, mais rendez-vous compte des conséquences. Avec nous, c’est la France elle-même qui se disloquera… »

Churchill, Eden entendront d’autant mieux ce message que la résistance intérieure, patriotique, se renforce. Les communistes (Francs-Tireurs et Partisans Français – FTP –, Main-d’Œuvre Immigrée – MOI) multiplient, en dépit de leurs pertes, les attentats et les sabotages. De Gaulle apparaît comme le seul capable de les « contrôler », parce que, portée par la BBC, la voix de la France Libre se fait entendre et que l’opinion se mobilise contre l’occupant. Et ce, des deux côtés de la ligne de démarcation, en zone occupée comme en zone libre.

À Lyon, vraie capitale de la zone libre, quand l’Orchestre philharmonique de Berlin, dirigé par Krauss, l’un de ses chefs les plus prestigieux, donne un concert dans la salle Rameau, des centaines de manifestants – dont de nombreux Alsaciens-Lorrains – se rassemblent devant la salle, défilent en chantant La Marseillaise , et se heurtent à la police.

Quelques semaines plus tard, le chef d’orchestre Paul Paray vient diriger dans la même salle un concert « expiatoire » où l’on ne joue que des œuvres de compositeurs français, et qui se termine par une Marseillaise , chantée à pleine voix par toute l’assistance.

À Perpignan, une charge explosive détruit le bureau de recrutement de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme.

Ce printemps 1942 révèle que la population de la zone libre est entrée en dissidence, que le retour de Laval identifie le gouvernement de Vichy à la collaboration sans retenue avec les nazis.

De Gaulle, à la radio de Londres, donne à ce changement, par la force de son verbe, l’écho puissant qui à son tour amplifie l’évolution de l’opinion.

« Hitler en sera pour sa rage et Vichy pour son infamie, dit de Gaulle. La France a choisi son camp, et c’est le camp des vainqueurs. »

Le 30 avril 1942, il appelle à célébrer « le 1 er mai, fête nationale, parce que, dans les pires drames de notre Histoire, c’est du peuple laborieux que se levèrent toujours les grandes vagues profondes dont la patrie sortit sauvée, libérée, renouvelée ».

Il sait que les syndicalistes, les socialistes, les communistes engagés dans la Résistance attendent cet appel à manifester.

« Demain 1 er mai, à partir de 18 h 30, tous les Français, toutes les Françaises passeront silencieusement et individuellement devant les statues de la République et devant les mairies de nos villes et de nos villages. »

En zone occupée, ce 1 er mai 1942, des trains de permissionnaires allemands déraillent à Caen, des attentats ont lieu. La population s’en va fleurir les tombes d’aviateurs anglais abattus.

En zone libre, on évalue à 100 000 le nombre des manifestants à Marseille. Il y a foule à Lyon, à Saint-Étienne, à Nice, à Clermont. Pas une ville qui ne connaisse son rassemblement. On chante La Marseillaise , L’Internationale. On crie « Vive de Gaulle ! ».

Jean Moulin, lorsqu’il envoie son rapport quelques jours plus tard, souligne que les mouvements de résistance – Libération , Combat, Le Franc Tireur –, les syndicats, les partis politiques ont manifesté de concert.

« Tous ont revendiqué de Gaulle comme chef et symbole, écrit Jean Moulin. La manifestation a eu un effet considérable sur les militants, qui sentent pour la première fois le synchronisme entre Londres et les chefs locaux… »

Ici et là, le Service d’ordre légionnaire a tenté de réagir, s’en prenant à telle ou telle personnalité connue pour son rejet de Vichy. Ces violences physiques montrent l’isolement des hommes de Joseph Darnand, mais aussi leur rage de voir la population leur échapper.

« C’est la fin des jours glorieux et de la tyrannie omnipotente exercée par la Légion », note un témoin.

De Gaulle, le 10 mai 1942, peut célébrer la fête de Jeanne d’Arc :

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