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Max Gallo: Aux armes, citoyens!

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Max Gallo Aux armes, citoyens!

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Comité de salut public, Tribunal révolutionnaire, Comité révolutionnaire de surveillance dans les sections et les départements, envoi de « représentants en mission » : la République serre les poings.

Son arme est la surveillance des citoyens, et sa force la terreur.

Mais sa faiblesse, ce sont les divisions qui déchirent les « patriotes » : la haine est encore plus vive entre Montagnards et Girondins, ces derniers accusés d’avoir eu partie liée avec le général Dumouriez, le traître.

Et donc ils sont complices. Et Marat propose de nouveau qu’ils soient mis en accusation.

Danton, qui voudrait l’apaisement, est contraint de tenir le même langage que les Montagnards. Lui aussi a été proche de Dumouriez et a sans doute souhaité, comme le général, une monarchie constitutionnelle dont le souverain eût été un Orléans. Mais Philippe Égalité, ci-devant duc d’Orléans, a été arrêté à la suite de la défection de son fils Louis-Philippe, passé aux Autrichiens en compagnie de Dumouriez.

Alors Danton fait assaut d’éloquence pour détourner les soupçons qui pèsent sur lui.

« La guerre civile est allumée de toute part, dit-il. Et des passions misérables agitent nos représentants et cependant les contre-révolutionnaires tuent la liberté ! La statue de la liberté n’est pas fondue. Ce métal bouillonne ; si vous n’en surveillez le fourneau, vous serez tous brûlés ! Montrez-vous révolutionnaires ! Montrez-vous peuple et alors la liberté n’est plus en péril. Les nations qui veulent être grandes doivent, comme les héros, être élevées à l’école du malheur. »

Dans Paris, c’est l’inquiétude, et la révolte des plus pauvres qui couve.

Ils se rassemblent au Palais-Royal.

Ils murmurent : « Lorsque nous avions un roi, nous étions moins malheureux qu’à présent que nous en avons sept cent quarante-cinq. »

Ces députés à la Convention, ainsi mis en cause, se sentent menacés.

Les sans-culottes « exagérés » les attendent à la sortie de la salle du Manège, les interpellent depuis les tribunes de l’Assemblée ou celles du club des Jacobins.

L’un des Enragés que suivent ces sans-culottes, Varlet, fonde, à l’annonce de la trahison de Dumouriez, un Comité central révolutionnaire qui va siéger à l’Évêché. C’est une Commune illégale, mais qui est composée des délégués des sections.

L’autre chef des Enragés, l’abbé Jacques Roux, convoque dans une assemblée générale tous les comités de surveillance. Et il obtient l’adhésion de la Commune.

Ainsi la Convention risque-t-elle d’être dépossédée de ses pouvoirs.

Maximilien Robespierre, dont se moquent les Girondins, mais que le peuple appelle déjà l’incorruptible, intervient souvent dans cette période tendue, incertaine, dangereuse, de la tribune du club des Jacobins, ou de celle de la Convention. « Il faut que le peuple sauve la Convention, dit-il, et la Convention sauvera le peuple… »

« Je dirai tout ce qu’il importe de connaître, poursuit-il, je ne dissimulerai aucune vérité. »

Et, implacable, il ajoute :

« Je déclare que la première mesure de salut public à prendre, c’est de décréter d’accusation tous ceux qui sont prévenus de complicité avec Dumouriez et notamment Brissot… Je ne veux que dire la vérité et quand les hommes que j’ai désignés auront assassiné la liberté et ses défenseurs, on dira qu’au moment où ils allaient exécuter leur complot liberticide je disais la vérité et que je démasquais les traîtres. »

On l’acclame. D’un geste, il arrête l’ovation. Sa voix devient plus aiguë, tranchante :

« Le moment est venu pour les patriotes, dit-il, de prendre dans toute son énergie cette haine vigoureuse et immortelle dont ils s’étaient montrés animés pour le nom des rois… »

Il s’interrompt, évoque « la punition d’un tyran », ce ci-devant roi de France, décapité.

« Cette punition sera-t-elle donc le seul hommage que nous ayons rendu à la liberté et à l’égalité ? »

Chaque auditeur se fige, devinant la gravité des propos qui vont suivre :

« Souffrirons-nous qu’un être non moins coupable, non moins accusé par la nation, et qu’on a ménagé jusqu’ici comme par un reste de superstition pour la royauté, souffrirons-nous qu’il attende tranquillement ici le fruit de ses crimes ? »

Maximilien Robespierre veut la tête de la ci-devant reine, Marie-Antoinette d’Autriche.

Il veut qu’elle soit traduite devant le Tribunal révolutionnaire, accusée d’avoir participé « aux attentats contre la liberté et la sûreté de l’État ».

L’auditoire frémit, applaudit, comprend qu’au moment où les troupes de la coalition, celles de Brunswick et de Saxe-Cobourg, reprennent Aix-la-Chapelle, Liège, encerclent vingt mille soldats français à Mayence, il faut faire couler de nouveau le sang royal entre les monarchies et la République pour empêcher toute négociation.

Et au même instant en effet, Fersen, toujours amoureux de la reine, fidèle et préoccupé du sort de la souveraine, écrit :

« Je ne serais pas étonné que les scélérats, se voyant battus partout, sans ressources, menacés de la famine et de la misère, missent le jeune roi et sa mère à Versailles et voulussent ensuite traiter avec eux et les puissances. »

Et Fersen écrit à Marie-Antoinette qu’elle aura besoin d’un « gueux », ce général Dumouriez. Cet homme est utile, explique Fersen, « il faut s’en servir et oublier le passé. Son intérêt est intimement lié au vôtre et au rétablissement de votre autorité comme régente. »

Mais il faut être loin de la France pour imaginer une telle issue. En fait, pour la première fois en cette fin du mois de mars 1793, la voix forte et écoutée de Robespierre a réclamé, par conviction et par habileté, pour « ranimer l’ardeur révolutionnaire », la tête de Marie-Antoinette.

Marat de son côté, à la tribune du club des Jacobins qu’il préside, demande la « destruction » de tous les députés qui ont proposé l’appel au peuple lors du procès de Louis XVI. Or, les Girondins ont tous été des « appelants » !

Il faut choisir son camp.

Et Danton, qui a tenté jusqu’au bout de ne pas rompre avec les Girondins, sent que, pour se sauver lui-même, il doit, à nouveau, suivre Robespierre et Marat. Il monte à la tribune des Jacobins, le visage empourpré, les veines de son cou gonflées de sang et de violence. Sa voix puissante s’élève.

Il rappelle qu’il a dit, autrefois, en septembre 1792, au temps des massacres : « Eh, que m’importe ma réputation ! Que la France soit libre et que mon sang soit flétri ! Que m’importe d’être appelé buveur de sang ! Eh bien, buvons le sang des ennemis s’il le faut ! »

Et haussant encore la voix, plus menaçant, il lance :

« Eh bien, je crois qu’il n’est plus de trêve entre la Montagne, entre les patriotes qui ont voulu la mort du tyran et les lâches qui en voulant le sauver, nous ont calomniés, dans toute la France. »

La tension est à son comble.

Les rumeurs les plus contradictoires se répandent dans Paris. On dit que l’armée de Dumouriez marche sur la capitale.

« Ce matin, à huit heures, des rappels nombreux ont fait courir aux armes et jeté l’alarme dans tous les cœurs.

« Les uns disaient qu’une partie de la Convention poursuivie par la peur avait quitté son poste. Les autres débitaient que les hussards étaient en pleine insurrection. Chacun faisait sa nouvelle et il résultait de cette confusion une cruelle incertitude sur le véritable état des choses.

« Nous avons été sous les armes depuis dix heures jusqu’à ce moment, sept heures du soir, et nous ne savons autre chose de ce grand mouvement sinon qu’on visite partout pour découvrir les émigrés et des armes cachées dans les maisons suspectes.

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