Albert Robida, - Contes pour les bibliophiles

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Les Hindous, très sensibles au courage,les crurent sorciei et, malgré leur secib.

dédain pour les Européens souillés de viandes et de liqueurs, leur témoignèrent un respect qui confinait au culte sacré. — A Ceyian, au retour, leurs succès à la chasse, au tennis, au polo, eurent un long retentissement dans les journaux de toute la colonie anglaise.

— Mais je ne veux pas, mon cher ami, me dit lord L..., ouvrant comme une parenthèse furtive h son récit, vous intéresser plus qu^il ne convient aux jeux sportifs des frères Magrin, ni risquer de vous faire oublier le but de ce récit. J'y arrive donc sans plus tarder.

A leur retour en Europe, William et Robert Magrin s'arrêtèrent en Egypte, et, afin de se soustraire i la domination de Thos Cook and son et aux itinéraires réglés comme papier de musique, ils frétèrent une Dahabieh à voile et lentement visitèrent le Sérapéum, la pyramide d^Oanas, Assiout, Louqsor, Tlièbes, Assuan et Philx.

La vue de la nécropole memphite, des mastabas de Gizëh, d'Abou-Roâsb, de Dahshour, de Saqqarah, d^Abousir, impressionna vivement la curiosité de Robert Magrin, qui, laissant son frère retourner à Londres, jura de se consacrer i la recherche de royales momies et de se livrer momentanément à ce nouveau sport scientifique avec toute l'ardeur qu'il avait apportée jusque-U, à la mite k mort des bétes sauvages ou à la conquête de quelque prix chèrement disputé dans les luttes diverses par de nombreux « champions du monde ». U entreprit donc des fouilles sur le vaste territoire arrosé par le Nil.

Malgré Texploitation séculaire des tombeaux, poursuivit lord L,.., en humant lentement s6n cigare,'nia^gr^ àussi'I'affrèux état de désordre dans lequel les anciens fouilleurs ont laissé les terrains et les oeuvres d'an de la vieille Egypte^ malgré les recherches des fellahs qui vécurent

longtemps du produit de leurs spoliations, Roben Magrin comprit qu'il restait encore énormément à extraire de ces champs de morts et que la gloire de Mariette n'empêchait point de nouveaux venus de se créer une notoriété de bon aloi, surtout en Angleterre où l'archéologie égyptienne voit grandir chaque jour le nombre de ses adeptes.

La fortune dont il disposait lui permit de s'assurer vivement le concours des spécialistes et d'embaucher le nombre d'ouvriers nécessaire pour ouvrir un chantier de fouilles du côté de Dahshour, non loin d'un plateau peu élevé, situé & l'ouest du village de Menchlyeh, sur les flancs delà pyramide méridionale, construite en briques.

Les ouvriers se répandirent sur un terrain excavé en tous sens par des tranchées profondes, et, en examinant méthodiquement le sol, ils découvrirent vingt petits puits établis en rangées parallèles, qui, sondés pendant plusieurs mois, n'amenèrent que la découverte de momies sans imponance pour la science et l'an.

Car, vous le savez assurément, ce n'était guère qu'en théorie que chaque Égyptien pouvait revendiquer le droit d'une maison éternelle, avec ses chambres diverses, ses décorations et sa table d'offrande; en réalité, les mons de la petite classe étaient, comme aujourd'hui, vivement dépêchés vers des trous d'oubli. On les enfouissait un peu au hasard dans des fissures de montagnes, au fond de puits communs ou dans la profondeur de vieilles tombes violées et abandonnées. Les gens ds condition seulement avaient les honneurs d^une architecture spéciale, des cercueils à leur taille, des peintures symboliques, des scarabées faite de matières pre'cieuses et des figurines de Phtah, d'Osins, d^Anubis et d'Hathor. - Or Robert Magrin ne recueillit d'abord que d'infortunés prolétaires qu'on ne songeait même pas à dépouiller de leurs bandelenes.

Il commençait à se désespérer et songeait déjà i abandonner ce sol ingrat, lorsqu'on lui signala la découverte de souterrains construits de larges dalles de calcaire qui semblaient devoir conduire à une tombe importante. Cette nouvelle réveilla son ardeur. Il activa le travail et se mît lui-même à la tête des ouvriers. On découvrit d'abord un portique, puis unesone d'antichambre carrée avec piliers, puis un nouveau couloir, et enfin une dernière chambre dont les murailles étaient peintes à fresque et remplies d'inscriptions gravées. Robert Magrin y pénétra le premier, la torche à la main, et eut vite découvert le sarcophage de pierre et mis à nu un coffre merveilleusement gravé et peint.

Sous ce premier coffre, un second coffre plus délicatement ouvragé encore, à l'intérieur aussi bien qu'à l'extérieur, et enfin le cercueil définitif couvert de longues bandes d'or chargées d^inscriptïons. C'éuit, à

LE MANUSCRIT DE LA MO.MiK [Peinture iniéneure du second coff.e)

n'en point douter, la momie d^un roi qu'il s'agissait de transporter, sans tarder, à la direction des musées et des fouilles, ainsi que les canopes, vases sacrés où les viscères du mort avaient été déposés, les stèles d'albâtre, les bijoux et objets de prix qu'on avait réunis.

Ce fut en grande cérémonie et devant une assemblée de savants distingués que l'on procéda & la dépouille de la momie dans une des grandes salles du musée du Caire. Robert Magrin était ému par le mystère de sa trouvaille plus qu'il ne l'avait jamais été au cours de ses expéditions périlleuses. L'examen du premier coffre fit découvrir le cachet d'un roi de la XII" dynastie, Na-Lou-Pa... ou quelque chose d'approchant. La momie, qui bientôt apparut, portait encore le klaft ou coiffure souveraine, et le long de son maigre corps avaient été placés les sceptres et le flabellum, insignes et emblèmes de sa puissance souveraine et de sa domination sur les deux terres, la haute et la basse Egypte.

Revêtu de sa blouse d'ana-tomiste, armé de son scalpel, le docteur F..., bien connu de tous les archéologues égyptiens, procéda au dépouillement de la momie, qui avait été étendue sur une planche reposant sur deux chevalets. Il trancha les premières bandelettes et déligota lentement la pièce rigide et noirâtre, tandis que le conservateur adjoint du musée fournissait aux assistants les renseignements précis sur l'examen sommaire des documents écrits, découvens dans le tombeau, ei dont l'importance, paraît-il, était exceptionnelle.

Roben Magrin, presque grisé par l'odeur acre et pénétrante qui se dégageait des bitumes et des aromates depuis si longtemps concentrés sur ce corps et que l'air vivifiait avec une trop soudaine intensité, se sentait mal & l'aise et inquiet. Ce sportsman n'était décidément pas fait pour ces missions scientifiques ; sa gorge était serrée par ces émanations d'outre-tombe, et toutes ces poussières impalpables, qui prenaient leur essor dans l'atmosphère, pénétraient en lui, l'indisposaient plus qu'il n'aurait su le^dire, et, pour la première fois peut-être, pensoit-il sérieusement au néant des êtres, à la vanité de toutes choses devant ces résidus fanés qui se brisaient au moindre toucher.

Cependant, tandis que le conservateur recueillait les papyrus qu'il avait charge de restaurer et de reconstituer, le docteur F... continuait placidement son opération minutieuse et peu à peu apparaissait plus fluette, plus osseuse, plus lamentable, la ligne de ce petit corps de roi desséché, dont les dernières bandelettes de lin masquaient maintenant à peine le visage. L'ultime voile qui couvrait la tête fut enSn déroulé et la figure de la momie fut visible; mais, à la stupeur générale, on s'aperçut qu'elle portait sur le front, contrairement à l'usage, un large bandeau d'or sur lequel était gravée une inscription, qui parut d'abord indéchiffrable et qui nécessita une longue consultation des Egyptologues assemblés.

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