Albert Robida, - Contes pour les bibliophiles
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Vous paraissiez de mémesonger à tout cet autre âge, vos rêves avaient repris leurs ébats mutins, et votre oeil noir reflétait purement le temps jadis.
Alors, je vous pris la main, petite Baronne, et pendant un temps incalculable, tous deux nous comprenant, tous deux vivant une autre vie, toute une époque évoquée, nous restâmes rêveurs, sans mot dire, murmurant faiblement en cadence :
O belle et charmante NînoD...
Lorsque nous sortîmes de notre torpeur, quel assaut de souvenirs !
Mémoires seokts c'était k qui réciterait le plus d'Estretmes, jusqu'à ce que, la mémoire vidée et fourbue, votre Bibliothèque fût mise au pillage-
Vous étiez un vrai démon : et nous bouleversâmes tous les Pâmasses d'antan, nous piquant d^amour-propre, admirant, critiquant, discutant, nous alambiquant l'esprit avec des agaceries à réveiller l'ombre de tous nos chers poètes.
Quelle surprise, dites-moi, lorsque nous entendîmes sonner trois heures du matin ! Nos regards étonnés se croisèrent ; les miens disaient : a 11 foit bien froid, il est bien tard, soyez miséricordieuse! La nuit est sombre; il me faut vous quitter, petite Baronne, ayez pitié! n Votre œil était indulgent, et je ne sais trop ce qu'il m'eût répondu, si Mariette, lassée d'attendre, ne s'était mise à ronfler dans la pièce voisine. nu
L'effroyable voyage que '' " " '
je fis, ô ma douce amie, pour regagner mon triste logis de célibataire! —Jamais amoureux transi ne s'en revint plus chagrin dans ce grand Paris, qui la nuit ne semble dormir que d'un oeil. — Malgré moi, j'enviais Scarron superbement vêtu de maroquin, Scarron qui revit en livre et que vous aimez, Scarron que vous teniez dans votre main mignonne et qui veillait peut-être à vos côtés, sur tes courtines de soie, après avoir bercé votre premier sommeil, tandis que j'allais errant sur ces quais ténébreux, meurtri par la bise, tracassé par mille petits fantômes qui labouraient mon cœur et mon esprit.
Il y a un an, jour pour Jour; mon cœur a fait des économies, souvenez-vous-en!
Si la légende de la Belle au Bois Dormant pouvait être vraisemblable. ce soir premier janvier, vêtu d'un manteau couleur de muraille, je me présenterais chez vous; — je vous trouverais seule dans votre grand salon Louis XV, — seule devant un bon feu, — seule sur une causeuse, — mais... Mariette aurait congé ; — pour changer les rôles, petite Baronne, j'aurais en main un curieux volume porteur de mon ex libris... Ce serait à votre tour d'en deviner l'auteur et peut-être demanderiez-vous grâce:
O belle et charmante Ninon, A laquelle jamaU on ne répondra non!...
HISTOIRES DE MOMIES
RÉCITS AUTHENTIQUES
garçon sans aneciaiion, c esi-a-aire oeau maïc et non bellâtre, très bien en cour, ayant une grande influence morale sur le prince héritier; il était connu, aimé et apprécié à la fois des sportstnen, des femmes du monde, des artistes ballerines et de TOpéra, des archéologues ainsi bien que des érudits, et tous les peintres de la moderne Autriche, Mackart en tête, le citaient volontiers comme le plus généreux Mécène des arts contemporains.
Le comte W***, dans sa somptueuse demeure de Herrengasse, avait, à cette époque, réuni une des plus curieuses galeries d'objets d^art d'Europe. Possesseur d'une immense fortune, allié aux premières familles de l'Empire austro-hongrois, doué d'un flair de bibelotier hors ligne, il accumulait chaque jour sur toute l'étendue de ses domaines le butin de ses recherches; car le comte a travaillait dans le grand ».
Il ne se contentait pas d'acquérir au cours de ses voyages des meu* blés, des tableaux, des statues, des faïences ou des livres rares, il allait jusqu'à entraîner sur ses terres les monuments historiques expropriés ; il se faisait adjuger des portes de villes du Moyen Age ou de la Renais-cance, des fontaines délicatement sculptées par des maîtres du xviii* siè-sle^ des façades de maisons fouillées de sculptures ingénieuses, des margelles de puits munies de leur frondaison de fer forgé, des colonnades de marbre, des frises triomphales, d'antiques verrières de chapelles; et tous ces glorieux débris du passé étaient convoyés à grands frais sur chemins ferrés jusqu'à ses propriétés du Tyrol ou de la Bohéme« où ils étaient reconstitués avec goût et apparat, apportant leurs silhouettes magnifiques à des combinaisons décoratives d'une grande hardiesse d'invention.
Le comte W*** était un Fouquet moderne, mais dont le souverain ne prenait pas ombrage; il n'afiichait aucun faste écrasant, et si ses écuries étaient réputées par le nombre des pur sang, ses galeries d'art vantées à l'égale des plus princières, on ne pouvait point dire qu'il menât grand train dans les rues de Vienne. Ses équipages étaient sobres, sa livrée sévère, et rien ne désignait avec trop d'excès de couleur ou de dorure son landau armorié au Prater^ même à la cérémonieuse promenade annuelle du premier jour de mai sur'les belles avenues à peine verdissantes du bois viennois.
Je portai donc, dès mon arrivée, la lettre amicale qui m'accréditait auprès de cet antiquaire distingué, et, le surlendemain, je n'avais garde de manquer à l'invitation aimable du comte me priant à son dîner de cinq heures, après une sommaire visite à ses trésors de peinture et de sculpture, dont je ne saurais parler convenablement en moins d'un volume^ car la description de ces merveilles de haut goût se trouve d'ailleurs absolument, il faut le dire, en dehors du sujet principal de cette histoire.
II
Je rencontrai chez le comte W*** une société étrangère tort imprévue et dont il ne me serait jamais venu à Tidée de combiner les hété* rogènes éléments de réunion, tant sa construction semblait extraordinaire et paradoxale.
Je fus présenté tour à tour à lord L***, le diplomate anglais poète et vice-roi des Indes, qui revenait d'une excursion à Constantinople, ainsi qu'à son secrétaire Edward G***, écrivain et observateur précieux, dont les articles sur les fakirs, à la Nineteenth Centurjr eurent un si grand retentissement en Angleterre, il y a quelques années. Puis, je pus serrer la main du musicien populaire Johann S***, saluer le célèbre médecin physiologiste italien César L***, et m'incliner devant le général allemand de M***, sans oublier le chevalier N***, représentant alors à Vienne la politique romaine. Quelques nobles dames cosmopolites apportaient dans ce milieu vraiment étrange le charme de leur babillage polyglotte, et, parmi celles-ci, une très vieille femme, une nonagénaire active et spirituelle, sans grâces surannées ou ridicules, la mère de notre hôte, la bonne comtesse douairière de W***, dont je ne saurais oublier la verve ironique et la pétulance de langage, en un français de bonne marque et de haute saveur.
Durant le dîner, l'excellente douairière nous surprit tous par la netteté de ses souvenirs. Elle nous conta de la plus pittoresque manière des anecdotes, inédites assurément, sur le Prince de Metternich, sur M. de Talleyrand, sur le baron de Humboldt qu'elle avait connus étant toute jeune fille; elle eut enfin la galanterie de me dire :
— J'ai vu, monsieur, votre terrible Bonaparte à Schœnbrunn, ainsi que Murât, Berthier, Bessière; j'ai vu votre Grande Armée, et il me semble encore entendre le canon des Français qui fit si grand tapage sous nos murs en i8o5 et 1808; mais le temps m'a donné de l'indulgence pour vos conquêtes, et je vous saurais presque gré aujourd'hui d'avoir apporté dans mes années d'adolescence cette angoisse dramatique si supérieure à tous les romans qui se mitonnent pendant la paix.
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