Grevet Yves - MÉTO Tome 1 La Maison

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– Combien ? interroge-t-il.

– Aucun. J’ai fait une tentative qui a échoué.

– C’était qui ?

– Marcus.

– Ça ne me surprend pas. Moi, j’en ai deux, Octavius…

– Octavius ? J’étais sûr qu’il dirait oui. Et le deuxième ?

– Mamercus. Important, celui-là, il débarque de chez les Violets. Il les connaît par cœur.

– Et il se doutait pour Julius ?

– Oui, il n’a pas été étonné… Tu crois qu’on va exploser notre score ce matin, Méto ? demande soudain mon copain, qui vient d’apercevoir Paulus entrer dans la salle.

– Oui, si je m’arrache comme à la fin de la séance d’hier… Tiens, salut Paulus !

Curieusement, c’est à moi que celui-ci s’adresse. Son expression m’avertit que l’heure est grave :

– Je viens te voir. Je m’inquiète pour Marcus, ton copain. Je l’ai trouvé bizarre ce matin.

En essayant de cacher mon angoisse, je demande :

– Il t’a causé ?

– Non, pas vraiment… Il parlait tout seul à voix basse. Il répétait un truc du genre : « J’ai peur ! J’ai peur ! », comme un refrain de chanson. Alors, je lui ai demandé doucement : « Mais de quoi, Marcus ? » Et là, comme s’il reprenait ses esprits, il m’a répondu : « De rien… de rien, Paulus. »

Sans réfléchir, je fonce retrouver mon copain qui arrange son lit. Je me plante devant lui. Il semble calme.

– Je ne t’obligerai à rien et je te protégerai si tu en as besoin. Tu es mon ami.

– Je sais tout ça, Méto…

– Juste une chose très importante. Ne te confie jamais à Paulus, c’est un traître. Je me sauve tout de suite, sinon je vais être en retard.

La course se déroule sans anicroche. Je profite de cet effort pour faire le vide. Mes copains sont rassurés et souriants.

Je me suis fixé d’aborder Titus au moment de la séance de lutte. J’aime son esprit carré et son regard franc. C’est un gars qui n’a jamais trahi sa parole. À peine ai-je commencé qu’il me donne sa réponse : c’est oui. Mais il veut tout savoir. Je lui demande d’espacer nos rencontres au cours de la journée et de ne me poser qu’une seule question à chaque fois. Tout au long de mes déplacements dans la Maison, je croise des regards qui me semblent complices. Combien d’enfants savent déjà ? Les choses vont-elles trop vite ? J’ai peur de ce que feront les petits et les plus faibles quand ils auront l’information. N’iront-ils pas directement en parler à ceux qui les nourrissent et leur assurent le repos et la sécurité depuis des mois ou des années ? Peut-être auront-ils l’impression d’avertir les César pour notre bien à tous ?

Au repas, tout en s’asseyant, Titus me demande :

– Est-ce qu’il faudra tuer ?

Je suis pris au dépourvu et marque un temps avant de répondre :

– Je pense que oui.

– Je suis capable de faire ça, tu sais. Je crois que je l’ai fait souvent avant.

Le lendemain matin, j’ai un message sous l’oreiller :

Avant trois jours. Trouve comment ouvrir la boîte aux clefs. Bureau de César.

Je raconte à Claudius qui semble perplexe :

– Tu sais de quoi ils parlent ? me demande-t-il.

– Oui. Mes nombreuses convocations au bureau m’ont permis d’acquérir une certaine « culture césarienne ». C’est une boîte en métal posée sur le bureau. On y trouve, par exemple, la clef du frigo. Les César l’ouvrent grâce à une combinaison à cinq chiffres. Mais, pour plus de sécurité, ils changent souvent la suite des chiffres. Je les ai vus plusieurs fois marquer un temps d’arrêt avant d’ouvrir la boîte, me tourner le dos et contempler le mur où sont rangés les dossiers de couleur. La solution doit se trouver là.

– Je ne comprends rien. Occupe-t’en et laisse-moi faire le recrutement.

– D’accord. À propos des nouveaux à mettre dans la confidence, il faut absolument écarter les Bleus.

– Pour moi, il n’a jamais été question qu’ils se joignent à nous. Je croyais te l’avoir déjà dit.

Claudius s’éloigne. Je suis un peu rassuré.

Depuis que j’ai résolu le problème d’identification des traîtres, nos alliés de la nuit ont confiance en moi. Je ne sais pas si, cette fois-ci, je serai à la hauteur.

Je ne vois pas passer la journée. Je vis machinalement, comme un engin programmé pour les différents rituels qui constituent notre vie ici, sauf que j’ai un autre cerveau qui, lui, travaille à résoudre une énigme. Marcus m’évite. Octavius est bien silencieux, il doit comme moi peser la gravité de l’acte que nous nous apprêtons à commettre. Je me prends à désirer que tout soit remis à plus tard. Quand je m’en ouvre à Claudius, il me répond sèchement :

– Si tu vivais la condition d’esclaves qu’on leur impose là-haut, tu serais pressé de réussir pour les libérer.

Je crois qu’il en sait beaucoup sur le sujet. Il n’a jamais eu l’occasion de me raconter.

Je suis convaincu que, si je ne peux pas retourner dans le bureau de César et y rester un moment, je ne parviendrai pas à résoudre le problème qu’on m’a soumis. Claudius en est conscient mais il n’a pas la solution pour me faire pénétrer dans l’antre des chefs.

– Nous savons qu’ils occupent le bureau toute la journée. Et tu ne peux pas simuler une autre maladie.

– Envoyons Octavius. Je lui expliquerai ce que je sais.

– Non, c’est toi qui dois y aller. Je vais demander l’aide des serviteurs.

– Comment tu leur fais parvenir tes messages ?

– Avec celui qui s’occupe de mon linge, on a mis au point un système de boîte aux lettres. S’il trouve un cheveu enroulé au premier bouton de ma chemise, il sait qu’il y a du courrier. Le message est placé sous mon oreiller. C’est génial comme système, n’est-ce pas ?

– Quel système ?

Encore Paulus… Il doit se douter de quelque chose.

– On met au point une nouvelle technique pour l’inche.

– Un Claudius 2.1 ou un Méto 2.2 ?

– Un Médius 1.1.

– Ou un Clauto 1.1.

On part dans un grand éclat de rire. Je vois Paulus froncer les sourcils, il se sent exclu de notre relation. Je lui vole celui qu’il pense être son meilleur ami. Je les quitte pour ne pas envenimer les choses.

Plus tard dans l’après-midi, un Violet dénommé Caïus me frôle l’épaule et cligne des yeux. C’est certainement un « nouveau partisan ». Combien sommes-nous maintenant ? J’éprouve soudain un sentiment de puissance et de bonheur que Mamercus vient contrarier quelques minutes après :

– Méto, il faut parler à Claudius. J’ai l’impression que ça s’emballe. L’euphorie qui gagne certains leur fait perdre toute prudence. J’ai déjà dû effrayer un Violet qui parlait un peu fort de nos secrets. Comme si, l’issue approchant, on pouvait se laisser aller. Je ne vois pas comment on va éviter une catastrophe.

– Entendu, Mamercus. Je lui parlerai.

– Tu ne sais pas combien de temps on doit encore tenir ?

– Non. Personne ne le sait.

– Tu n’as pas l’air inquiet. Ton calme me rassure.

En guise de réponse, je me contente de lui sourire. L’image qu’il me renvoie de moi me paraît bien flatteuse, mais à quoi cela servirait-il que je le lui dise ?

Il s’éloigne. J’informerai Claudius comme promis, mais je crois que c’est déjà trop tard.

Durant l’étude, après avoir expédié mes devoirs, j’essaie de visualiser le mur que contemplent les César quand ils ont oublié la combinaison de la boîte à clefs. Je voudrais utiliser un dessin. Cela m’aiderait, mais c’est impossible. Il n’existe pas de feuille pour dessiner librement. Les cahiers ont des pages numérotées et sont vérifiés à la fin de chaque cours. J’aimerais d’ailleurs bien savoir sur quoi Claudius écrit ses messages.

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