Grevet Yves - MÉTO Tome 1 La Maison
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- Название:MÉTO Tome 1 La Maison
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La partie est enragée comme toujours et nous perdons assez vite suite à une mésentente entre les deux arrières. Il n’y a pas de dégâts, c’est ce qui compte.
En sortant de l’étude, je décide de commencer tout de suite ma première mission et de m’asseoir en face de Crassus pendant le dîner. Si c’est une « oreille », je vais le démasquer. J’engage la conversation :
– Tu as appris pour Spurius ?
– Oui, il s’est blessé pendant l’inche et il est toujours à l’infirmerie.
– Non, je crois qu’il est mort.
– Qui t’a dit ça ?
Je lui fais une moue pour exprimer mon ignorance. Il insiste :
– Qui t’a dit ça ?
Il comprend que je ne vais pas répondre, alors il marque un temps et change de sujet :
– Tu ne devais pas me raconter le frigo ?
– Non, enfin, je ne sais pas, qu’est-ce que tu voulais savoir ?
– C’était comment ?
– Froid, extrêmement pénible parce que interminable. J’ai l’impression d’avoir vieilli d’une année en quatre jours.
– Comment tu as fait pour passer le temps ?
– J’ai pensé, je me suis parlé, j’ai chanté même… En fait, je ne crois pas que ces renseignements te seront utiles un jour.
– Pourquoi ? On ne sait jamais.
– Tu n’iras jamais au frigo.
– Comment peux-tu en être sûr ?
– C’est comme ça, je le sens, et c’est tant mieux pour toi.
Crassus me regarde. Il ne prend pas mes dernières paroles pour un compliment. Je le fixe et me dis : « Allez, vas-y, petit toutou ! Va rapporter ce que le méchant Méto t’a raconté. Vas-y et j’aurai la preuve que c’est toi le traître. » Nos regards se croisent et semblent se défier. Crassus me sourit. De loin, on prendrait cela pour de la complicité.
Le résultat ne se fait pas attendre. Le visage de César 3 apparaît dans le miroir tandis que je me lave les dents. Il m’invite d’un geste sans équivoque à le suivre. Il va falloir que je joue serré. À peine assis, il attaque :
– On t’a rapporté que Spurius était mort ?
– Non, mais je crois qu’il est mort car, s’il allait mieux, je pense qu’on nous aurait permis de le voir. Pourquoi ? Il est vivant ?
– Donc, c’est toi qui l’as déduit mais sans preuves ?
– C’est ça.
– C’est juste une conjecture ?
– Oui.
– Évite de parler de tes conjectures. Évite même d’en faire. Tu es trop souvent dans mon bureau.
– C’est la dernière fois… Je vous le promets.
– Tu n’as pas besoin de promettre. Moi je sais que c’est la dernière fois. Bonne nuit, Méto.
– Bonne nuit, César.
Je rejoins les autres discrètement. Maintenant je suis sûr que Crassus est un espion. Je sais aussi que je ne dispose plus que de quelques jours pour agir, quelques semaines tout au plus.
Le lendemain dans l’après-midi, je croise Claudius dans un couloir. Il me frôle. Il m’a glissé quelque chose dans la poche. Un message. Il est plus long que d’habitude et c’est moi qui vais devoir l’avaler. Je m’enferme dans les toilettes.
Les oreilles au repos forment toujours un carré. Quand on en connaît deux, on en connaît quatre.
Incinération d’un Rouge bouclé blond cette nuit. Le remplaçant n’est pas prêt.
À l’instant où je sors de ma cachette, Marcus passe devant moi et baisse la tête. Je crois que notre amitié est en danger. Je m’aperçois qu’on ne s’est pas parlé de toute la journée. Il m’évite. Moi, je viens juste de le remarquer. Je suis entièrement accaparé par mes découvertes. Je dois le forcer à renouer avec moi. Je ne veux pas perdre un ami comme lui.
Au moment de l’extinction, je tourne la tête vers la droite. Il s’en aperçoit mais il reste sur le dos et ferme les yeux.
Ce matin, je découvre un nouveau message. Je me hisse hors du lit. Je suis heureux, presque euphorique, car j’ai le sentiment que la journée qui s’annonce va être pleine de découvertes. Marcus et Octavius sont déjà levés. Je vais les rejoindre comme si de rien n’était. Je deviens un roi du secret.
Octavius m’accueille avec un sourire :
– Alors ? Toujours parmi nous ?
– Oui, pourquoi ?
– À chaque fois que tu disparais dans le bureau de César, j’ai peur que tu n’en ressortes pas.
Je regarde Marcus dans le miroir. Je lui souris. Il se voile le visage derrière sa serviette. Je reprends :
– Les gars, même si je vous semble un peu ailleurs en ce moment, vous devez savoir que je ne vous abandonnerai jamais. Je tiens trop à vous deux.
– Alors, on mange ensemble aujourd’hui ?
– C’est promis.
Marcus est resté muet mais n’a rien perdu de la conversation. Je rentre dans une cabine et déroule enfin le nouveau message : Prends le laitage au couvercle légèrement décollé. Bon appétit.
Claudius profite de la course du matin pour me signaler qu’il a été averti de ce qu’il appelle mon initiation.
– Et toi, tu l’as faite ?
– Oui.
– Et c’est comment ?
– N’aie pas peur. Aie confiance. Tu sauras bientôt presque tout.
Partagé entre la peur et l’impatience, je regarde se dérouler la matinée en spectateur. Au moment du repas, je presse mes copains pour arriver dans les premiers.
– Qu’est-ce que tu as aujourd’hui ?
– J’ai faim, c’est tout.
– Tu sais très bien qu’arriver en avance ne permet pas de manger avant les autres, m’objecte Octavius.
J’entends Marcus qui lui glisse à l’oreille :
– Il nous cache encore quelque chose.
Je ne relève pas, il a déjà compris.
Devant les desserts, je sélectionne avec minutie le mien. Octavius s’énerve un peu :
– C’est tous les mêmes, Méto !
Marcus lui adresse une grimace qui signifie : « Tu vois, j’avais raison, il nous cache quelque chose. »
– C’est bon, les gars, j’ai entendu.
J’espère que j’ai choisi le bon.
Lorsque je le déguste, je comprends vite que je ne me suis pas trompé. Je repère une texture inhabituelle, sablonneuse. Je le finis entièrement en évitant les grimaces. Marcus m’adresse enfin la parole :
– C’était bon ?
On ne peut rien lui cacher à celui-là, il me connaît par cœur.
– Oui, pourquoi ?
– Je trouve que tu as mis du temps à le terminer.
Je ne relève pas et me contente de sourire.
Pendant l’après-midi, sans bien comprendre pourquoi, je me sens vite mal à l’aise. Je me répète que je dois avoir confiance et que tout va bien. Durant l’étude, les premières démangeaisons apparaissent. Ce n’est pas douloureux mais je me gratte sous les vêtements. César 3 s’installe en face de moi sur une chaise et m’observe. Ça m’est déjà arrivé quand j’étais plus jeune. Parfois, cela n’a aucune conséquence : il regarde et c’est tout. Là, je sens qu’il va parler :
– Méto ? Tu vas bien ?
– Je me gratte, mais ça va passer.
– Suis-moi à l’infirmerie.
Tous les regards se tournent vers moi avec étonnement ou dégoût. Ils me donnent l’impression qu’une corne m’a poussé au milieu du visage. Ce n’est que devant la glace des toilettes que je prends conscience de la gravité du problème. Mon visage est cramoisi, marqué de petites plaques tirant sur le violet.
Je suis maintenant assis devant César qui téléphone pour expliquer mes symptômes. Il raccroche et sort un épais ruban de son tiroir. Il me bande alors les yeux et me met debout. Je le suis dans les couloirs. Il ouvre une porte et me fait asseoir. Il y a quelqu’un d’autre. Des mains sèches m’effleurent les joues et le cou. Elles sentent le vinaigre. L’homme ne parle pas. J’imagine qu’il fait des gestes. C’est comme si César traduisait pour lui-même :
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