Ménard, 1827-1887 - La Mythologie dans l'art ancien et moderne

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La Mythologie dans l'art ancien et moderne: краткое содержание, описание и аннотация

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C'est Minerve Ouvrière qui a inventé les voiles des vaisseaux et on lui doit la construction du fameux navire Argo (voyez fig. 149). Mais c'est surtout pour les tissus et les travaux des femmes que Minerve prend une importance tout à fait spéciale et elle a la quenouille pour attribut. Aussi elle est spécialement invoquée par les ouvrières qui confectionnent les tissus, comme on peut le voir dans cette pièce de VAn-tholoi/ie :

« 0 Minerve, les filles de Xuthus et de Mélité, Satyre, Héraclée,

Euphro, toutes trois de Samos, te consacrent Tune, sa longue quenouille, avec le fuseau qui obéissait à ses doigts pour se charger des fils les plus déliés; l'autre, sa navette harmonieuse qui fabrique les toiles au tissu serré; la troisième, sa corbeille avec ses belles pelotes de laine, instruments de travail qui, jusqu'à ha vieillesse, ont soutenu leur laborieuse vie. Voilà, auguste déesse, les offrandes de tes pieuses ouvrières. »

Minerve et Arachné. — Les tissus formaient une des branches les plus importantes de l'industrie des Athéniens ; mais les fabriques de l'Asie, qui de tout temps ont été célèbres, l'emportaient en finesse sur celles des villes grecques, dont les tissus moins délicats étaient probablement plus solides. C'est ce qui a donné lieu à la fable qui nous dépeint la rivalité de Minerve et d'Arachné.

Arachné n'était pas illustre par sa naissance, mais son talent et son industrie l'avaient rendue célèbre. Son père était teinturier en laine dans la ville de Colophon, et elle s'était acquis une telle réputation dans toutes les villes de la Lydie par la beauté de ses ouvrages, que les Nymphes du Tmole et du Pactole quittaient leurs eaux limpides et leurs riants bocages pour venir admirer ses travaux à l'aiguille. Elle savait filer et faire la laine, et elle embellissait ses tissus de dessins charmants rehaussés de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Mais elle tirait une telle vanité de son talent, qu'elle allait partout disant qu'elle mettrait au défi Minerve elle-même.

La déesse, piquée de ces propos, prit la figure d'une vieille femme, se couvrit la tète de cheveux blancs, et s'étant rendue chez Arachné, lui fit des remontrances amicales sur l'inconvenance qu'il y avait à une simple mortelle, de se comparer à une déesse, et surtout à la déesse de qui procède toute l'industrie humaine. Arachné se trouva offensée; elle reçut fort mal la vieille femme qui lui parlait ainsi et la regardant d'un œil courroucé, s'avança vers elle comme pour la frapper, disant que si Minerve elle-même se présentait, elle saurait bien la confondre, mais que cette déesse n'oserait assurément pas entreprendre une lutte qui tournerait à son désavantage.

Minerve à ces mots reprend sa figure véritable et déclare qu'elle accepte le défi. Les voilà l'une et l'autre qui préparent leurs ouvrages, disposent leurs toiles et les mettent sur le métier. Déjà la navette court avec une agilité incroyable, et l'envie qu'elles ont de se surpasser redouble leur application. Pour rendre leur ouvrage plus parfait, chacune d'elles y retrace d'anciennes histoires. Minerve représenta dans le sien le différend qu'elle avait eu avec Neptune au sujet du nom que devait porter la ville d'Athènes. Arachné se plut à retracer des histoires qui ne pouvaient qu'être désagréables aux divinités de l'Olympe grec.

On y voyait les métamorphoses des dieux, et leurs intrigues amoureuses ligurées d'une façon qui n'était nullement à leur avantage. Mais le travail d'Arachné était exécuté avec une telle délicatesse et une si incroyable perfection que Minerve n'y put pas trouver le moindre défaut.

Oubliant alors qu'elle était déesse, pour ne songer qu'au dépit ([u'elle éprouvait de se voir égalée en finesse par une mortelle, Minerve déchira la toile de sa rivale qui s'alla aussitôt pendre de désespoir. Minerve, prise d'un mouvement de pitié, la soutint en l'air, pour l'empêcher de s'étrangler et lui dit : « Tu vivras, Arachné, mais tu demeureras toujours ainsi suspendue ; telle sera ta punition et celle de toute ta postérité. » En même temps Arachné sentit sa tète et son coprs diminuer de volume ; des pattes minces et déliées prirent la place de ses bras et de ses jambes, et le reste de son corps ne présenta plus qu'un gros ventre. Depuis ce temps les araignées ont toujours continué à filer, et l'industrie humaine n'est pas encore parvenue à égaler la finesse de leurs tissus. (Ovide.)

11 est aisé de voir que cette fable, oii Minerve ne montre pas un bien bon caractère, a pris son origine dans les villes grecques d'Asie. Arachné, qui est Lydienne, montre, aux yeux des Grecs, une singulière audace en se comparant à l'Athénienne Minerve, mais les tissus de l'Orient étaient inimitables, et on les recherchait avidement sur tous les marchés de la Grèce; ce n'est pas sur le terrain du travail qu'Arachné est vaincue, c'est uniquement par un résultat de la puissance divine, dont est doué l'adversaire qu'elle égale en talent si elle ne la surpasse.

La fête des Panathénées. — La grande fête des Panathénées se célébrait à Athènes en l'honneur de Minerve (Athéné), déesse tutélaire de la ville à laquelle elle avait donné son nom. La fête comprenait différents exercices, entre autres les courses à pied et à cheval, les combats gymniques, et les concours pour la musique et la poésie. Les luttes gymniques avaient lieu sur le bord de l'ilissus. La fête se terminait par une grande procession qui est iigurée sur la frise de la cella du Parthé-non où elle fait tout le tour de l'édifice.

Le but religieux de la fête était de couvrir la déesse d'un voile nouveau en remplacement de celui qui avait fait son temps. Mais le but politique était tout autre ; il s'agissait de montrer que Minerve était Athénienne par le cœur, et qu'on ne pouvait invoquer sa protection si l'on n'était l'ami d'Athènes.

Sur le monument, on voit la prêtresse qui reçoit de deux jeunes vierges les objets mystérieux qu'elles lui apportent. Ces jeunes filles sont des enfants, car d'après les rites elles ne pouvaient avoir moins de sept ans ni plus de onze. « Pendant la nuit qui précède la fête, dit Pau-

sanias, elles prennent sur leur tèle ce que la prêtresse leur donne à porter. Elles ignorent ce qu'on leur remet ; celle qui le leur donne li-gnore aussi. Il y a dans la \ille, près de la Vénus des jardins, une enceinte où se trouve un chemin souterrain creusé par la nature. Les jeunes fdles descendent par là, déposent leur fardeau, et en reçoivent un nouveau soigneusement couvert. Ce précieux fardeau contient le vieux vêtement, et celui qu'elles rapportent renferme le nouveau. Comme la scène se passe la nuit, l'une d'elles tient un flambeau allumé. »

Pendant que la prêtresse reçoit la nouvelle parure de la déesse, le grand prêtre, assisté d'un jeune garçon, est occupé à plier l'ancien péplum. Le public n'assiste pas à la scène mystérieuse du sanctuaire, mais les dieux, spectateurs invisibles, sont figurés assis et disposés en groupes symétriques. Parmi eux on voit Pandrose, recouverte du voile symbolique qui caractérise le sacerdoce ; elle montre au jeune Erechthéc, accoudé sur ses genoux, la tête de la procession qui s'avance vers le sanctuaire.

C'est d'abord un groupe de vieillards à l'allure grave qui sont enveloppés de leurs manteaux et s'appuient presque tous sur leur bâton. Ils sont les gardiens des lois et des rites sacrés, car on en voit qui semblent donner des instructions aux jeunes vierges athéniennes qui défilent après eux. Celles-ci portent avec gravité le chandelier, la corbeille, les vases, les patères et tous les objets destinés au culte. Après les Athéniennes, viennent les filles des étrangers domiciliés à Athènes. Elles n'ont pas le droit de porter des objets aussi saints, mais elles tiennent en main les pliants qui serviront aux Canéphores. Viennent ensuite les hérauts et les ordonnateurs de la fête, qui précèdent les bœufs destinés au sacrifice, puis des enfants qui conduisent un bélier. Des hommes les suivent, tenant des bassins et des outres pleines d'huile. Derrière ceux-ci, les musiciens jouent de la flûte ou de la lyre, et une suite de vieillards qui tiennent tous en main un rameau d'olivier, termine le cortège sacré.

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