Erik L'Homme - Qadehar Le Sorcier

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Qadehar Le Sorcier: краткое содержание, описание и аннотация

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– Hé, toi ! Le Petit Homme de Virdu ! Viens avec moi !

Guillemot se pétrifia, saisi de stupeur. Finalement, il

reprit ses esprits et répondit de sa voix la plus grave :

– Qu’est-ce qui se passe ?

– Ne te fous pas de moi, nabot ! Comme si tu ne savais pas que le Seigneur Thunku avait interdit l’accès de sa ville à ceux de ton peuple ! Allez, suis-moi.

– Écoutez, il doit y avoir un moyen de s’arranger, ou de…

Guillemot ne put rien dire de plus : le garde moitié homme moitié Ork avait sorti sa large épée crantée de son fourreau et l’avait mise sous sa gorge.

– Ça va, ça va, je vous suis !

Se plaçant derrière lui, l’épée toujours menaçante, le garde le guida à travers Yâdigâr en direction d’un grand bâtiment qui dominait la cité.

Yâdigâr était aussi étendue que Ferghânâ, sa sœur jumelle, mais s’en distinguait par bien des côtés. Sur les murs d’enceinte, parfaitement entretenus, des gardes armés jusqu’aux dents montaient une garde vigilante ; aucun esclave n’aurait eu la moindre chance de s’enfuir de la ville ! Une ville grouillant d’hommes de guerre, de mercenaires venus offrir leurs services ponctuels au maître de la cité. Des bagarres éclataient régulièrement entre eux, dans les rues ou dans les nombreuses tavernes où ils traînaient lorsqu’ils étaient désœuvrés. Guillemot constata cela d’un œil inquiet, et se félicita presque de bénéficier de l’escorte du monstre qui l’avait arrêté. Pas de cracheurs de feu, de faux magiciens ni de bijoutiers à Yâdigâr : la cité était dévolue à la violence et à la guerre, et le seul commerce qu’on y faisait était celui des armes et du produit des pillages !

Le bâtiment imposant où fut conduit Guillemot cumulait plusieurs fonctions. La partie visible, sur plusieurs étages, respirait le luxe poussé à son extrême, et ressemblait à une caricature de palais oriental. La partie cachée où on l’entraîna, qui s’étendait au sous-sol sur plusieurs niveaux, s’apparentait davantage à des catacombes.

On ouvrit pour lui une épaisse porte ferrée, et on lui fit prendre un couloir humide jusqu’à une cellule dotée de lourds barreaux, où il fut jeté.

36

36 P RISONNIERS

Guillemot mit un moment à s’accoutumer à l’obscurité régnant dans la vaste pièce voûtée. Il concentra d’abord son attention sur les barreaux de la porte, puis sur les murs, épais, luisants d’humidité et couverts par endroits d’une mousse noirâtre.

Il se rendit vite compte que les possibilités d’évasion étaient nulles. A ce moment-là seulement, il s’aperçut qu’il n’était pas seul dans le cachot : dans le fond, debout ou assis sur un bat-flanc, plusieurs personnes, réparties en petits groupes, observaient en silence le nouvel arrivant.

– Quand je vous disais que Yâdigâr était un bon plan pour tous se retrouver ! lança une voix joyeuse.

Guillemot reconnut avec stupeur la voix de Romaric, qui s’avançait vers lui, suivi de silhouettes tout aussi familières.

– Romaric ! Gontrand ! Coralie ! Ambre !

En riant de joie, il se précipita dans leurs bras.

– Ça alors ! C’est formidable ! C’est formidable !

– C’est miraculeux, oui, bougonna Ambre après avoir serré Guillemot plus fort que les autres dans ses bras. Qu’est-ce qui s’est passé lors du Passage, avec la Porte ?

– Je vous expliquerai… L’essentiel, c’est que vous soyez tous sains et saufs !

– Eh bien, c’était limite, objecta Gontrand en levant le doigt. Si tu savais où j’ai atterri ! Au sommet d’une tour gigantesque qui…

– Et moi, alors ? l’interrompit Coralie, les poings sur les hanches. Tu crois que c’était mieux de se retrouver sur un radeau pourri au milieu d’immondes méduses ?

– Au milieu d’immondes méduses ! minauda Gontrand en l’imitant.

– Si je peux me permettre… tenta Romaric.

– Et notre capture par les brigands, hein ? C’était une plaisanterie, peut-être ! continua Coralie sans prêter attention à son ami.

– Parlons-en de tes brigands, répliqua Gontrand. Si je n’avais pas été là…

– Si tu n’avais pas été là ? Quelle audace ! C’est Tofann qui nous a sauvés ! Remarque, si tu t’étais mis à jouer de ta cithare, je ne dis pas…

– Du calme ! cria Guillemot pour se faire entendre. Je crois qu’on a tous beaucoup de choses à se raconter.

– Ouais, dit Ambre. Les autres peut-être, mais moi, il ne m’est rien arrivé de particulier. Rien, à part d’atroces migraines.

– Nous aussi on a la migraine… à force de t’entendre te plaindre ! la railla Romaric.

– Je vais t’en donner, moi, de bonnes raisons d’avoir la migraine ! annonça la jeune fille en s’avançant vers lui.

– Hé ! les gars, faites quelque chose ! gémit Romaric qu’Ambre avait attrapé par le col.

Guillemot se précipita vers eux, faisant mine de les séparer. Qu’il était bon de se retrouver !

L’Apprenti remarqua alors qu’un jeune garçon, habillé de couleurs vives, se tenait timidement en retrait.

– J’oubliais, corrigea Romaric en se mettant à parler ska

Voici Toti. Il ne nous lâche plus depuis notre arrivée dans la prison. Il faut dire que tous les autres sont des adultes, de plus pas très sympathiques.

– Il est très bien, ce garçon, intervint Coralie.

– On n’a jamais dit le contraire, soupira Ambre. Mais nous, on ne le dévore pas des yeux comme toi !

– C’est ce costume, il lui donne ce que vous n’avez pas : un air distingué, expliqua Coralie.

– Heu, merci, répondit Toti un brin gêné, davantage par les sourires moqueurs que lui décochaient Romaric et Gontrand que par la remarque de Coralie.

– Pourquoi es-tu là ? lui demanda Guillemot.

– J’étais serviteur dans le Palais du Seigneur Thunku. J’avais faim, j’ai volé une pomme et on m’a attrapé, dit tranquillement le prisonnier.

– C’est affreux ! s’exclama Coralie.

– Oh ! j’ai de la chance. Beaucoup de prisonniers ne savent même pas pourquoi ils sont là.

– Sais-tu ce qui va se passer pour nous ? lui demanda Romaric.

– Non. J’imagine que l’officier principal de la prison viendra vous voir quand il en aura le temps ou l’envie.

– Charmant ! commenta Ambre. Et en attendant ?

– On pourrait commencer par se raconter nos aventures, proposa de nouveau Guillemot.

– Bonne idée ! acquiesça Coralie. Allons nous asseoir dans un coin.

Guillemot, Ambre et sa sœur se dirigèrent au fond du cachot en discutant avec animation. Toti, Gontrand et Romaric les rejoignirent.

–.. Quand, après l’épisode des gorges, nous sommes arrivés tous les trois à Yâdigâr, conclut Gontrand qui, après Guillemot, Coralie et Romaric, avait entrepris le récit de ses tribulations, nous avons bien regretté de ne pas avoir écouté Tofann jusqu’au bout ! Sur ses conseils, on s’était débarrassés de nos manteaux de Virdu…

– Et vous avez bien fait ! confirma Guillemot. Les Petits Hommes ne sont pas franchement les bienvenus à Yâdigâr !

– Oui, poursuivit Gontrand, mais Tofann nous avait également suggéré de prendre avec nous quelques pierres précieuses, dérobées aux brigands ; et ça, on ne l’a pas fait. Parce qu’on ne voulait pas devenir à notre tour des voleurs. Résultat : à la porte, on n’a pas pu payer le droit d’entrée, et on s’est retrouvés au cachot, comme de vulgaires malfrats !

– A vous dégoûter de vouloir rester honnête, grommela Romaric.

– A toi, Ambre, commanda Guillemot

– Bof, moi, il ne m’est rien arrivé d’extraordinaire, avoua la jeune fille avec une moue désappointée. Je me suis retrouvée, toute seule, à côté d’une Porte, allongée dans l’herbe. Je me sentais très faible. Mes jambes n’arrivaient pas à me porter. Je me rappelle avoir pensé que ce n’était pas simple de passer d’un Monde à l’autre ! J’avais un poids sur l’estomac, la langue pâteuse…

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