Erik L'Homme - Le Seigneur Sha
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- Название:Le Seigneur Sha
- Автор:
- Издательство:Gallimard Jeunesse
- Жанр:
- Год:2013
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– Elle n’est pas seulement triste, elle est aussi tragique ! s’exclama une nouvelle fois Coralie. On dirait que ton histoire sort d’un livre de contes !
– C’est la stricte vérité pourtant, tu peux me croire, répondit Bertram.
– Ton parrain, c’est donc quelqu’un d’Ys ! On le connaît ? demanda Romaric.
– Vous non, mais Guillemot oui, dit Bertram en se tournant vers l’Apprenti.
– Gérald ! s’étrangla Guillemot, encore tout remué par l’évocation que Bertram venait de faire de son père, un Renonçant, comme le sien peut-être…
– Exact, confirma Bertram : Gérald, Maître Sorcier de la Guilde ! Il était Apprenti quand mon père était Écuyer. Il a beaucoup souffert de leur séparation, et il s’est toujours efforcé de garder le contact, malgré l’éloignement des Mondes. Heureusement pour moi… Il a été ensuite comme un deuxième père. C’est quelqu’un de vraiment très bien. Je l’aime énormément.
– Et c’est comme ça que tu t’es retrouvé Apprenti dans la Guilde… continua Guillemot.
– C’est comme ça aussi que je suis devenu Sorcier, sans l’avoir réellement mérité. Ou plutôt, sans avoir de don particulier pour la magie, malgré mes fanfaronnades !
Un silence accueillit les confidences de Bertram. Puis Guillemot lança, d’une voix pleine de gravité :
– Tout finit toujours par s’expliquer ! Merci pour ta franchise, Bertram. Je suis fier de t’avoir pour ami.
– Moi aussi, dit Romaric en serrant vigoureusement la main de Bertram. Et merci de nous avoir sortis de ce mauvais pas, sur la lande !
– Oui, tu as été formidable, confirma Coralie en l’embrassant sur la joue.
– Et puis maintenant qu’on sait pourquoi tu es bizarre, se moqua Gontrand, on attendra de savoir si tu plaisantes ou pas avant de te frapper !
– Que vas-tu faire de ton pistolet ? demanda soudain Ambre.
– Je vais le jeter dans la mer depuis les falaises, annonça Bertram sans l’ombre d’une hésitation. Ys est devenu mon seul pays, je me dois de respecter ses lois ! Et l’une d’entre elles dit : Pas d’arme à feu dans le
Monde d’Ys ! Je crois que c’est ce que mon père aurait voulu.
– Je pense que c’est une très bonne idée, s’empressa de dire Agathe en voyant avec inquiétude Ambre lorgner sur l’arme de Bertram.
XXXVI Rendez-vous
Ambre et Coralie avaient regagné Krakal, Gontrand était passé par Grum avant de rejoindre l’Académie de Musique de Tantreval, Agathe avait retrouvé sa maison de Dashtikazar, Romaric était allé directement à Bromotul et Bertram au monastère de Gifdu.
Tous avaient promis de ne souffler mot de leur aventure à personne et avaient même juré le secret sur le carnet d’Apprenti de Guillemot, ce qu’ils avaient de plus sacré sous la main. Guillemot était rentré chez lui, à Troïl, et avait passé le reste de la journée dans un état de somnolence qui lui avait valu, de la part de sa mère, quantité de remarques moqueuses au sujet des jeunes qui font trop la fête. Il avait filé dans sa chambre aussitôt le dîner terminé.
Le lendemain, il se leva encore bien fatigué. Il se prépara un bon bain chaud, et prit enfin le temps de songer à l’incroyable aventure qu’il venait de vivre avec les Korrigans.
Malgré les mauvais tours des petites créatures, l’Apprenti ne parvenait pas à être en colère. La façon de penser et de se comporter des Korrigans était trop différente de la sienne pour qu’il puisse les juger avec un cœur d’humain ! En revanche, il aurait bien aimé en savoir davantage sur la mystérieuse magie des Oghams.
Quant à ce « quelqu’un » à qui Kor Mehtar voulait le livrer… Quelqu’un à qui je ne peux rien refuser… avait avoué le roi. S’agissait-il de l’Ombre ?
Puis, tout en se séchant et en enfilant des vêtements propres, Guillemot réfléchit à l’enchantement dont Ambre était peut-être la victime. Certes, il n’avait pas vu Ambre entrer en transe, mais le comportement de son amie n’était de toute façon pas normal. Y avait-il un rapport avec les rêves étranges qu’elle lui avait décrits ?
Il secoua la tête : aucune réponse ne lui venait à l’esprit. Il quitta la salle de bains et décida de se libérer la tête avec un bon livre… Il en était au dernier chapitre de Capitaine Fracasse, l’un de ses livres préférés qu’il lisait pour la troisième fois, quand il entendit quelque chose d’étrange dans sa tête. Il crut d’abord à un étourdissement, sans doute dû aux dernières nuits trop courtes. Mais l’impression de flottement se fit plus précise. Guillemot identifia alors les mêmes signes que lorsque son Maître s’était adressé à lui directement dans sa tête !
Il soupira d’aise. Depuis leur retour de la lande, il n’avait eu aucune nouvelle de Qadehar, et cela le troublait. Il s’efforça de respirer calmement et se mit à penser très fort :
« Maître ? Maître, c’est vous ? »
Il entendit un souffle lointain. Un grognement rauque.
« Maître ? »
Guillemot commençait à s’inquiéter et se demandait ce qu’il devait faire, quand une voix qu’il aurait reconnue entre mille résonna dans son crâne.
« Guillemot… Écoute-moi. Je n’ai pas beaucoup de temps. »
« Le… Le Seigneur Sha ! »
« C’est bien moi. Je ne pourrai pas te parler longtemps. Il faut absolument que je te voie… »
Guillemot paniqua. Le Seigneur Sha reprit :
« Il faut que tu me fasses confiance. Suis mes indications à la lettre et tout se passera bien. Écoute-moi : emprunte la Porte du Monde Certain et retrouve-moi cet après-midi dans une boutique appelée L’Or des Mondes. Surtout, n’en parle à personne. A personne… »
La voix s’éteignit avant que Guillemot ait pu poser des questions. Le cœur du garçon battait à tout rompre. Voilà que le Seigneur Sha, après l’avoir poursuivi dans les souterrains de Gifdu, lui donnait rendez-vous dans le Monde Certain… C’était complètement insensé ! Il secoua la tête plusieurs fois pour être sûr de n’avoir pas rêvé.
La plus élémentaire prudence lui aurait commandé d’avertir immédiatement la Guilde et de se placer sous sa protection. Mais, aux yeux de Guillemot, la toute-puissance des Sorciers avait été singulièrement écornée depuis quelque temps, comme leur façon d’envisager la justice… Dans le monastère de Gifdu, le Seigneur Sha n’avait pas essayé de lui faire de mal. Il n’hésita pas : il prendrait le risque d’y aller seul.
En lui-même, il souhaitait ardemment que l’homme en rouge, qu’il ne parvenait pas à haïr bien qu’il ait dérobé à la Guilde Le Livre des Étoiles, lui apporte certaines réponses dont il avait absolument besoin…
Dans le cas où le Seigneur Sha lui tendrait un piège, il rédigea un mot rapide à l’attention de son Maître, qu’il glissa sous son oreiller.
Il annonça à sa mère qu’il allait se promener, puis fila en direction de Dashtikazar et, au-delà, vers la colline où avaient été construites les Portes des Deux Mondes.
Les Portes des Deux Mondes, qui ressemblaient à des portes, mais en beaucoup plus grand, permettaient de rejoindre, pour l’une le Monde Incertain, pour l’autre le Monde Certain.
Ces deux portes, sur le bois en chêne desquelles étaient fixés de nombreux Graphèmes, fonctionnaient uniquement dans un sens, pour protéger Ys des autres Mondes. Mais en cas d’urgence, il était possible de les utiliser dans les deux sens.
Les criminels d’Ys étaient envoyés en exil définitif dans le Monde Incertain pour devenir des Errants, mais les Sorciers et Chevaliers Poursuivants qui y effectuaient des missions pouvaient, eux, rentrer au Pays d’Ys. De même, les gens d’Ys qui souhaitaient vivre dans le monde réel, comme l’avait fait le père de Bertram, et peut-être celui de Guillemot, devenaient pour toujours des Renonçants ; ce qui n’empêchait pas les livres de classe d’arriver jusqu’à Ys ! Ni même un Maître Sorcier de rapatrier son filleul devenu orphelin…
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