Verne, Jules - L'île mystérieuse

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L'île mystérieuse: краткое содержание, описание и аннотация

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Avec la première quinzaine de décembre, ces travaux furent définitivement achevés, et le plateau de Grande-vue, c’est-à-dire une sorte de pentagone irrégulier ayant un périmètre de quatre milles environ, entouré d’une ceinture liquide, fut absolument à l’abri de toute agression.

Pendant ce mois de décembre, la chaleur fut très forte. Cependant les colons ne voulurent point suspendre l’exécution de leurs projets, et, comme il devenait urgent d’organiser la basse-cour, on procéda à son organisation.

Inutile de dire que, depuis la fermeture complète du plateau, maître Jup avait été mis en liberté. Il ne quittait plus ses maîtres et ne manifestait aucune envie de s’échapper. C’était un animal doux, très vigoureux pourtant, et d’une agilité surprenante. Ah ! quand il s’agissait d’escalader l’échelle de Granite-House, nul n’eût pu rivaliser avec lui. On l’employait déjà à quelques travaux : il traînait des charges de bois et charriait les pierres qui avaient été extraites du lit du Creek-Glycérine.

« Ce n’est pas encore un maçon, mais c’est déjà un singe ! » disait plaisamment Harbert, en faisant allusion à ce surnom de « singe » que les maçons donnent à leurs apprentis. Et si jamais nom fut justifié, c’était bien celui-là !

La basse-cour occupa une aire de deux cents yards carrés, qui fut choisie sur la rive sud-est du lac.

On l’entoura d’une palissade, et on construisit différents abris pour les animaux qui devaient la peupler. C’étaient des cahutes de branchages, divisées en compartiments, qui n’attendirent bientôt plus que leurs hôtes.

Les premiers furent le couple de tinamous, qui ne tardèrent pas à donner de nombreux petits. Ils eurent pour compagnons une demi-douzaine de canards, habitués des bords du lac. Quelques-uns appartenaient à cette espèce chinoise, dont les ailes s’ouvrent en éventail, et qui, par l’éclat et la vivacité de leur plumage, rivalisent avec les faisans dorés. Quelques jours après, Harbert s’empara d’un couple de gallinacés à queue arrondie et faite de longues pennes, de magnifiques « alectors », qui ne tardèrent pas à s’apprivoiser. Quant aux pélicans, aux martins-pêcheurs, aux poules d’eau, ils vinrent d’eux-mêmes au rivage de la basse-cour, et tout ce petit monde, après quelques disputes, roucoulant, piaillant, gloussant, finit par s’entendre, et s’accrut dans une proportion rassurante pour l’alimentation future de la colonie.

Cyrus Smith, voulant aussi compléter son œuvre, établit un pigeonnier dans un angle de la basse-cour.

On y logea une douzaine de ces pigeons qui fréquentaient les hauts rocs du plateau. Ces oiseaux s’habituèrent aisément à rentrer chaque soir à leur nouvelle demeure, et montrèrent plus de propension à se domestiquer que les ramiers leurs congénères, qui, d’ailleurs, ne se reproduisent qu’à l’état sauvage. Enfin, le moment était venu d’utiliser, pour la confection du linge, l’enveloppe de l’aérostat, car, quant à la garder sous cette forme et à se risquer dans un ballon à air chaud pour quitter l’île, au-dessus d’une mer pour ainsi dire sans limites, ce n’eût été admissible que pour des gens qui auraient manqué de tout, et Cyrus Smith, esprit pratique, n’y pouvait songer.

Il s’agissait donc de rapporter l’enveloppe à Granite-House, et les colons s’occupèrent de rendre leur lourd chariot plus maniable et plus léger. Mais si le véhicule ne manquait pas, le moteur était encore à trouver ! N’existait-il donc pas dans l’île quelque ruminant d’espèce indigène qui pût remplacer cheval, âne, bœuf ou vache ? C’était la question.

« En vérité, disait Pencroff, une bête de trait nous serait fort utile, en attendant que M Cyrus voulût bien construire un chariot à vapeur, ou même une locomotive, car certainement, un jour, nous aurons un chemin de fer de Granite-House au port Ballon, avec embranchement sur le mont Franklin ! »

Et l’honnête marin, en parlant ainsi, croyait ce qu’il disait ! Oh ! Imagination, quand la foi s’en mêle !

Mais, pour ne rien exagérer, un simple quadrupède attelable eût bien fait l’affaire de Pencroff, et comme la providence avait un faible pour lui, elle ne le fit pas languir. Un jour, le 23 décembre, on entendit à la fois Nab crier et Top aboyer à qui mieux mieux. Les colons, occupés aux Cheminées, accoururent aussitôt, craignant quelque fâcheux incident. Que virent-ils ? Deux beaux animaux de grande taille, qui s’étaient imprudemment aventurés sur le plateau, dont les ponceaux n’avaient pas été fermés. On eût dit deux chevaux, ou tout au moins deux ânes, mâle et femelle, formes fines, pelage isabelle, jambes et queue blanches, zébrés de raies noires sur la tête, le cou et le tronc. Ils s’avançaient tranquillement, sans marquer aucune inquiétude, et ils regardaient d’un œil vif ces hommes, dans lesquels ils ne pouvaient encore reconnaître des maîtres.

« Ce sont des onaggas ! s’écria Harbert, des quadrupèdes qui tiennent le milieu entre le zèbre et le couagga !

– Pourquoi pas des ânes ? demanda Nab.

– Parce qu’ils n’ont point les oreilles longues et que leurs formes sont plus gracieuses !

– Ânes ou chevaux, riposta Pencroff, ce sont des « moteurs », comme dirait M Smith, et, comme tels, bons à capturer ! »

Le marin, sans effrayer les deux animaux, se glissant entre les herbes jusqu’au ponceau du Creek-Glycérine, le fit basculer, et les onaggas furent prisonniers.

Maintenant, s’emparerait-on d’eux par la violence et les soumettrait-on à une domestication forcée ? Non.

Il fut décidé que, pendant quelques jours, on les laisserait aller et venir librement sur le plateau, où l’herbe était abondante, et immédiatement l’ingénieur fit construire près de la basse-cour une écurie, dans laquelle les onaggas devaient trouver, avec une bonne litière, un refuge pendant la nuit.

Ainsi donc, ce couple magnifique fut laissé entièrement libre de ses mouvements, et les colons évitèrent même de l’effrayer en s’approchant.

Plusieurs fois, cependant, les onaggas parurent éprouver le besoin de quitter ce plateau, trop restreint pour eux, habitués aux larges espaces et aux forêts profondes. On les voyait, alors, suivre la ceinture d’eau qui leur opposait une infranchissable barrière, jeter quelques braiments aigus, puis galoper à travers les herbes, et, le calme revenu, ils restaient des heures entières à considérer ces grands bois qui leur étaient fermés sans retour !

Cependant, des harnais et des traits en fibres végétales avaient été confectionnés, et quelques jours après la capture des onaggas, non seulement le chariot était prêt à être attelé, mais une route droite, ou plutôt une coupée avait été faite à travers la forêt du Far-West, depuis le coude de la Mercy jusqu’au port Ballon. On pouvait donc y conduire le chariot, et ce fut vers la fin de décembre qu’on essaya pour la première fois les onaggas.

Pencroff avait déjà assez amadoué ces animaux pour qu’ils vinssent lui manger dans la main, et ils se laissaient approcher sans difficulté, mais, une fois attelés, ils se cabrèrent, et on eut grand’peine à les contenir. Cependant ils ne devaient pas tarder à se plier à ce nouveau service, car l’onagga, moins rebelle que le zèbre, s’attelle fréquemment dans les parties montagneuses de l’Afrique australe, et on a même pu l’acclimater en Europe sous des zones relativement froides.

Ce jour-là, toute la colonie, sauf Pencroff, qui marchait à la tête de ses bêtes, monta dans le chariot et prit la route du port Ballon. Si l’on fut cahoté sur cette route à peine ébauchée, cela va sans dire ; mais le véhicule arriva sans encombre, et, le jour même, on put y charger l’enveloppe et les divers agrès de l’aérostat.

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