Verne, Jules - L'île mystérieuse
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- Название:L'île mystérieuse
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- Издательство:Bibliothèque de Skystan - Lien privé
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- Год:2011
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On fit aussi, vers cette époque, la chasse aux tortues marines, qui fréquentaient les plages du cap Mandibule. En cet endroit, la grève était hérissée de petites boursouflures, renfermant des œufs parfaitement sphériques, à coque blanche et dure, et dont l’albumine a la propriété de ne point se coaguler comme celle des œufs d’oiseaux. C’était le soleil qui se chargeait de les faire éclore, et leur nombre était naturellement très considérable, puisque chaque tortue peut en pondre annuellement jusqu’à deux cent cinquante.
« Un véritable champ d’œufs, fit observer Gédéon Spilett, et il n’y a qu’à les récolter. »
Mais on ne se contenta pas des produits, on fit aussi la chasse aux producteurs, chasse qui permit de rapporter à Granite-House une douzaine de ces chéloniens, véritablement très estimables au point de vue alimentaire. Le bouillon de tortue, relevé d’herbes aromatiques et agrémenté de quelques crucifères, attira souvent des éloges mérités à maître Nab, son préparateur.
Il faut encore citer ici une circonstance heureuse, qui permit de faire de nouvelles réserves pour l’hiver. Des saumons vinrent par bandes s’aventurer dans la Mercy et en remontèrent le cours pendant plusieurs milles. C’était l’époque à laquelle les femelles, allant rechercher des endroits convenables pour frayer, précédaient les mâles et faisaient grand bruit à travers les eaux douces. Un millier de ces poissons, qui mesuraient jusqu’à deux pieds et demi de longueur, s’engouffra ainsi dans la rivière, et il suffit d’établir quelques barrages pour en retenir une grande quantité. On en prit ainsi plusieurs centaines, qui furent salés et mis en réserve pour le temps où l’hiver, glaçant les cours d’eau, rendrait toute pêche impraticable.
Ce fut à cette époque que le très intelligent Jup fut élevé aux fonctions de valet de chambre. Il avait été vêtu d’une jaquette, d’une culotte courte en toile blanche et d’un tablier dont les poches faisaient son bonheur, car il y fourrait ses mains et ne souffrait pas qu’on vînt y fouiller. L’adroit orang avait été merveilleusement stylé par Nab, et on eût dit que le nègre et le singe se comprenaient quand ils causaient ensemble. Jup avait, d’ailleurs, pour Nab une sympathie réelle, et Nab la lui rendait. À moins qu’on n’eût besoin de ses services, soit pour charrier du bois, soit pour grimper à la cime de quelque arbre, Jup passait la plus grande partie de son temps à la cuisine et cherchait à imiter Nab en tout ce qu’il lui voyait faire. Le maître montrait, d’ailleurs, une patience et même un zèle extrême à instruire son élève, et l’élève déployait une intelligence remarquable à profiter des leçons que lui donnait son maître.
Qu’on juge donc de la satisfaction que procura un jour maître Jup aux convives de Granite-House, quand, la serviette sur le bras, il vint, sans qu’ils en eussent été prévenus, les servir à table. Adroit, attentif, il s’acquitta de son service avec une adresse parfaite, changeant les assiettes, apportant les plats, versant à boire, le tout avec un sérieux qui amusa au dernier point les colons et dont s’enthousiasma Pencroff.
« Jup, du potage !
– Jup, un peu d’agouti !
– Jup, une assiette !
– Jup ! Brave Jup ! Honnête Jup ! »
On n’entendait que cela, et Jup, sans se déconcerter jamais, répondait à tout, veillait à tout, et il hocha sa tête intelligente, quand Pencroff, refaisant sa plaisanterie du premier jour, lui dit :
« Décidément, Jup, il faudra vous doubler vos gages ! »
Inutile de dire que l’orang était alors absolument acclimaté à Granite-House, et qu’il accompagnait souvent ses maîtres dans la forêt, sans jamais manifester aucune envie de s’enfuir. Il fallait le voir, alors, marcher de la façon la plus amusante, avec une canne que Pencroff lui avait faite et qu’il portait sur son épaule comme un fusil ! Si l’on avait besoin de cueillir quelque fruit à la cime d’un arbre, qu’il était vite en haut ! Si la roue du chariot venait à s’embourber, avec quelle vigueur Jup, d’un seul coup d’épaule, la remettait en bon chemin !
« Quel gaillard ! s’écriait souvent Pencroff. S’il était aussi méchant qu’il est bon, il n’y aurait pas moyen d’en venir à bout ! »
Ce fut vers la fin de janvier que les colons entreprirent de grands travaux dans la partie centrale de l’île. Il avait été décidé que, vers les sources du Creek-Rouge, au pied du mont Franklin, serait fondé un corral, destiné à contenir les ruminants, dont la présence eût été gênante à Granite-House, et plus particulièrement ces mouflons, qui devaient fournir la laine destinée à la confection des vêtements d’hiver.
Chaque matin, la colonie, quelquefois tout entière, le plus souvent représentée seulement par Cyrus Smith, Harbert et Pencroff, se rendait aux sources du creek, et, les onaggas aidant, ce n’était plus qu’une promenade de cinq milles, sous un dôme de verdure, par cette route nouvellement tracée, qui prit le nom de « route du Corral. »
Là, un vaste emplacement avait été choisi, au revers même de la croupe méridionale de la montagne. C’était une prairie, plantée de bouquets d’arbres, située au pied même d’un contrefort qui la fermait sur un côté. Un petit rio , né sur ses pentes, après l’avoir arrosée diagonalement, allait se perdre dans le Creek-Rouge. L’herbe était fraîche, et les arbres qui croissaient çà et là permettaient à l’air de circuler librement à sa surface. Il suffisait donc d’entourer ladite prairie d’une palissade disposée circulairement, qui viendrait s’appuyer à chaque extrémité sur le contrefort, et assez élevée pour que des animaux, même les plus agiles, ne pussent la franchir. Cette enceinte pourrait contenir, en même temps qu’une centaine d’animaux à cornes, mouflons ou chèvres sauvages, les petits qui viendraient à naître par la suite.
Le périmètre du corral fut donc tracé par l’ingénieur, et on dut procéder à l’abattage des arbres nécessaires à la construction de la palissade ; mais, comme le percement de la route avait déjà nécessité le sacrifice d’un certain nombre de troncs, on les charria, et ils fournirent une centaine de pieux, qui furent solidement implantés dans le sol.
À la partie antérieure de la palissade, une entrée assez large fut ménagée et fermée par une porte à deux battants faits de forts madriers, que devaient consolider des barres extérieures.
La construction de ce corral ne demanda pas moins de trois semaines, car, outre les travaux de palissade, Cyrus Smith éleva de vastes hangars en planches, sous lesquels les ruminants pourraient se réfugier.
D’ailleurs, il avait été nécessaire d’établir ces constructions avec une extrême solidité, car les mouflons sont de robustes animaux, et leurs premières violences étaient à craindre. Les pieux, pointus à leur extrémité supérieure, qui fut durcie au feu, avaient été rendus solidaires au moyen de traverses boulonnées, et, de distance en distance, des étais assuraient la solidité de l’ensemble.
Le corral terminé, il s’agissait d’opérer une grande battue au pied du mont Franklin, au milieu des pâturages fréquentés par les ruminants. Cette opération se fit le 7 février, par une belle journée d’été, et tout le monde y prit part. Les deux onaggas, assez bien dressés déjà et montés par Gédéon Spilett et Harbert, rendirent de grands services dans cette circonstance.
La manœuvre consistait uniquement à rabattre les mouflons et les chèvres, en resserrant peu à peu le cercle de battue autour d’eux. Aussi Cyrus Smith, Pencroff, Nab, Jup se postèrent-ils en divers points du bois, tandis que les deux cavaliers et Top galopaient dans un rayon d’un demi-mille autour du corral.
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