Verne, Jules - L'île mystérieuse

Здесь есть возможность читать онлайн «Verne, Jules - L'île mystérieuse» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 2011, Издательство: Bibliothèque de Skystan - Lien privé, Жанр: Старинная литература, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'île mystérieuse: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'île mystérieuse»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

L'île mystérieuse — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'île mystérieuse», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Un domestique ! » répondit Harbert.

Et en parlant ainsi, le jeune garçon ne plaisantait pas tout à fait, car il savait le parti que l’on peut tirer de cette race intelligente des quadrumanes.

Les colons s’approchèrent alors du singe et le considérèrent attentivement. Il appartenait bien à cette espèce des anthropomorphes dont l’angle facial n’est pas sensiblement inférieur à celui des australiens et des hottentots. C’était un orang, et qui, comme tel, n’avait ni la férocité du babouin, ni l’irréflexion du macaque, ni la malpropreté du sagouin, ni les impatiences du magot, ni les mauvais instincts du cynocéphale. C’est à cette famille des anthropomorphes que se rapportent tant de traits qui indiquent chez ces animaux une intelligence quasi-humaine. Employés dans les maisons, ils peuvent servir à table, nettoyer les chambres, soigner les habits, cirer les souliers, manier adroitement le couteau, la cuiller et la fourchette, et même boire le vin… tout aussi bien que le meilleur domestique à deux pieds sans plumes. On sait que Buffon posséda un de ces singes, qui le servit longtemps comme un serviteur fidèle et zélé.

Celui qui était alors garrotté dans la salle de Granite-House était un grand diable, haut de six pieds, corps admirablement proportionné, poitrine large, tête de grosseur moyenne, angle facial atteignant soixante-cinq degrés, crâne arrondi, nez saillant, peau recouverte d’un poil poli, doux et luisant, – enfin un type accompli des anthropomorphes. Ses yeux, un peu plus petits que des yeux humains, brillaient d’une intelligente vivacité ; ses dents blanches resplendissaient sous sa moustache, et il portait une petite barbe frisée de couleur noisette.

« Un beau gars ! dit Pencroff. Si seulement on connaissait sa langue, on pourrait lui parler !

– Ainsi, dit Nab, c’est sérieux, mon maître ? Nous allons le prendre comme domestique ?

– Oui, Nab, répondit en souriant l’ingénieur. Mais ne sois pas jaloux !

– Et j’espère qu’il fera un excellent serviteur, ajouta Harbert. Il paraît jeune, son éducation sera facile, et nous ne serons pas obligés, pour le soumettre, d’employer la force, ni de lui arracher les canines, comme on fait en pareille circonstance ! Il ne peut que s’attacher à des maîtres qui seront bons pour lui.

– Et on le sera », répondit Pencroff, qui avait oublié toute sa rancune contre « les farceurs. »

Puis, s’approchant de l’orang :

« Eh bien, mon garçon, lui demanda-t-il, comment cela va-t-il ? »

L’orang répondit par un petit grognement qui ne dénotait pas trop de mauvaise humeur.

« Nous voulons donc faire partie de la colonie ? demanda le marin. Nous allons donc entrer au service de M Cyrus Smith ? »

Nouveau grognement approbateur du singe.

« Et nous nous contenterons de notre nourriture pour tout gage ? »

Troisième grognement affirmatif.

« Sa conversation est un peu monotone, fit observer Gédéon Spilett.

– Bon ! répliqua Pencroff, les meilleurs domestiques sont ceux qui parlent le moins. Et puis, pas de gages ! – entendez-vous, mon garçon ? Pour commencer, nous ne vous donnerons pas de gages, mais nous les doublerons plus tard, si nous sommes contents de vous ! »

C’est ainsi que la colonie s’accrut d’un nouveau membre, qui devait lui rendre plus d’un service.

Quant au nom dont on l’appellerait, le marin demanda qu’en souvenir d’un autre singe qu’il avait connu, il fût appelé Jupiter, et Jup par abréviation.

Et voilà comme, sans plus de façons, maître Jup fut installé à Granite-House.

CHAPITRE VII

Les colons de l’île Lincoln avaient donc reconquis leur domicile, sans avoir été obligés de suivre l’ancien déversoir, ce qui leur épargna des travaux de maçonnerie. Il était heureux, en vérité, qu’au moment où ils se disposaient à le faire, la bande de singes eût été prise d’une terreur, non moins subite qu’inexplicable, qui les avait chassés de Granite-House. Ces animaux avaient-ils donc pressenti qu’un assaut sérieux allait leur être donné par une autre voie ? C’était à peu près la seule façon d’interpréter leur mouvement de retraite.

Pendant les dernières heures de cette journée, les cadavres des singes furent transportés dans le bois, où on les enterra ; puis, les colons s’employèrent à réparer le désordre causé par les intrus, – désordre et non dégât, car s’ils avaient bouleversé le mobilier des chambres, du moins n’avaient-ils rien brisé.

Nab ralluma ses fourneaux, et les réserves de l’office fournirent un repas substantiel auquel tous firent largement honneur.

Jup ne fut point oublié, et il mangea avec appétit des amandes de pignon et des racines de rhyomes, dont il se vit abondamment approvisionné. Pencroff avait délié ses bras, mais il jugea convenable de lui laisser les entraves aux jambes jusqu’au moment où il pourrait compter sur sa résignation.

Puis, avant de se coucher, Cyrus Smith et ses compagnons, assis autour de la table, discutèrent quelques projets dont l’exécution était urgente.

Les plus importants et les plus pressés étaient l’établissement d’un pont sur la Mercy, afin de mettre la partie sud de l’île en communication avec Granite-House, puis la fondation d’un corral, destiné au logement des mouflons ou autres animaux à laine qu’il convenait de capturer.

On le voit, ces deux projets tendaient à résoudre la question des vêtements, qui était alors la plus sérieuse. En effet, le pont rendrait facile le transport de l’enveloppe du ballon, qui donnerait le linge, et le corral devait fournir la récolte de laine, qui donnerait les vêtements d’hiver.

Quant à ce corral, l’intention de Cyrus Smith était de l’établir aux sources mêmes du Creek-Rouge, là où les ruminants trouveraient des pâturages qui leur procureraient une nourriture fraîche et abondante. Déjà la route entre le plateau de Grande-vue et les sources était en partie frayée, et avec un chariot mieux conditionné que le premier, les charrois seraient plus faciles, surtout si l’on parvenait à capturer quelque animal de trait.

Mais, s’il n’y avait aucun inconvénient à ce que le corral fût éloigné de Granite-House, il n’en eût pas été de même de la basse-cour, sur laquelle Nab appela l’attention des colons. Il fallait, en effet, que les volatiles fussent à la portée du chef de cuisine, et aucun emplacement ne parut plus favorable à l’établissement de ladite basse-cour que cette portion des rives du lac qui confinait à l’ancien déversoir. Les oiseaux aquatiques y sauraient prospérer aussi bien que les autres, et le couple de tinamous, pris dans la dernière excursion, devait servir à un premier essai de domestication.

Le lendemain, – 3 novembre, – les nouveaux travaux furent commencés par la construction du pont, et tous les bras furent requis pour cette importante besogne.

Scies, haches, ciseaux, marteaux furent chargés sur les épaules des colons, qui, transformés en charpentiers, descendirent sur la grève.

Là, Pencroff fit une réflexion :

« Et si, pendant notre absence, il allait prendre fantaisie à maître Jup de retirer cette échelle qu’il nous a si galamment renvoyée hier ?

– Assujettissons-la par son extrémité inférieure », répondit Cyrus Smith.

Ce qui fut fait au moyen de deux pieux, solidement enfoncés dans le sable. Puis, les colons, remontant la rive gauche de la Mercy, arrivèrent bientôt au coude formé par la rivière.

Là, ils s’arrêtèrent, afin d’examiner si le pont ne devrait pas être jeté en cet endroit. L’endroit parut convenable. En effet, de ce point au port Ballon, découvert la veille sur la côte méridionale, il n’y avait qu’une distance de trois milles et demi, et, du pont au port, il serait aisé de frayer une route carrossable, qui rendrait les communications faciles entre Granite-House et le sud de l’île.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'île mystérieuse»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'île mystérieuse» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «L'île mystérieuse»

Обсуждение, отзывы о книге «L'île mystérieuse» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x