Verne, Jules - L'île mystérieuse

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– Harbert est bon tireur, dit le reporter, et son arc est là ! Qu’il recommence…

– Bon ! Ces singes-là sont malins ! s’écria Pencroff, et ils ne se remettront pas aux fenêtres, et nous ne pourrons pas les tuer, et quand je pense aux dégâts qu’ils peuvent commettre dans les chambres, dans le magasin…

– De la patience, répondit Cyrus Smith. Ces animaux ne peuvent nous tenir longtemps en échec !

– Je n’en serai sûr que quand ils seront à terre, répondit le marin. Et d’abord, savez-vous, Monsieur Smith, combien il y en a de douzaines, là-haut, de ces farceurs-là ? »

Il eût été difficile de répondre à Pencroff, et quant à recommencer la tentative du jeune garçon, c’était peu aisé, car l’extrémité inférieure de l’échelle avait été ramenée en dedans de la porte, et, quand on hala de nouveau sur la corde, la corde cassa et l’échelle ne retomba point.

Le cas était véritablement embarrassant. Pencroff rageait. La situation avait un certain côté comique, qu’il ne trouvait pas drôle du tout, pour sa part.

Il était évident que les colons finiraient par réintégrer leur domicile et en chasser les intrus, mais quand et comment ? Voilà ce qu’ils n’auraient pu dire. Deux heures se passèrent, pendant lesquelles les singes évitèrent de se montrer ; mais ils étaient toujours là, et trois ou quatre fois, un museau ou une patte se glissèrent par la porte ou les fenêtres, qui furent salués de coups de fusil.

« Dissimulons-nous, dit alors l’ingénieur. Peut-être les singes nous croiront-ils partis et se laisseront-ils voir de nouveau. Mais que Spilett et Harbert s’embusquent derrière les roches, et feu sur tout ce qui apparaîtra. »

Les ordres de l’ingénieur furent exécutés, et, pendant que le reporter et le jeune garçon, les deux plus adroits tireurs de la colonie, se postaient à bonne portée, mais hors de la vue des singes, Nab, Pencroff et Cyrus Smith gravissaient le plateau et gagnaient la forêt pour tuer quelque gibier, car l’heure du déjeuner était venue, et, en fait de vivres, il ne restait plus rien. Au bout d’une demi-heure, les chasseurs revinrent avec quelques pigeons de roche, que l’on fit rôtir tant bien que mal. Pas un singe n’avait reparu.

Gédéon Spilett et Harbert allèrent prendre leur part du déjeuner, pendant que Top veillait sous les fenêtres. Puis, après avoir mangé, ils retournèrent à leur poste. Deux heures plus tard, la situation ne s’était encore aucunement modifiée. Les quadrumanes ne donnaient plus aucun signe d’existence, et c’était à croire qu’ils avaient disparu ; mais ce qui paraissait le plus probable, c’est qu’effrayés par la mort de l’un d’eux, épouvantés par les détonations des armes, ils se tenaient cois au fond des chambres de Granite-House, ou même dans le magasin. Et quand on songeait aux richesses que renfermait ce magasin, la patience, tant recommandée par l’ingénieur, finissait par dégénérer en violente irritation, et, franchement, il y avait de quoi.

« Décidément, c’est trop bête, dit enfin le reporter, et il n’y a vraiment pas de raison pour que cela finisse !

– Il faut pourtant faire déguerpir ces chenapans-là ! s’écria Pencroff. Nous en viendrions bien à bout, quand même ils seraient une vingtaine, mais, pour cela, il faut les combattre corps à corps ! Ah çà ! N’y a-t-il donc pas un moyen d’arriver jusqu’à eux ?

– Si, répondit alors l’ingénieur, dont une idée venait de traverser l’esprit.

– Un ? dit Pencroff. Eh bien, c’est le bon, puisqu’il n’y en a pas d’autres ! Et quel est-il ?

– Essayons de redescendre à Granite-House par l’ancien déversoir du lac, répondit l’ingénieur.

– Ah ! Mille et mille diables ! s’écria le marin. Et je n’ai pas pensé à cela ! »

C’était, en effet, le seul moyen de pénétrer dans Granite-House, afin d’y combattre la bande et de l’expulser. L’orifice du déversoir était, il est vrai, fermé par un mur de pierres cimentées, qu’il serait nécessaire de sacrifier, mais on en serait quitte pour le refaire. Heureusement, Cyrus Smith n’avait pas encore effectué son projet de dissimuler cet orifice en le noyant sous les eaux du lac, car alors l’opération eût demandé un certain temps.

Il était déjà plus de midi, quand les colons, bien armés et munis de pics et de pioches, quittèrent les Cheminées, passèrent sous les fenêtres de Granite-House, après avoir ordonné à Top de rester à son poste, et se disposèrent à remonter la rive gauche de la Mercy, afin de gagner le plateau de Grande-vue.

Mais ils n’avaient pas fait cinquante pas dans cette direction, qu’ils entendirent les aboiements furieux du chien. C’était comme un appel désespéré.

Ils s’arrêtèrent.

« Courons ! » dit Pencroff.

Et tous de redescendre la berge à toutes jambes.

Arrivés au tournant, ils virent que la situation avait changé. En effet, les singes, pris d’un effroi subit, provoqué par quelque cause inconnue, cherchaient à s’enfuir. Deux ou trois couraient et sautaient d’une fenêtre à l’autre avec une agilité de clowns. Ils ne cherchaient même pas à replacer l’échelle, par laquelle il leur eût été facile de descendre, et, dans leur épouvante, peut-être avaient-ils oublié ce moyen de déguerpir. Bientôt, cinq ou six furent en position d’être tirés, et les colons, les visant à l’aise, firent feu. Les uns, blessés ou tués, retombèrent au dedans des chambres, en poussant des cris aigus. Les autres, précipités au dehors, se brisèrent dans leur chute, et, quelques instants après, on pouvait supposer qu’il n’y avait plus un quadrumane vivant dans Granite-House.

« Hurrah ! s’écria Pencroff, hurrah ! Hurrah !

– Pas tant de hurrahs ! dit Gédéon Spilett.

– Pourquoi ? Ils sont tous tués, répondit le marin.

– D’accord, mais cela ne nous donne pas le moyen de rentrer chez nous.

– Allons au déversoir ! répliqua Pencroff.

– Sans doute, dit l’ingénieur. Cependant, il eût été préférable… »

En ce moment, et comme une réponse faite à l’observation de Cyrus Smith, on vit l’échelle glisser sur le seuil de la porte, puis se dérouler et retomber jusqu’au sol.

« Ah ! Mille pipes ! Voilà qui est fort ! s’écria le marin en regardant Cyrus Smith.

– Trop fort ! murmura l’ingénieur, qui s’élança le premier sur l’échelle.

– Prenez garde, Monsieur Cyrus ! s’écria Pencroff, s’il y a encore quelques-uns de ces sagouins…

– Nous verrons bien », répondit l’ingénieur sans s’arrêter.

Tous ses compagnons le suivirent, et, en une minute, ils étaient arrivés au seuil de la porte.

On chercha partout. Personne dans les chambres, ni dans le magasin qui avait été respecté par la bande des quadrumanes.

« Ah çà, et l’échelle ? s’écria le marin. Quel est donc le gentleman qui nous l’a renvoyée ? »

Mais, en ce moment, un cri se fit entendre, et un grand singe, qui s’était réfugié dans le couloir, se précipita dans la salle, poursuivi par Nab.

« Ah ! Le bandit ! » s’écria Pencroff.

Et la hache à la main, il allait fendre la tête de l’animal, lorsque Cyrus Smith l’arrêta et lui dit :

« Épargnez-le, Pencroff.

– Que je fasse grâce à ce moricaud ?

– Oui ! C’est lui qui nous a jeté l’échelle ! »

Et l’ingénieur dit cela d’une voix si singulière, qu’il eût été difficile de savoir s’il parlait sérieusement ou non.

Néanmoins, on se jeta sur le singe, qui, après s’être défendu vaillamment, fut terrassé et garrotté.

« Ouf ! s’écria Pencroff. Et qu’est-ce que nous en ferons maintenant ?

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