Verne, Jules - L'île mystérieuse

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L'île mystérieuse: краткое содержание, описание и аннотация

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Gédéon Spilett proposa à ses compagnons de faire halte en cet endroit. On accepta, car la marche avait aiguisé l’appétit de chacun, et, bien que ce ne fût pas l’heure du dîner, personne ne refusa de se réconforter d’un morceau de venaison. Ce lunch devait permettre d’attendre le souper à Granite-House. Quelques minutes après, les colons, assis au pied d’un magnifique bouquet de pins maritimes, dévoraient les provisions que Nab avait tirées de son havre-sac.

L’endroit était élevé de cinquante à soixante pieds au-dessus du niveau de la mer. Le rayon de vue était donc assez étendu, et, passant par-dessus les dernières roches du cap, il allait se perdre jusque dans la baie de l’Union. Mais ni l’îlot, ni le plateau de Grande-vue n’étaient visibles et ne pouvaient l’être alors, car le relief du sol et le rideau des grands arbres masquaient brusquement l’horizon du nord.

Inutile d’ajouter que, malgré l’étendue de mer que les explorateurs pouvaient embrasser, et bien que la lunette de l’ingénieur eût parcouru point à point toute cette ligne circulaire sur laquelle se confondaient le ciel et l’eau, aucun navire ne fut aperçu. De même, sur toute cette partie du littoral qui restait encore à explorer, la lunette fut promenée avec le même soin depuis la grève jusqu’aux récifs, et aucune épave n’apparut dans le champ de l’instrument.

« Allons, dit Gédéon Spilett, il faut en prendre son parti et se consoler en pensant que nul ne viendra nous disputer la possession de l’île Lincoln !

– Mais enfin, ce grain de plomb ! dit Harbert. Il n’est pourtant pas imaginaire, je suppose !

– Mille diables, non ! s’écria Pencroff, en pensant à sa mâchelière absente.

– Alors que conclure ? demanda le reporter.

– Ceci, répondit l’ingénieur : c’est qu’il y a trois mois au plus, un navire, volontairement ou non, a atterri…

– Quoi ! Vous admettriez, Cyrus, qu’il s’est englouti sans laisser aucune trace ? s’écria le reporter.

– Non, mon cher Spilett, mais remarquez que s’il est certain qu’un être humain a mis le pied sur cette île, il ne paraît pas moins certain qu’il l’a quittée maintenant.

– Alors, si je vous comprends bien, Monsieur Cyrus, dit Harbert, le navire serait reparti ?…

– Évidemment.

– Et nous aurions perdu sans retour une occasion de nous rapatrier ? dit Nab.

– Sans retour, je le crains.

– Eh bien ! Puisque l’occasion est perdue, en route », dit Pencroff, qui avait déjà la nostalgie de Granite-House.

Mais, à peine s’était-il levé, que les aboiements de Top retentirent avec force, et le chien sortit du bois, en tenant dans sa gueule un lambeau d’étoffe souillée de boue.

Nab arracha ce lambeau de la bouche du chien.

C’était un morceau de forte toile.

Top aboyait toujours, et, par ses allées et venues, il semblait inviter son maître à le suivre dans la forêt.

« Il y a là quelque chose qui pourrait bien expliquer mon grain de plomb ! s’écria Pencroff.

– Un naufragé ! répondit Harbert.

– Blessé, peut-être ! dit Nab.

– Ou mort ! » répondit le reporter.

Et tous se précipitèrent sur les traces du chien, entre ces grands pins qui formaient le premier rideau de la forêt. À tout hasard, Cyrus Smith et ses compagnons avaient préparé leurs armes.

Ils durent s’avancer assez profondément sous bois ; mais, à leur grand désappointement, ils ne virent encore aucune empreinte de pas. Broussailles et lianes étaient intactes, et il fallut même les couper à la hache, comme on avait fait dans les épaisseurs les plus profondes de la forêt. Il était donc difficile d’admettre qu’une créature humaine eût déjà passé par là, et cependant Top allait et venait, non comme un chien qui cherche au hasard, mais comme un être doué de volonté qui suit une idée.

Après sept à huit minutes de marche, Top s’arrêta.

Les colons, arrivés à une sorte de clairière, bordée de grands arbres, regardèrent autour d’eux et ne virent rien, ni sous les broussailles, ni entre les troncs d’arbres.

« Mais qu’y a-t-il, Top ? » dit Cyrus Smith.

Top aboya avec plus de force, en sautant au pied d’un gigantesque pin.

Tout à coup, Pencroff de s’écrier :

« Ah ! bon ! Ah ! parfait !

– Qu’est-ce ? demanda Gédéon Spilett.

– Nous cherchons une épave sur mer ou sur terre !

– Eh bien ?

– Eh bien, c’est en l’air qu’elle se trouve ! »

Et le marin montra une sorte de grand haillon blanchâtre, accroché à la cime du pin, et dont Top avait rapporté un morceau tombé sur le sol.

« Mais ce n’est point là une épave ! s’écria Gédéon Spilett.

– Demande pardon ! répondit Pencroff.

– Comment ? C’est ?…

– C’est tout ce qui reste de notre bateau aérien, de notre ballon qui s’est échoué là-haut, au sommet de cet arbre ! »

Pencroff ne se trompait pas, et il poussa un hurrah magnifique, en ajoutant :

« En voilà de la bonne toile ! Voilà de quoi nous fournir de linge pendant des années ! Voilà de quoi faire des mouchoirs et des chemises ! Hein ! Monsieur Spilett, qu’est-ce que vous dites d’une île où les chemises poussent sur les arbres ? »

C’était vraiment une heureuse circonstance pour les colons de l’île Lincoln, que l’aérostat, après avoir fait son dernier bond dans les airs, fût retombé sur l’île et qu’ils eussent cette chance de le retrouver.

Ou ils garderaient l’enveloppe sous cette forme, s’ils voulaient tenter une nouvelle évasion par les airs, ou ils emploieraient fructueusement ces quelques centaines d’aunes d’une toile de coton de belle qualité, quand elle serait débarrassée de son vernis. Comme on le pense bien, la joie de Pencroff fut unanimement et vivement partagée.

Mais cette enveloppe, il fallait l’enlever de l’arbre sur lequel elle pendait, pour la mettre en lieu sûr, et ce ne fut pas un petit travail. Nab, Harbert et le marin, étant montés à la cime de l’arbre, durent faire des prodiges d’adresse pour dégager l’énorme aérostat dégonflé.

L’opération dura près de deux heures, et non seulement l’enveloppe, avec sa soupape, ses ressorts, sa garniture de cuivre, mais le filet, c’est-à-dire un lot considérable de cordages et de cordes, le cercle de retenue et l’ancre du ballon étaient sur le sol. L’enveloppe, sauf la fracture, était en bon état, et, seul, son appendice inférieur avait été déchiré.

C’était une fortune qui était tombée du ciel.

« Tout de même, Monsieur Cyrus, dit le marin, si nous nous décidons jamais à quitter l’île, ce ne sera pas en ballon, n’est-ce pas ? Ça ne va pas où on veut, les navires de l’air, et nous en savons quelque chose ! Voyez-vous, si vous m’en croyez, nous construirons un bon bateau d’une vingtaine de tonneaux, et vous me laisserez découper dans cette toile une misaine et un foc. Quant au reste, il servira à nous habiller !

– Nous verrons, Pencroff, répondit Cyrus Smith, nous verrons.

– En attendant, il faut mettre tout cela en sûreté », dit Nab. En effet, on ne pouvait songer à transporter à Granite-House cette charge de toile, de cordes, de cordages, dont le poids était considérable, et, en attendant un véhicule convenable pour les charrier, il importait de ne pas laisser plus longtemps ces richesses à la merci du premier ouragan. Les colons, réunissant leurs efforts, parvinrent à traîner le tout jusqu’au rivage, où ils découvrirent une assez vaste cavité rocheuse, que ni le vent, ni la pluie, ni la mer ne pouvaient visiter, grâce à son orientation.

« Il nous fallait une armoire, nous avons une armoire, dit Pencroff ; mais comme elle ne ferme pas à clef, il sera prudent d’en dissimuler l’ouverture. Je ne dis pas cela pour les voleurs à deux pieds, mais pour les voleurs à quatre pattes ! »

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