Verne, Jules - L'île mystérieuse

Здесь есть возможность читать онлайн «Verne, Jules - L'île mystérieuse» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 2011, Издательство: Bibliothèque de Skystan - Lien privé, Жанр: Старинная литература, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'île mystérieuse: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'île mystérieuse»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

L'île mystérieuse — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'île mystérieuse», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Pencroff et Harbert se hâtèrent aussitôt de chercher un endroit propice pour y établir un campement. Les derniers arbres de la forêt du Far-West venaient mourir à cette pointe, et, parmi eux, le jeune garçon reconnut d’épais bouquets de bambous.

« Bon ! dit-il, voilà une précieuse découverte.

– Précieuse ? répondit Pencroff.

– Sans doute, reprit Harbert. Je ne te dirai point, Pencroff, que l’écorce de bambou, découpée en latte flexible, sert à faire des paniers ou des corbeilles ; que cette écorce, réduite en pâte et macérée, sert à la fabrication du papier de Chine ; que les tiges fournissent, suivant leur grosseur, des cannes, des tuyaux de pipe, des conduites pour les eaux ; que les grands bambous forment d’excellents matériaux de construction, légers et solides, et qui ne sont jamais attaqués par les insectes. Je n’ajouterai même pas qu’en sciant les entre-nœuds de bambous et en conservant pour le fond une portion de la cloison transversale qui forme le nœud, on obtient ainsi des vases solides et commodes qui sont fort en usage chez les chinois ! Non ! Cela ne te satisferait point. Mais…

– Mais ?…

– Mais je t’apprendrai, si tu l’ignores, que, dans l’Inde, on mange ces bambous en guise d’asperges.

– Des asperges de trente pieds ! s’écria le marin. Et elles sont bonnes ?

– Excellentes, répondit Harbert. Seulement, ce ne sont point des tiges de trente pieds que l’on mange, mais bien de jeunes pousses de bambous.

– Parfait, mon garçon, parfait ! répondit Pencroff.

– J’ajouterai aussi que la moelle des tiges nouvelles, confite dans du vinaigre, forme un condiment très apprécié.

– De mieux en mieux, Harbert.

– Et enfin que ces bambous exsudent entre leurs nœuds une liqueur sucrée, dont on peut faire une très agréable boisson.

– Est-ce tout ? demanda le marin.

– C’est tout !

– Et ça ne se fume pas, par hasard ?

– Ça ne se fume pas, mon pauvre Pencroff ! »

Harbert et le marin n’eurent pas à chercher longtemps un emplacement favorable pour passer la nuit. Les rochers du rivage – très divisés, car ils devaient être violemment battus par la mer sous l’influence des vents du sud-ouest – présentaient des cavités qui devaient leur permettre de dormir à l’abri des intempéries de l’air. Mais, au moment où ils se disposaient à pénétrer dans une de ces excavations, de formidables rugissements les arrêtèrent.

« En arrière ! s’écria Pencroff. Nous n’avons que du petit plomb dans nos fusils, et des bêtes qui rugissent si bien s’en soucieraient comme d’un grain de sel ! »

Et le marin, saisissant Harbert par le bras, l’entraîna à l’abri des roches, au moment où un magnifique animal se montrait à l’entrée de la caverne.

C’était un jaguar, d’une taille au moins égale à celle de ses congénères d’Asie, c’est-à-dire qu’il mesurait plus de cinq pieds de l’extrémité de la tête à la naissance de la queue. Son pelage fauve était relevé par plusieurs rangées de taches noires régulièrement ocellées et tranchait avec le poil blanc de son ventre. Harbert reconnut là ce féroce rival du tigre, bien autrement redoutable que le couguar, qui n’est que le rival du loup !

Le jaguar s’avança et regarda autour de lui, le poil hérissé, l’œil en feu, comme s’il n’eût pas senti l’homme pour la première fois. En ce moment, le reporter tournait les hautes roches, et Harbert, s’imaginant qu’il n’avait pas aperçu le jaguar, allait s’élancer vers lui ; mais Gédéon Spilett lui fit un signe de la main et continua de marcher. Il n’en était pas à son premier tigre, et, s’avançant jusqu’à dix pas de l’animal, il demeura immobile, la carabine à l’épaule, sans qu’un de ses muscles tressaillît.

Le jaguar, ramassé sur lui-même, fondit sur le chasseur, mais, au moment où il bondissait, une balle le frappait entre les deux yeux, et il tombait mort.

Harbert et Pencroff se précipitèrent vers le jaguar. Nab et Cyrus Smith accoururent de leur côté, et ils restèrent quelques instants à contempler l’animal, étendu sur le sol, dont la magnifique dépouille ferait l’ornement de la grande salle de Granite-House.

« Ah ! Monsieur Spilett ! Que je vous admire et que je vous envie ! s’écria Harbert dans un accès d’enthousiasme bien naturel.

– Bon ! mon garçon, répondit le reporter, tu en aurais fait autant.

– Moi ! un pareil sang-froid ! …

– Figure-toi, Harbert, qu’un jaguar est un lièvre, et tu le tireras le plus tranquillement du monde.

– Voilà ! répondit Pencroff. Ce n’est pas plus malin que cela !

– Et maintenant, dit Gédéon Spilett, puisque ce jaguar a quitté son repaire, je ne vois pas, mes amis, pourquoi nous ne l’occuperions pas pendant la nuit ?

– Mais d’autres peuvent revenir ! dit Pencroff.

– Il suffira d’allumer un feu à l’entrée de la caverne, dit le reporter, et ils ne se hasarderont pas à en franchir le seuil.

– À la maison des jaguars, alors ! » répondit le marin en tirant après lui le cadavre de l’animal.

Les colons se dirigèrent vers le repaire abandonné, et là, tandis que Nab dépouillait le jaguar, ses compagnons entassèrent sur le seuil une grande quantité de bois sec, que la forêt fournissait abondamment.

Mais Cyrus Smith, ayant aperçu le bouquet de bambous, alla en couper une certaine quantité, qu’il mêla au combustible du foyer.

Cela fait, on s’installa dans la grotte, dont le sable était jonché d’ossements ; les armes furent chargées à tout hasard, pour le cas d’une agression subite ; on soupa, et puis, le moment de prendre du repos étant venu, le feu fut mis au tas de bois empilé À l’entrée de la caverne. Aussitôt, une véritable pétarade d’éclater dans l’air ! C’étaient les bambous, atteints par la flamme, qui détonaient comme des pièces d’artifice !

Rien que ce fracas eût suffi à épouvanter les fauves les plus audacieux !

Et ce moyen de provoquer de vives détonations, ce n’était pas l’ingénieur qui l’avait inventé, car, suivant Marco Polo, les tartares, depuis bien des siècles, l’emploient avec succès pour éloigner de leurs campements les fauves redoutables de l’Asie centrale.

CHAPITRE V

Cyrus Smith et ses compagnons dormirent comme d’innocentes marmottes dans la caverne que le jaguar avait si poliment laissée à leur disposition. Au soleil levant, tous étaient sur le rivage, à l’extrémité même du promontoire, et leurs regards se portaient encore vers cet horizon, qui était visible sur les deux tiers de sa circonférence. Une dernière fois, l’ingénieur put constater qu’aucune voile, aucune carcasse de navire n’apparaissaient sur la mer, et la longue-vue n’y put découvrir aucun point suspect.

Rien, non plus, sur le littoral, du moins dans la partie rectiligne qui formait la côte sud du promontoire sur une longueur de trois milles, car, au delà, une échancrure des terres dissimulait le reste de la côte, et même, de l’extrémité de la presqu’île Serpentine, on ne pouvait apercevoir le cap Griffe, caché par de hautes roches.

Restait donc le rivage méridional de l’île à explorer. Or, tenterait-on d’entreprendre immédiatement cette exploration et lui consacrerait-on cette journée du 2 novembre ?

Ceci ne rentrait pas dans le projet primitif. En effet, lorsque la pirogue fut abandonnée aux sources de la Mercy, il avait été convenu qu’après avoir observé la côte ouest, on reviendrait la reprendre, et que l’on retournerait à Granite-House par la route de la Mercy. Cyrus Smith croyait alors que le rivage occidental pouvait offrir refuge, soit à un bâtiment en détresse, soit à un navire en cours régulier de navigation ; mais, du moment que ce littoral ne présentait aucun atterrage, il fallait chercher sur celui du sud de l’île ce qu’on n’avait pu trouver sur celui de l’ouest.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'île mystérieuse»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'île mystérieuse» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «L'île mystérieuse»

Обсуждение, отзывы о книге «L'île mystérieuse» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x