Verne, Jules - L'île mystérieuse
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- Название:L'île mystérieuse
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- Издательство:Bibliothèque de Skystan - Lien privé
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- Год:2011
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L’avis de l’ingénieur était sage. En effet, la pirogue n’aurait pu contenir les objets probablement renfermés dans cette caisse, qui devait être pesante, puisqu’il avait fallu la « soulager » au moyen de deux barils vides. Donc, mieux valait la remorquer ainsi jusqu’au rivage de Granite-House.
Et maintenant, d’où venait cette épave ? C’était là une importante question. Cyrus Smith et ses compagnons regardèrent attentivement autour d’eux et parcoururent le rivage sur un espace de plusieurs centaines de pas. Nul autre débris ne leur apparut.
La mer fut observée également. Harbert et Nab montèrent sur un roc élevé, mais l’horizon était désert. Rien en vue, ni un bâtiment désemparé, ni un navire à la voile.
Cependant, il y avait eu naufrage, ce n’était pas douteux. Peut-être même cet incident se rattachait-il à l’incident du grain de plomb ? Peut-être des étrangers avaient-ils atterri sur un autre point de l’île ? Peut-être y étaient-ils encore ? Mais la réflexion que firent naturellement les colons, c’est que ces étrangers ne pouvaient être des pirates malais, car l’épave avait évidemment une provenance soit américaine, soit européenne.
Tous revinrent auprès de la caisse, qui mesurait cinq pieds de long sur trois de large. Elle était en bois de chêne, très soigneusement fermée, et recouverte d’une peau épaisse que maintenaient des clous de cuivre. Les deux grosses barriques, hermétiquement bouchées, mais qu’on sentait vides au choc, adhéraient à ses flancs au moyen de fortes cordes, nouées de nœuds que Pencroff reconnut aisément pour des « nœuds marins. » Elle paraissait être dans un parfait état de conservation, ce qui s’expliquait par ce fait, qu’elle s’était échouée sur une grève de sable et non sur des récifs. On pouvait même affirmer, en l’examinant bien, que son séjour dans la mer n’avait pas été long, et aussi que son arrivée sur ce rivage était récente. L’eau ne semblait point avoir pénétré au dedans, et les objets qu’elle contenait devaient être intacts.
Il était évident que cette caisse avait été jetée par-dessus le bord d’un navire désemparé, courant vers l’île, et que, dans l’espérance qu’elle arriverait à la côte, où ils la retrouveraient plus tard, des passagers avaient pris la précaution de l’alléger au moyen d’un appareil flottant.
« Nous allons remorquer cette épave jusqu’à Granite-House, dit l’ingénieur, et nous en ferons l’inventaire ; puis, si nous découvrons sur l’île quelques survivants de ce naufrage présumé, nous la remettrons à ceux auxquels elle appartient. Si nous ne retrouvons personne…
– Nous la garderons pour nous ! s’écria Pencroff. Mais, pour dieu, qu’est-ce qu’il peut bien y avoir là dedans ! »
La marée commençait déjà à atteindre l’épave, qui devait évidemment flotter au plein de la mer. Une des cordes qui attachaient les barils fut en partie déroulée et servit d’amarre pour lier l’appareil flottant au canot. Puis, Pencroff et Nab creusèrent le sable avec leurs avirons, afin de faciliter le déplacement de la caisse, et bientôt l’embarcation, remorquant la caisse, commença à doubler la pointe, à laquelle fut donné le nom de pointe de l’épave ( flotson-point ). La remorque était lourde, et les barils suffisaient à peine à soutenir la caisse hors de l’eau. Aussi le marin craignait-il à chaque instant qu’elle ne se détachât et ne coulât par le fond. Mais, heureusement, ses craintes ne se réalisèrent pas, et une heure et demie après son départ-il avait fallut tout ce temps pour franchir cette distance de trois milles-la pirogue accostait le rivage devant Granite-House.
Canot et épave furent alors halés sur le sable, et, comme la mer se retirait déjà, ils ne tardèrent pas à demeurer à sec. Nab avait été prendre des outils pour forcer la caisse, de manière à ne la détériorer que le moins possible, et on procéda à son inventaire.
Pencroff ne chercha point à cacher qu’il était extrêmement ému.
Le marin commença par détacher les deux barils, qui, étant en fort bon état, pourraient être utilisés, cela va sans dire. Puis, les serrures furent forcées au moyen d’une pince, et le couvercle se rabattit aussitôt. Une seconde enveloppe en zinc doublait l’intérieur de la caisse, qui avait été évidemment disposée pour que les objets qu’elle renfermait fussent, en toutes circonstances, à l’abri de l’humidité.
« Ah ! s’écria Nab, est-ce que ce seraient des conserves qu’il y a là dedans !
– J’espère bien que non, répondit le reporter.
– Si seulement il y avait… dit le marin à mi-voix.
– Quoi donc ? Lui demanda Nab, qui l’entendit.
– Rien ! »
La chape de zinc fut fendue dans toute sa largeur, puis rabattue sur les côtés de la caisse, et, peu à peu, divers objets de nature très différente furent extraits et déposés sur le sable. À chaque nouvel objet, Pencroff poussait de nouveaux hurrahs, Harbert battait des mains, et Nab dansait… comme un nègre. Il y avait là des livres qui auraient rendu Harbert fou de joie, et des ustensiles de cuisine que Nab eût couverts de baisers !
Du reste, les colons eurent lieu d’être extrêmement satisfaits, car cette caisse contenait des outils, des armes, des instruments, des vêtements, des livres, et en voici la nomenclature exacte, telle qu’elle fut portée sur le carnet de Gédéon Spilett :
Outils : 3 couteaux à plusieurs lames.
2 haches de bûcheron.
2 haches de charpentier.
Outils : 3 rabots.
2 herminettes.
1 besaiguë.
6 ciseaux à froid.
2 limes.
3 marteaux.
3 vrilles.
2 tarières.
10 sacs de clous et de vis.
3 scies de diverses grandeurs.
Outils : 2 boîtes d’aiguilles.
Armes : 2 fusils à pierre.
2 fusils à capsule.
2 carabines à inflammation centrale.
5 coutelas.
4 sabres d’abordage.
2 barils de poudre pouvant contenir chacun vingt-cinq livres.
12 boîtes d’amorces fulminantes.
Instruments : 1 sextant 1 jumelle.
Instruments : 1 longue-vue.
1 boîte de compas.
1 boussole de poche.
1 thermomètre de fahrenheit 1 baromètre anéroïde.
1 boîte renfermant tout un appareil photographique, objectif, plaques, produits chimiques, etc.
Vêtements : 2 douzaines de chemises d’un tissu particulier qui ressemblait à de la laine, mais dont l’origine était évidemment végétale.
3 douzaines de bas de même tissu.
Ustensiles : 1 coquemar en fer.
6 casseroles de cuivre étamé.
3 plats de fer.
10 couverts d’aluminium.
2 bouilloires.
1 petit fourneau portatif.
6 couteaux de table.
Livres : 1 bible contenant l’ ancien et le nouveau testament .
1 atlas.
1 dictionnaire des divers idiomes polynésiens.
1 dictionnaire des sciences naturelles, en six volumes.
3 rames de papier blanc.
2 registres à pages blanches.
« Il faut avouer, dit le reporter, après que l’inventaire eut été achevé, que le propriétaire de cette caisse était un homme pratique ! Outils, armes, instruments, habits, ustensiles, livres, rien n’y manque ! On dirait vraiment qu’il s’attendait à faire naufrage et qu’il s’y était préparé d’avance !
– Rien n’y manque, en effet, murmura Cyrus Smith d’un air pensif.
– Et à coup sûr, ajouta Harbert, le bâtiment qui portait cette caisse et son propriétaire n’était pas un pirate malais !
– À moins, dit Pencroff, que ce propriétaire n’eût été fait prisonnier par des pirates…
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