Verne, Jules - L'île mystérieuse

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– Non ! Cent fois non ! Mille fois non ! s’écria le marin en se levant de table. Il n’y a pas d’autres hommes que nous sur l’île Lincoln ! Que diable !

L’île n’est pas grande, et, si elle eût été habitée, nous aurions bien aperçu déjà quelques-uns de ses habitants !

– Le contraire, en effet, serait bien étonnant, dit Harbert.

– Mais il serait bien plus étonnant, je suppose, fit observer le reporter, que ce pécari fût né avec un grain de plomb dans le corps !

– À moins, dit sérieusement Nab, que Pencroff n’ait eu…

– Voyez-vous cela, Nab, riposta Pencroff. J’aurais, sans m’en être aperçu, depuis tantôt cinq ou six mois, un grain de plomb dans la mâchoire ! Mais où se serait-il caché ? Ajouta le marin, en ouvrant la bouche de façon à montrer les magnifiques trente-deux dents qui la garnissaient. Regarde bien, Nab, et si tu trouves une dent creuse dans ce râtelier-là, je te permets de lui en arracher une demi-douzaine !

– L’hypothèse de Nab est inadmissible, en effet, répondit Cyrus Smith, qui, malgré la gravité de ses pensées, ne put retenir un sourire. Il est certain qu’un coup de fusil a été tiré dans l’île, depuis trois mois au plus. Mais je serais porté à admettre que les êtres quelconques qui ont atterri sur cette côte n’y sont que depuis très peu de temps ou qu’ils n’ont fait qu’y passer, car si, à l’époque à laquelle nous explorions l’île du haut du mont Franklin, elle eût été habitée, nous l’aurions vu ou nous aurions été vus. Il est donc probable que, depuis quelques semaines seulement, des naufragés ont été jetés par une tempête sur un point de la côte. Quoi qu’il en soit, il nous importe d’être fixés sur ce point.

– Je pense que nous devrons agir prudemment, dit le reporter.

– C’est mon avis, répondit Cyrus Smith, car il est malheureusement à craindre que ce ne soient des pirates malais qui aient débarqué sur l’île !

– Monsieur Cyrus, demanda le marin, ne serait-il pas convenable, avant d’aller à la découverte, de construire un canot qui nous permît, soit de remonter la rivière, soit au besoin de contourner la côte ? Il ne faut pas se laisser prendre au dépourvu.

– Votre idée est bonne, Pencroff, répondit l’ingénieur, mais nous ne pouvons attendre. Or, il faudrait au moins un mois pour construire un canot…

– Un vrai canot, oui, répondit le marin, mais nous n’avons pas besoin d’une embarcation destinée à tenir la mer, et, en cinq jours au plus, je me fais fort de construire une pirogue suffisante pour naviguer sur la Mercy.

– En cinq jours, s’écria Nab, fabriquer un bateau ?

– Oui, Nab, un bateau à la mode indienne.

– En bois ? demanda le nègre d’un air peu convaincu.

– En bois, répondit Pencroff, ou plutôt en écorce. Je vous répète, Monsieur Cyrus, qu’en cinq jours l’affaire peut être enlevée !

– En cinq jours, soit ! répondit l’ingénieur.

– Mais d’ici là, nous ferons bien de nous garder sévèrement ! dit Harbert.

– Très sévèrement, mes amis, répondit Cyrus Smith, et je vous prierai de borner vos excursions de chasse aux environs de Granite-House. »

Le dîner finit moins gaiement que n’avait espéré Pencroff.

Ainsi donc, l’île était ou avait été habitée par d’autres que par les colons. Depuis l’incident du grain de plomb, c’était un fait désormais incontestable, et une pareille révélation ne pouvait que provoquer de vives inquiétudes chez les colons.

Cyrus Smith et Gédéon Spilett, avant de se livrer au repos, s’entretinrent longuement de ces choses.

Ils se demandèrent si, par hasard, cet incident n’aurait pas quelque connexité avec les circonstances inexplicables du sauvetage de l’ingénieur et autres particularités étranges qui les avaient déjà frappés à plusieurs reprises. Cependant, Cyrus Smith, après avoir discuté le pour et le contre de la question, finit par dire :

« En somme, voulez-vous connaître mon opinion, mon cher Spilett ?

– Oui, Cyrus.

– Eh bien, la voici : si minutieusement que nous explorions l’île, nous ne trouverons rien ! »

Dès le lendemain, Pencroff se mit à l’ouvrage. Il ne s’agissait pas d’établir un canot avec membrure et bordage, mais tout simplement un appareil flottant, à fond plat, qui serait excellent pour la navigation de la Mercy, surtout aux approches de ses sources, où l’eau présenterait peu de profondeur. Des morceaux d’écorce, cousus l’un à l’autre, devaient suffire à former la légère embarcation, et au cas où, par suite d’obstacles naturels, un portage deviendrait nécessaire, elle ne serait ni lourde, ni encombrante.

Pencroff comptait former la suture des bandes d’écorce au moyen de clous rivés, et assurer, avec leur adhérence, le parfait étanchement de l’appareil.

Il s’agissait donc de choisir des arbres dont l’écorce, souple et tenace, se prêtât à ce travail.

Or, précisément, le dernier ouragan avait abattu une certaine quantité de douglas, qui convenaient parfaitement à ce genre de construction. Quelques-uns de ces sapins gisaient à terre, et il n’y avait plus qu’à les écorcer, mais ce fut là le plus difficile, vu l’imperfection des outils que possédaient les colons. En somme, on en vint à bout.

Pendant que le marin, secondé par l’ingénieur, s’occupait ainsi, sans perdre une heure, Gédéon Spilett et Harbert ne restèrent pas oisifs. Ils s’étaient faits les pourvoyeurs de la colonie. Le reporter ne pouvait se lasser d’admirer le jeune garçon, qui avait acquis une adresse remarquable dans le maniement de l’arc ou de l’épieu.

Harbert montrait aussi une grande hardiesse, avec beaucoup de ce sang-froid que l’on pourrait justement appeler « le raisonnement de la bravoure. » Les deux compagnons de chasse, tenant compte, d’ailleurs, des recommandations de Cyrus Smith, ne sortaient plus d’un rayon de deux milles autour de Granite-House, mais les premières rampes de la forêt fournissaient un tribut suffisant d’agoutis, de cabiais, de kangourous, de pécaris, etc., et si le rendement des trappes était peu important depuis que le froid avait cessé, du moins la garenne donnait-elle son contingent accoutumé, qui eût pu nourrir toute la colonie de l’île Lincoln.

Souvent, pendant ces chasses, Harbert causait avec Gédéon Spilett de cet incident du grain de plomb, et des conséquences qu’en avait tirées l’ingénieur, et un jour – c’était le 26 octobre-il lui dit :

« Mais, Monsieur Spilett, ne trouvez-vous pas très extraordinaire que si quelques naufragés ont débarqué sur cette île, ils ne se soient pas encore montrés du côté de Granite-House ?

– Très étonnant, s’ils y sont encore, répondit le reporter, mais pas étonnant du tout, s’ils n’y sont plus !

– Ainsi, vous pensez que ces gens-là ont déjà quitté l’île ? Reprit Harbert.

– C’est plus que probable, mon garçon, car si leur séjour s’y fût prolongé, et surtout s’ils y étaient encore, quelque incident eût fini par trahir leur présence.

– Mais s’ils ont pu repartir, fit observer le jeune garçon, ce n’étaient pas des naufragés ?

– Non, Harbert, ou, tout au moins, ils étaient ce que j’appellerai des naufragés provisoires. Il est très possible, en effet, qu’un coup de vent les ait jetés sur l’île, sans avoir désemparé leur embarcation, et que, le coup de vent passé, ils aient repris la mer.

– Il faut avouer une chose, dit Harbert, c’est que M Smith a toujours paru plutôt redouter que désirer la présence d’êtres humains sur notre île.

– En effet, répondit le reporter, il ne voit guère que des malais qui puissent fréquenter ces mers, et ces gentlemen-là sont de mauvais chenapans qu’il est bon d’éviter.

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