Verne, Jules - L'île mystérieuse
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- Название:L'île mystérieuse
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- Издательство:Bibliothèque de Skystan - Lien privé
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- Год:2011
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– À une quinzaine de pieds, au plus, répondit Harbert.
– Et la marée était basse, à ce moment ?
– Oui, Monsieur Cyrus.
– Eh bien, répondit l’ingénieur, ce que la tortue ne pouvait faire sur le sable, il se peut qu’elle l’ait fait dans l’eau. Elle se sera retournée quand le flux l’a reprise, et elle aura tranquillement regagné la haute mer.
– Ah ! Maladroits que nous sommes ! s’écria Nab.
– C’est précisément ce que j’avais eu l’honneur de vous dire ! » répondit Pencroff.
Cyrus Smith avait donné cette explication, qui était admissible sans doute. Mais était-il bien convaincu de la justesse de cette explication ? On n’oserait l’affirmer.
CHAPITRE II
Le 29 octobre, le canot d’écorce était entièrement achevé. Pencroff avait tenu sa promesse, et une sorte de pirogue, dont la coque était membrée au moyen de baguettes flexibles de crejimba, avait été construite en cinq jours. Un banc à l’arrière, un second banc au milieu, pour maintenir l’écartement, un troisième banc à l’avant, un plat-bord pour soutenir les tolets de deux avirons, une godille pour gouverner, complétaient cette embarcation, longue de douze pieds, et qui ne pesait pas deux cents livres. Quant à l’opération du lancement, elle fut extrêmement simple. La légère pirogue fut portée sur le sable, à la lisière du littoral, devant Granite-House, et le flot montant la souleva.
Pencroff, qui sauta aussitôt dedans, la manœuvra à la godille, et put constater qu’elle était très convenable pour l’usage qu’on en voulait faire.
« Hurrah ! s’écria le marin, qui ne dédaigna pas de célébrer ainsi son propre triomphe. Avec cela, on ferait le tour…
– Du monde ? demanda Gédéon Spilett.
– Non, de l’île. Quelques cailloux pour lest, un mât sur l’avant, et un bout de voile que M Smith nous fabriquera un jour, et on ira loin ! Eh bien ! Monsieur Cyrus, et vous, Monsieur Spilett, et vous, Harbert, et toi, Nab, est-ce que vous ne venez pas essayer notre nouveau bâtiment ? Que diable ! Il faut pourtant voir s’il peut nous porter tous les cinq ! »
En effet, c’était une expérience à faire. Pencroff, d’un coup de godille, ramena l’embarcation près de la grève par un étroit passage que les roches laissaient entre elles, et il fut convenu qu’on ferait, ce jour même, l’essai de la pirogue, en suivant le rivage jusqu’à la première pointe où finissaient les rochers du sud. Au moment d’embarquer, Nab s’écria :
« Mais il fait pas mal d’eau, ton bâtiment, Pencroff !
– Ce n’est rien, Nab, répondit le marin. Il faut que le bois s’étanche ! Dans deux jours il n’y paraîtra plus, et notre pirogue n’aura pas plus d’eau dans le ventre qu’il n’y en a dans l’estomac d’un ivrogne. Embarquez ! »
On s’embarqua donc, et Pencroff poussa au large.
Le temps était magnifique, la mer calme comme si ses eaux eussent été contenues dans les rives étroites d’un lac, et la pirogue pouvait l’affronter avec autant de sécurité que si elle eût remonté le tranquille courant de la Mercy. Des deux avirons, Nab prit l’un, Harbert l’autre, et Pencroff resta à l’arrière de l’embarcation, afin de la diriger à la godille.
Le marin traversa d’abord le canal et alla raser la pointe sud de l’îlot. Une légère brise soufflait du sud. Point de houle, ni dans le canal, ni au large. Quelques longues ondulations que la pirogue sentait à peine, car elle était lourdement chargée, gonflaient régulièrement la surface de la mer. On s’éloigna environ d’un demi-mille de la côte, de manière à apercevoir tout le développement du mont Franklin.
Puis, Pencroff, virant de bord, revint vers l’embouchure de la rivière. La pirogue suivit alors le rivage, qui, s’arrondissant jusqu’à la pointe extrême, cachait toute la plaine marécageuse des Tadornes.
Cette pointe, dont la distance se trouvait accrue par la courbure de la côte, était environ à trois milles de la Mercy. Les colons résolurent d’aller à son extrémité et de ne la dépasser que du peu qu’il faudrait pour prendre un aperçu rapide de la côte jusqu’au cap Griffe.
Le canot suivit donc le littoral à une distance de deux encablures au plus, en évitant les écueils dont ces atterrages étaient semés et que la marée montante commençait à couvrir. La muraille allait en s’abaissant depuis l’embouchure de la rivière jusqu’à la pointe. C’était un amoncellement de granits, capricieusement distribués, très différents de la courtine, qui formaient le plateau de Grande-vue, et d’un aspect extrêmement sauvage.
On eût dit qu’un énorme tombereau de roches avait été vidé là. Point de végétation sur ce saillant très aigu qui se prolongeait à deux milles en avant de la forêt, et cette pointe figurait assez bien le bras d’un géant qui serait sorti d’une manche de verdure.
Le canot, poussé par les deux avirons, avançait sans peine. Gédéon Spilett, le crayon d’une main, le carnet de l’autre, dessinait la côte à grands traits.
Nab, Pencroff et Harbert causaient en examinant cette partie de leur domaine, nouvelle à leurs yeux, et, à mesure que la pirogue descendait vers le sud, les deux caps Mandibule paraissaient se déplacer et fermer plus étroitement la baie de l’Union.
Quant à Cyrus Smith, il ne parlait pas, il regardait, et, à la défiance qu’exprimait son regard, il semblait toujours qu’il observât quelque contrée étrange.
Cependant, après trois quarts d’heure de navigation, la pirogue était arrivée presque à l’extrémité de la pointe, et Pencroff se préparait à la doubler, quand Harbert, se levant, montra une tache noire, en disant :
« Qu’est-ce que je vois donc là-bas sur la grève ? »
Tous les regards se portèrent vers le point indiqué.
« En effet, dit le reporter, il y a quelque chose. On dirait une épave à demi enfoncée dans le sable.
– Ah ! s’écria Pencroff, je vois ce que c’est !
– Quoi donc ? demanda Nab.
– Des barils, des barils, qui peuvent être pleins ! répondit le marin.
– Au rivage, Pencroff ! » dit Cyrus Smith.
En quelques coups d’aviron, la pirogue atterrissait au fond d’une petite anse, et ses passagers sautaient sur la grève.
Pencroff ne s’était pas trompé. Deux barils étaient là, à demi enfoncés dans le sable, mais encore solidement attachés à une large caisse qui, soutenue par eux, avait ainsi flotté jusqu’au moment où elle était venue s’échouer sur le rivage.
« Il y a donc eu un naufrage dans les parages de l’île ? demanda Harbert.
– Évidemment, répondit Gédéon Spilett.
– Mais qu’y a-t-il dans cette caisse ? s’écria Pencroff avec une impatience bien naturelle. Qu’y a-t-il dans cette caisse ? Elle est fermée, et rien pour en briser le couvercle ! Eh bien, à coups de pierre alors… »
Et le marin, soulevant un bloc pesant, allait enfoncer une des parois de la caisse, quand l’ingénieur, l’arrêtant :
« Pencroff, lui dit-il, pouvez-vous modérer votre impatience pendant une heure seulement ?
– Mais, Monsieur Cyrus, songez donc ! Il y a peut-être là-dedans tout ce qui nous manque !
– Nous le saurons, Pencroff, répondit l’ingénieur, mais croyez-moi, ne brisez pas cette caisse, qui peut nous être utile. Transportons-la à Granite-House, où nous l’ouvrirons plus facilement et sans la briser. Elle est toute préparée pour le voyage, et, puisqu’elle a flotté jusqu’ici, elle flottera bien encore jusqu’à l’embouchure de la rivière.
– Vous avez raison, Monsieur Cyrus, et j’avais tort, répondit le marin, mais on n’est pas toujours maître de soi ! »
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