Verne, Jules - L'île mystérieuse
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- Название:L'île mystérieuse
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- Издательство:Bibliothèque de Skystan - Lien privé
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- Год:2011
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– Il n’est pas impossible, Monsieur Spilett, reprit Harbert, que nous retrouvions, un jour ou l’autre, des traces de leur débarquement, et peut-être serons-nous fixés à cet égard ?
– Je ne dis pas non, mon garçon. Un campement abandonné, un feu éteint, peuvent nous mettre sur la voie, et c’est ce que nous chercherons dans notre exploration prochaine. »
Le jour où les deux chasseurs causaient ainsi, ils se trouvaient dans une portion de la forêt voisine de la Mercy, remarquable par des arbres de toute beauté. Là, entre autres, s’élevaient, à une hauteur de près de deux cents pieds au-dessus du sol, quelques-uns de ces superbes conifères auxquels les indigènes donnent le nom de « kauris » dans la Nouvelle-Zélande.
« Une idée, Monsieur Spilett, dit Harbert. Si je montais à la cime de l’un de ces kauris, je pourrais peut-être observer le pays dans un rayon assez étendu ?
– L’idée est bonne, répondit le reporter, mais pourras-tu grimper jusqu’au sommet de ces géants-là ?
– Je vais toujours essayer », répondit Harbert.
Le jeune garçon, agile et adroit, s’élança sur les premières branches, dont la disposition rendait assez facile l’escalade du kauri , et, en quelques minutes, il était arrivé à sa cime, qui émergeait de cette immense plaine de verdure que formaient les ramures arrondies de la forêt. De ce point élevé, le regard pouvait s’étendre sur toute la portion méridionale de l’île, depuis le cap Griffe, au sud-est, jusqu’au promontoire du Reptile, au sud-ouest. Dans le nord-ouest se dressait le mont Franklin, qui masquait un grand quart de l’horizon.
Mais Harbert, du haut de son observatoire, pouvait précisément observer toute cette portion encore inconnue de l’île, qui avait pu donner ou donnait refuge aux étrangers dont on soupçonnait la présence.
Le jeune garçon regarda avec une attention extrême. Sur la mer d’abord, rien en vue. Pas une voile, ni à l’horizon, ni sur les atterrages de l’île.
Toutefois, comme le massif des arbres cachait le littoral, il était possible qu’un bâtiment, surtout un bâtiment désemparé de sa mâture, eût accosté la terre de très près, et, par conséquent, fût invisible pour Harbert. Au milieu des bois du Far-West, rien non plus. La forêt formait un impénétrable dôme, mesurant plusieurs milles carrés, sans une clairière, sans une éclaircie. Il était même impossible de suivre le cours de la Mercy et de reconnaître le point de la montagne dans lequel elle prenait sa source.
Peut-être d’autres creeks couraient-ils vers l’ouest, mais rien ne permettait de le constater.
Mais, du moins, si tout indice de campement échappait à Harbert, ne pouvait-il surprendre dans l’air quelque fumée qui décelât la présence de l’homme ? L’atmosphère était pure, et la moindre vapeur s’y fût nettement détachée sur le fond du ciel.
Pendant un instant, Harbert crut voir une légère fumée monter dans l’ouest, mais une observation plus attentive lui démontra qu’il se trompait. Il regarda avec un soin extrême, et sa vue était excellente… non, décidément, il n’y avait rien.
Harbert redescendit au pied du kauri , et les deux chasseurs revinrent à Granite-House. Là, Cyrus Smith écouta le récit du jeune garçon, secoua la tête et ne dit rien. Il était bien évident qu’on ne pourrait se prononcer sur cette question qu’après une exploration complète de l’île.
Le surlendemain, – 28 octobre, – un autre incident se produisit, dont l’explication devait encore laisser à désirer. En rôdant sur la grève, à deux milles de Granite-House, Harbert et Nab furent assez heureux pour capturer un magnifique échantillon de l’ordre des chélonées. C’était une tortue franche du genre mydase, dont la carapace offrait d’admirables reflets verts.
Harbert aperçut cette tortue qui se glissait entre les roches pour gagner la mer.
« À moi, Nab, à moi ! » cria-t-il.
Nab accourut.
« Le bel animal ! dit Nab, mais comment nous en emparer ?
– Rien n’est plus aisé, Nab, répondit Harbert. Nous allons retourner cette tortue sur le dos, et elle ne pourra plus s’enfouir. Prenez votre épieu et imitez-moi. »
Le reptile, sentant le danger, s’était retiré entre sa carapace et son plastron. On ne voyait plus ni sa tête, ni ses pattes, et il était immobile comme un roc.
Harbert et Nab engagèrent alors leurs bâtons sous le sternum de l’animal, et, unissant leurs efforts, ils parvinrent, non sans peine, à le retourner sur le dos. Cette tortue, qui mesurait trois pieds de longueur, devait peser au moins quatre cents livres.
« Bon ! s’écria Nab, voilà qui réjouira l’ami Pencroff ! » en effet, l’ami Pencroff ne pouvait manquer d’être réjoui, car la chair de ces tortues, qui se nourrissent de zostères, est extrêmement savoureuse. En ce moment, celle-ci ne laissait plus entrevoir que sa tête petite, aplatie, mais très élargie postérieurement par de grandes fosses temporales, cachées sous une voûte osseuse.
« Et maintenant, que ferons-nous de notre gibier ? dit Nab. Nous ne pouvons pas le traîner à Granite-House !
– Laissons-le ici, puisqu’il ne peut se retourner, répondit Harbert, et nous reviendrons le reprendre avec le chariot.
– C’est entendu. »
Toutefois, pour plus de précaution, Harbert prit le soin, que Nab jugeait superflu, de caler l’animal avec de gros galets. Après quoi, les deux chasseurs revinrent à Granite-House, en suivant la grève que la marée, basse alors, découvrait largement.
Harbert, voulant faire une surprise à Pencroff, ne lui dit rien du « superbe échantillon des chélonées »
Qu’il avait retourné sur le sable ; mais deux heures après, Nab et lui étaient de retour, avec le chariot, à l’endroit où ils l’avaient laissé. Le « superbe échantillon des chélonées » n’y était plus.
Nab et Harbert se regardèrent d’abord, puis ils regardèrent autour d’eux. C’était pourtant bien à cette place que la tortue avait été laissée. Le jeune garçon retrouva même les galets dont il s’était servi, et, par conséquent, il était sûr de ne pas se tromper.
« Ah çà ! dit Nab, ça se retourne donc, ces bêtes-là ?
– Il paraît, répondit Harbert, qui n’y pouvait rien comprendre et regardait les galets épars sur le sable.
– Eh bien, c’est Pencroff qui ne sera pas content !
– Et c’est M Smith qui sera peut-être bien embarrassé pour expliquer cette disparition ! pensa Harbert.
– Bon, fit Nab, qui voulait cacher sa mésaventure, nous n’en parlerons pas.
– Au contraire, Nab, il faut en parler », répondit Harbert.
Et tous deux, reprenant le chariot, qu’ils avaient inutilement amené, revinrent à Granite-House.
Arrivé au chantier, où l’ingénieur et le marin travaillaient ensemble, Harbert raconta ce qui s’était passé.
« Ah ! Les maladroits ! s’écria le marin. Avoir laissé échapper cinquante potages au moins !
– Mais, Pencroff, répliqua Nab, ce n’est pas notre faute si la bête s’est enfuie, puisque je te dis que nous l’avions retournée !
– Alors, vous ne l’aviez pas assez retournée ! riposta plaisamment l’intraitable marin.
– Pas assez ! » s’écria Harbert.
Et il raconta qu’il avait pris soin de caler la tortue avec des galets.
« C’est donc un miracle ! répliqua Pencroff.
– Je croyais, Monsieur Cyrus, dit Harbert, que les tortues, une fois placées sur le dos, ne pouvaient se remettre sur leurs pattes, surtout quand elles étaient de grande taille ?
– Cela est vrai, mon enfant, répondit Cyrus Smith.
– Alors, comment a-t-il pu se faire… ?
– À quelle distance de la mer aviez-vous laissé cette tortue ? demanda l’ingénieur, qui, ayant suspendu son travail, réfléchissait à cet incident.
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