Erik L'Homme - A Comme Association T1 - La pâle lumière des ténèbres
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- Название:A Comme Association T1 - La pâle lumière des ténèbres
- Автор:
- Издательство:Gallimard Jeunesse
- Жанр:
- Год:2010
- ISBN:9782075013666
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
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– Je suis désolé, je ne vous avais pas vue.
Mme Deglu est la présidente de l’Amicale des joueuses de bingo. Une personnalité, à l’échelle du bâtiment en tout cas. Une vieille peau, aurait dit Jean-Lu. Un dragon, aurait ajouté Romu. Je crois que même Walter l’évite.
– C’est une tentative d’assassinat !
– Allons, madame Deglu, je dis en la conduisant dehors par le bras. Je vous le répète, c’est tout à fait accidentel.
— Accidentel ou pas, ce n’est pas une façon d’ouvrir les portes. Le directeur de votre centre de rééducation pour jeunes voyous va en entendre parler, croyez-moi !
– J’en suis sûr, madame Deglu, je soupire en l’abandonnant sur le trottoir.
Où j’en étais, déjà ? Ah oui : une lueur impitoyable dans le regard.
Devant la porte du local, je laisse tomber mes manières de cow-boy et je me contente de frapper poliment. Je ne sais pas comment les sorts puissants apposés sur le seuil auraient répondu à un coup de pied, même parfaitement légitime.
Clic. Je pousse la porte.
Premier obstacle : mademoiselle Rose. J’hésite à me mettre à quatre pattes pour passer discrètement devant son bureau. Mais en émettant l’hypothèse (probable) qu’elle m’entende malgré tout, elle me trouverait à genoux et ce serait embarrassant.
J’opte pour un passage rapide, une course en direction de l’ascenseur.
Deuxième obstacle : l’ascenseur lui-même. Par chance il est déjà à l’étage, sous le seau et le balai, au fond du placard. Je me rue à l’intérieur. Mademoiselle Rose, pour une raison ou une autre, n’a pas bloqué le mécanisme, ce qu’elle peut faire depuis son bureau. J’en profite et glisse entre les murs jusque dans les entrailles de l’immeuble.
Troisième obstacle : pas de troisième obstacle. Le Sphinx se trouve quelque part dans l’armurerie, prêt à subir les foudres de mon juste courroux.
Je parcours les travées et finis par dénicher l’armurier en train de (surprise) s’occuper d’un papillon de la taille d’une mouette (j’exagère mais je suis très remonté).
Il se retourne et me dévisage.
– Tiens ! Tu as survécu aux hordes de vampires, on dirait.
L’expression imperturbable de sa figure couturée me refroidit quelque peu. Pas suffisamment pour m’empêcher de sortir la bombe lacrymogène de ma besace et la jeter à ses pieds.
– Ce n’est pas grâce à vous ! Il n’y avait pas d’ail, là-dedans, seulement de l’après-rasage. J’ai aspergé un vampire avec une simple lotion ! J’ai failli y passer… Par votre faute !
J’ai presque hurlé la dernière phrase.
Il plonge son regard dans le mien. Je me raidis. Mais au lieu de la lueur glacée ou, au contraire, incendiaire à laquelle je m’attendais, j’y découvre une certaine bonhomie.
Plus effrayant encore : comme une once d’intérêt.
– Bah, je me suis peut-être trompé en remplissant le réservoir. Tu n’as pas vérifié ton arsenal avant de partir en mission ?
Comment retourner une situation en une seule phrase…
– Non, je suis bien obligé de répondre.
– C’est une erreur que tu ne commettras plus, j’en suis sûr. Tu voulais autre chose ?
Le tout dit avec une douceur confinant à la gentillesse. Je me sens totalement désarmé. C’est malin !
Ma colère s’évanouit.
– Rien d’autre, je dis, penaud. Euh, je suis désolé. Je me suis emporté contre vous, alors que c’est moi qui suis en tort.
– Aucune importance, répond-il en s’intéressant de nouveau à son gigantesque papillon. Le principal, c’est que tu t’en sois sorti.
Je ne sais plus quoi faire. Je me dandine d’un pied sur l’autre.
– C’est gentil.
– Bah, quand on vient de se faire salement engueuler comme toi, on a droit à un peu de réconfort.
Là, ça fait tilt.
Je me dis tout à coup que j’ai raté un truc. Un truc important.
– Engueulé ?
Le Sphinx me dévisage.
– Tu n’es pas encore passé voir Walter ? À ta place, ajoute-t-il en secouant la tête et en levant les yeux au plafond, je ne le ferais pas attendre trop longtemps.
La douche froide. Avant d’être armurier, le Sphinx a sûrement été responsable d’une cellule de dégrisement.
Je tourne les talons, la tête basse.
– N’oublie pas de ramasser la bombe. Il y a une poubelle à côté de l’ascenseur.
Je m’exécute docilement.
– Ah, dit-il pour terminer, la prochaine fois que tu te sers dans le magasin, je veux une liste détaillée de tout ce que tu emportes.
C’est Waterloo. La défaite totale. Le bison coléreux transformé en zombie recalé.
Je traîne les pieds jusqu’à l’ascenseur.
Mademoiselle Rose m’accueille dans son bureau avec un regard plein de reproches.
– Il y a des toilettes au bout du couloir principal, pas la peine de descendre à l’armurerie. J’imagine que c’est pour ça que tu étais si pressé et que tu es passé devant moi sans me dire bonjour.
– Bonjour Rose, je soupire. Non, ce n’était pas pour… Aucune importance. Il paraît que Walter veut me voir ?
Elle hoche la tête, se lève et me fait signe de la suivre.
– Entrez ! hurle Walter en réponse à ses toc-toc sur la porte.
– Jasper est arrivé, dit-elle en s’effaçant pour me laisser passer.
– JASPER ! DIEUX DU CIEL ! SOMBRE IDIOT !
J’hésite à avancer davantage. Le niveau de décibels me paraît déjà insupportable où je me trouve. Heureusement, Walter prend le temps de respirer et passe d’un rouge violacé à un rouge cramoisi.
– Assois-toi.
J’obtempère aussitôt.
– Quand je pense qu’hier matin je ne tarissais pas d’éloges sur toi ! Sur ta discrétion ! Ton sens de la retenue ! Ta capacité à gérer les situations dans le strict respect du règlement !
– Monsieur, c’est ce que j’ai essayé…
– Silence ! rugit-il en s’épongeant le front.
Je remarque alors seulement sa cravate moutarde tranchant sur une chemise bleu néon tachée de sueur.
– L’article neuf, Jasper ! Tu crois qu’il s’adresse aux gamins qui jouent avec des allumettes ? Bon sang, c’est clair pourtant : l’odeur de soufre annule la mission ! Répète après moi : l’odeur de soufre annule la mission !
Je répète après lui.
– Alors pourquoi, Jasper, pourquoi ? gémit-il comme si je venais de le blesser personnellement.
– Ben disons que quand j’ai senti l’odeur du soufre, il était trop tard. J’étais à l’intérieur d’un cercle pentaclite et…
– Je ne veux pas entendre tes excuses ! Le règlement, c’est le règlement !
– J’ai quand même mis en fuite un démon, terrassé un vampire et résolu le mystère que vous m’aviez confié ! je réponds en haussant le ton, indigné par tant d’ingratitude.
– Un démon !
Il souffle comme s’il allait succomber à une attaque.
– Un démon, continue-t-il, un démon !
Il soupire.
– Qu’est-ce que je vais bien pouvoir dire au Bureau, moi ? Que j’envoie des stagiaires irresponsables combattre des démons ?
Il me fixe comme s’il venait de découvrir ma présence dans son bureau.
– Tu es encore là ? Tu devrais être chez Rose, en train de lui dicter ton rapport !
Je m’empresse de lui obéir. Pas assez vite, hélas.
– J’oubliais, ajoute encore Walter : pas de nouvelle mission pendant deux semaines. Tu as besoin de te reposer et de te remettre les idées en place.
– Deux semaines ? je hoquette, complètement pris par surprise. Mais qu’est-ce que je vais faire pendant…
– Des étoiles en pâte à sel et des boules en papier mâché pour décorer ton sapin de Noël, répond Walter agacé sans relever la tête. Qu’est-ce que j’en sais, moi ? Ce n’est pas mon problème.
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