Agnès Martin-Lugand - La vie est facile, ne t'inquiète pas

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La vie est facile, ne t'inquiète pas: краткое содержание, описание и аннотация

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« Alors que j’étais inconsolable, il m’avait mise sur le chemin du deuil de mon mari. J’avais fini par me sentir libérée de lui aussi. J’étais prête à m’ouvrir aux autres. » Depuis son retour d’Irlande, Diane a tourné la page sur son histoire tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l’aide de son ami Félix, elle s’est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire. C’est là, aux
son havre de paix, qu’elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné et surtout il comprend son refus d’être mère à nouveau. Car Diane sait qu’elle ne se remettra jamais de la perte de sa fille.
Pourtant, un événement inattendu va venir tout bouleverser : les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé, vont s’effondrer les unes après les autres.
Aura-t-elle le courage d’accepter un autre chemin ?
Agnès Martin-Lugand est l’auteur des best-sellers
et
. Le premier s’est vendu à plus de 300 000 exemplaires en France et sera bientôt adapté au cinéma.
en est la suite.

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— Allez, on boit un coup ! proposa Félix.

Il sortit du champagne d’un frigo, fit sauter le bouchon et me tendit la bouteille en me regardant droit dans les yeux.

— Ça te rappelle quelque chose ?

— Jamais je n’oublierai cette soirée ! lui répondis-je, des larmes plein les yeux.

— Ne t’inquiète pas, ce soir, c’est soft… J’ai pensé qu’Edward n’apprécierait pas de te voir débarquer avec trois grammes dans le sang.

Je bus une grande rasade au goulot, et lui tendis la bouteille. D’un signe de tête, Félix me désigna Frédéric, qui refusa. Félix s’approcha de lui.

— Tu veux faire partie de la famille ? Tu acceptes et tu la boucles !

Ils se défièrent du regard ; l’espace de quelques secondes, j’eus le sentiment d’être de trop. Ç’allait être explosif entre eux… Frédéric but à son tour et tendit la bouteille à Félix qui retourna derrière son bar. Elle fut sifflée en deux temps, trois mouvements.

— Je vais vous laisser en tête à tête. À demain, dit-il à Félix.

Je l’accompagnai à l’extérieur.

— Je te les confie, me contentai-je de lui dire.

— Ils seront tous entre de bonnes mains.

— Je te fais confiance.

— À bientôt, Diane…

Félix m’attendait, assis sur le bar, une nouvelle bouteille à la main. Je grimpai à côté de lui, et posai la tête sur son épaule.

— Je ne peux pas te parler, Diane. C’est trop dur…

— Ce n’est pas grave.

— Par contre, je vais te payer des coups sur le compte de mon nouveau patron.

Nous passâmes la soirée assis l’un à côté de l’autre, à vider les bouteilles, nous tenant la main parfois, transformant Les Gens en aquarium géant avec les cigarettes que nous enchaînions les unes après les autres. Félix m’écrasait régulièrement contre lui. Et puis il finit par ouvrir la bouche pour une demande qui me bouleversa :

— Ne prends pas le panneau photos, laisse-le-moi.

— Il a toujours été à toi. Tu vas le mettre dans ton appart ?

— Non, il reste ici. J’ai négocié avec le patron : je lui ai expliqué que sans Colin, Clara et toi, il n’y aurait pas de Gens heureux…

Une heure et une bouteille plus tard, je montrai les premiers signes de fatigue.

— Va te coucher, me dit-il. Une grande journée t’attend demain, tu retrouves tes hommes. Avant, j’ai une dernière chose à faire.

Il prit un tabouret, et l’emporta près de la porte. Il grimpa dessus pour décrocher la clochette.

— Tu ne peux pas partir sans un souvenir…

Je craquai et me jetai dans ses bras en laissant couler toutes les larmes retenues ces derniers jours. Félix me broya entre ses bras.

— Je n’ai pas le courage de t’accompagner à l’aéroport, demain.

— De toute façon, je ne veux pas que tu viennes.

Nous murmurions.

— À quelle heure est ton taxi ?

— 7 heures.

— Laisse les clés dans le studio. Ferme une dernière fois.

Il se redressa, m’attrapa par les épaules, planta ses yeux dans les miens.

— Salut, Diane !

— Félix…

Il me lâcha et sortit dans la nuit. Un dernier regard à travers la vitrine, il disparut… Du plat de la main, je m’essuyai les joues avant d’attraper mon trousseau dans ma poche. Première étape : donner un tour de clé. Deuxième : retourner l’ardoise. Troisième : glisser dans la vitrine l’annonce « changement de propriétaire ». Quatrième et dernière : éteindre les lumières. L’éclairage des lampadaires me permettait de voir comme en plein jour dans mon café. Ici, j’avais tout choisi avec Colin, c’était une part de moi, même si je l’avais dénigrée un temps — trop long —, j’avais grandi dans cet endroit. Lorsque je reviendrais — si je revenais un jour —, je ne reconnaîtrais plus les lieux ; il y aurait nécessairement du changement, le nouveau patron avait un caractère bien trempé, il voudrait mettre sa patte… Normal, je n’avais pas mon mot à dire. Je longeai les étagères, débordant de livres : bien rangés, prêts à être dévorés. Puis j’allai derrière mon comptoir, je caressai le bois : propre, brillant. J’alignai quelques verres sortis du rang. Je refis la pile de cahiers de comptes et de commandes, et repositionnai le panneau photos. Enfin, je m’arrêtai devant le percolateur, je souris en me remémorant le jour où j’avais fait un scandale à Félix, incapable de le nettoyer correctement. J’eus envie de me faire couler un café, je renonçai ; je savais que je ne l’apprécierais pas, ça sentirait le réchauffé. Je préférais ne pas me souvenir de mon dernier, cela resterait un moment flou, suspendu dans le temps, avec en bruit de fond les clients, le rire de Félix, la rue. Il était temps ; je passai par l’arrière pour rejoindre l’escalier de l’immeuble. Sur le seuil de la pièce, je fermai les yeux en respirant profondément l’odeur de livres, de café et de bois. Des flashs, des bribes de souvenirs traversèrent mon esprit, je fermai la porte sans rouvrir les yeux, en me concentrant sur le grincement des gonds. Malgré tous mes efforts, ils n’avaient jamais cessé de grincer. Le clac de la serrure me fit hoqueter : c’était fini. Les Gens heureux lisent et boivent du café allaient vivre sans moi…

Épilogue

Plus de trois mois que je vivais à Mulranny. Chaque jour, j’y étais davantage chez moi. Ma vie me semblait désormais simple, naturelle, je ne me posais plus de questions, je prenais le temps de vivre, sans regret. Je pensais régulièrement aux Gens, ce serait mentir de dire que je n’avais jamais de pincements au cœur, mais cela passait très vite ; l’idée d’ouvrir une petite librairie faisait son bonhomme de chemin dans ma tête… Mais rien ne pressait.

J’étais au téléphone avec Félix. Impossible d’en placer une ! Il ressassait, ruminait les réactions, les faits et gestes de Frédéric qui le faisait mariner depuis des jours et des jours. Mon meilleur ami était mordu, et c’était bien la première fois que ça lui arrivait ; il avait tout de l’ado vivant son premier amour.

— Je n’en peux plus, je te jure… hier soir, j’étais convaincu qu’il allait enfin passer à l’action… et rien, il m’a planté devant la porte de chez moi !

— Et pourquoi tu ne fais pas le premier pas ?

— Bah, j’ose pas…

Je levai les yeux au ciel en étouffant un fou rire.

— Ne te fous pas de ma gueule !

— C’est plus fort que moi, désolée…

La porte d’entrée claqua dans mon dos, je regardai par-dessus mon épaule ; Edward rentrait de son reportage, trempé des pieds à la tête. Il lâcha lourdement son sac de matériel, balança son caban en bougonnant. Puis il me remarqua et s’avança vers moi, le visage toujours fermé. Arrivé devant le canapé, il se pencha et m’embrassa la tempe en soupirant. Dans mon oreille, il murmura « Félix ? », je hochai la tête. Il esquissa un sourire en coin.

— Eh ! Diane, je t’ai perdue ou quoi ? vociféra Félix dans le téléphone.

— Excuse-moi, Edward vient de rentrer…

— OK… j’ai compris… je te rappelle demain.

Il me raccrocha au nez et je laissai tomber mon téléphone à côté de moi. Edward n’avait toujours pas bougé, les mains de chaque côté de mon corps, appuyées au dossier du canapé.

— Je vais vraiment finir par penser que je lui fais peur… Il coupe vos conversations dès qu’il sait que je suis là.

— Non… il veut nous laisser tranquilles… Et puis, je l’ai presque tous les jours au téléphone, alors…

Edward me fit taire d’un baiser.

— Bonjour, me dit-il en éloignant ses lèvres des miennes.

— Je ne t’ai pas entendu partir ce matin… ç’a été, ta journée ?

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