Marc Levy - Une autre idée du bonheur
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- Название:Une autre idée du bonheur
- Автор:
- Издательство:ROBERT LAFFONT
- Жанр:
- Год:2014
- ISBN:нет данных
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– Quelle heure est-il ? demanda Milly en ouvrant les paupières.
– Cinq heures trente.
– Où sommes-nous ?
– Quelque part en Oklahoma, j'ai roulé prudemment.
– Je vais vous relayer, vous devez être épuisée.
Agatha avait l'habitude des nuits blanches et se sentait encore vaillante. Elle s'arrêterait dès qu'elle trouverait un endroit où prendre un café.
Elles dépassèrent un panneau annonçant la proximité de Tulsa. Milly le suivit du regard en écarquillant les yeux.
– Nous n'avons même pas dépassé Tulsa ? Vous avez roulé à vingt à l'heure ?
– Je t'ai dit que j'avais été prudente. Cela étant, j'avais l'impression d'aller beaucoup plus vite, répondit Agatha, et puis avec la nuit, je crois que je me suis un peu perdue en route. Enfin, l'important est que nous soyons arrivées quelque part. Dis donc, tu as roupillé pendant tout le trajet, tu ne vas pas m'engueuler en plus !
Agatha se gara devant un fast-food et fit un grand sourire à sa voisine.
– Une bonne gaufre et un jus de chaussette, ça te dit ?
– Ce que vous pouvez m'énerver par moments ! jura Milly. Vous n'avez pas idée à quel point vous pouvez m'énerver !
– Si, si, ne t'inquiète pas, parfois, je m'énerve moi-même toute seule, alors je te comprends parfaitement. Allez viens, un petit déjeuner te calmera peut-être.
*
Quint se réveilla aux premières lueurs du jour. Il enfila sa robe de chambre et alla frapper à la chambre de Tom. N'entendant pas de réponse, il ouvrit la porte et ne trouva qu'un lit défait. Il se précipita au rez-de-chaussée, entra dans la salle à manger déserte, passa la tête dans le salon et se dirigea d'un pas rapide vers le vestibule. La chaîne de sûreté pendait le long de la porte et Quint comprit que son invité lui avait faussé compagnie.
– Et merde ! grommela-t-il.
Le majordome arriva dans son dos.
– Tu es bien matinal.
– Désolé, répondit Quint, je ne voulais pas te réveiller.
– Il est parti ?
– Oui, et je ne sais pas quand.
– J'ai entendu le moteur d'une voiture il y a une demi-heure.
– J'espère ne pas avoir fait une erreur, soupira Quint.
– Je ne sais pas de quoi tu parles, mais si tu as agi de bonne foi, tu n'as rien à te reprocher. Je suppose que la soirée d'hier aura le mérite de nourrir nos conversations dans les jours à venir. En attendant, je vais aller préparer le petit déjeuner. Une dernière chose, ton amie a chapardé un cadre en argent, il faudra trouver une excuse.
– Quel cadre ?
– Celui qui se trouvait sur le bureau du patron, je serais étonné qu'il ne s'en rende pas compte.
Quint esquissa un sourire.
– Une amie qui se réfugie sous ton toit profite de ta générosité pour nous voler et cela te fait sourire ?
– Un cadre en argent n'est pas grand-chose, et le monde lui devait deux ou trois choses.
*
Comme chaque matin, le juge Clayton sortit faire quelques pas dans son jardin afin d'examiner la taille de ses haies. Satisfait, il alla prendre son petit déjeuner dans sa cuisine.
Après avoir lavé son assiette, il monta faire sa toilette, enfila un costume, noua sa cravate devant le miroir de sa chambre et examina la tenue qui lui semblait convenir à la tâche qui l'attendait.
Il alla ensuite s'installer à son bureau, ouvrit son carnet d'adresses et attendit que la pendule affiche 8 heures. Au premier son du carillon, il appela l'antenne du FBI de Philadelphie. Pendant que l'opératrice le faisait patienter, il but une gorgée de thé.
– Juge Clayton à l'appareil, dit-il à son interlocuteur. J'ai le regret de vous informer d'une évasion au centre correctionnel du comté. Je viens seulement d'en prendre connaissance et je voulais vous communiquer les éléments du dossier, vous avez de quoi noter ?
*
Milly trempa ses lèvres dans sa tasse et fit une moue de dégoût.
– Si tu avais connu le café qu'on nous servait en prison, tu prendrais celui-ci pour un pur arabica. Je te préviens, la gaufre est immangeable, ajouta Agatha en portant sa fourchette à la bouche.
– Où allons-nous aujourd'hui ?
– Pas très loin, à Woodward. Nous y serons avant l'heure du déjeuner, ensuite nous franchirons la frontière du Texas.
– Et qu'allons-nous faire à Woodward ?
– Rendre visite à quelqu'un.
– Le contraire m'aurait surprise.
Agatha fouilla sa poche et posa une voiture miniature sur la table.
– Un petit cadeau, pour te remercier.
– De quoi ? demanda Milly en prenant la voiture dans ses mains.
– De la guitare. Je n'ai pas eu l'occasion de te dire combien cela me touche. Tu as fait une folie, mais ça me touche énormément.
– Elle ressemble à mon Oldsmobile, répondit Milly en faisant rouler le jouet sur la table.
– C'est pour ça que je l'ai choisie.
– Où l'avez-vous achetée ?
– Je l'ai volée au Christmas Center, mais c'est un cadeau quand même.
– Elle est très jolie, dit Milly.
– Je suis heureuse qu'elle te plaise et j'espère t'énerver un peu moins.
– À qui allons-nous rendre visite ?
– Elle s'appelle Vera, mais cette fois, c'est elle qui viendra à nous, nous avons eu chaud hier soir ; le danger se rapproche d'heure en heure et il est encore trop tôt.
– Trop tôt pour quoi ?
– Pour qu'on m'arrête.
– Alors pourquoi courir autant de risques pour saluer des amis et les quitter aussitôt ? À quoi bon s'obstiner à rouler vers l'ouest ? Fonçons vers le sud, nous pourrions être ce soir à la frontière mexicaine.
– Où je me présenterais sans passeport ?
– J'ai grandi à Santa Fe, il n'y a pas une piste ou un sentier que je ne connaisse pas ; la frontière, je vous la fais traverser les doigts dans le nez.
– Et si on se fait prendre, tu vas en prison, pas question !
– Je peux vous déposer près d'un point de passage, si c'est ce qui vous inquiète.
– Et à quoi ressemblerait ma vie une fois de l'autre côté ?
– Vous seriez libre. Si l'argent vous manque au début, je pourrais vous en envoyer.
Agatha regarda Milly au fond des yeux.
– Et pourquoi ferais-tu cela ?
– Parce que j'en ai envie.
– C'est très généreux de ta part, mais je ne peux pas. En revanche, quand nous arriverons à Woodward, je te demanderai un dernier petit service.
*
Elles reprirent la route et Agatha s'offrit un léger somme jusqu'à Enid.
– Tu comptes avoir des enfants un jour ? demanda-t-elle en s'étirant.
– Je peux savoir d'où sort cette question ? répliqua Milly en rigolant.
– Tu pouvais me répondre simplement par oui ou par non.
– Je n'en sais rien.
– Quand tu t'endors auprès de Frank, tu as envie d'un enfant de lui ?
– Vous n'allez pas recommencer ?
– Tu m'as répondu.
– Je ne vous ai rien répondu du tout, et puis ça me regarde.
– Moi, vois-tu, si j'avais été libre, je ne me serais pas posé la question une seconde. Et si la vie m'en avait offert la possibilité, j'aurais voulu un enfant de l'homme que j'aimais.
– Mais vous n'avez jamais vécu au quotidien avec lui, alors ce ne sont que de belles paroles.
– Tu peux faire ta peste si ce que je te dis te dérange, mais une femme sait ce genre de choses, même si elle ne veut pas se l'avouer.
– Cet homme que vous avez aimé, vous ne l'avez jamais revu ?
– Si, au parloir, au début de ma captivité. Je me souviens de chacune de ses visites, elles étaient le seul instant où je me sentais en vie... et celui où je rêvais de mourir. Un jour, je lui ai demandé de ne plus jamais revenir.
– Pourquoi ?
– Pourquoi, pourquoi, pourquoi ! Toi aussi tu m'agaces avec tes pourquoi stupides. J'étais une femme en prison, lui un homme libre, combien de temps se serait écoulé avant qu'il ne succombe aux charmes d'une autre ? J'ai préféré devancer le moment où il serait venu me l'avouer. Maintenant, changeons de sujet. Quand nous arriverons à Woodward, tu me déposeras dans un café et puis tu iras au collège. Tu demanderas à parler à Vera Nelson, elle y enseigne ; tu lui diras que j'ai besoin de la voir et tu la conduiras jusqu'à moi, en faisant bien attention à ne pas être suivie. D'ailleurs, ne prends pas l'itinéraire le plus court, fais le tour d'un pâté de maisons, arrête-toi en route, rebrousse chemin et reste vigilante. Si tu repères deux fois la même voiture, alors raccompagne Vera et ne reviens pas.
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