Marc Levy - Une autre idée du bonheur
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- Название:Une autre idée du bonheur
- Автор:
- Издательство:ROBERT LAFFONT
- Жанр:
- Год:2014
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– Et Raoul t'a donné mon adresse...
– Exactement !
– C'est très fort de sa part, la dernière fois que je l'ai vu, je n'avais pas encore été jeté en prison. Pour quelqu'un qui se targue d'être crédible, tu as encore des progrès à faire. Tu es sûr que tu ne veux pas te mettre à l'aise ?
Tom dévisagea Quint et ouvrit son blouson, laissant apparaître son insigne.
– Alors cessons cette comédie. Si je m'étais présenté en tant que marshal, je suppose que tu aurais exigé un mandat pour me laisser entrer ?
– Pourquoi cela ? Je n'ai rien à cacher ! J'aurais seulement été surpris qu'un vieux copain qui se révoltait contre le système soit passé du côté des flics. Reconnais qu'après ce qu'on leur a mis c'est assez surprenant. À moins que dans le temps tu n'aies déjà été une taupe.
– Pourquoi être entré dans mon jeu si tu savais à quoi t'en tenir ?
– Parce que cela m'amusait de te voir mentir avec autant d'aplomb, mais ce n'est plus le cas. Termine ton sandwich, au nom de notre vieille amitié je t'offre un lit pour la nuit et tu t'en iras demain.
– Elle est venue te rendre visite, n'est-ce pas ?
– Je ne sais pas de qui tu parles, Tom.
– D'Agatha, même si nous l'appelions Hanna à l'époque.
– C'est toi qui nous as balancés, à l'époque, comme tu dis ?
– Non Quint, ça je te le jure. Les fédéraux m'avaient contacté, je me suis servi d'eux pour vous protéger. C'est à moi que vous devez de ne pas être tombés dans l'embuscade qu'ils vous ont tendue.
– C'est très désagréable de t'entendre dire « vous », alors que je te croyais des nôtres. C'est bien le signe que tu travaillais pour eux. Agent double, c'est très romanesque, mais pardonne-moi de ne pas y croire.
– Je ne peux pas t'y obliger, bien que ce soit la stricte vérité. Je n'ai jamais donné qui que ce soit. Oui, je suis passé de l'autre côté de la barrière. Lorsque nos troupes ont enfin quitté le Vietnam, je ne voyais pas de raison de continuer notre combat. Je me suis opposé à la radicalisation du mouvement. J'avais lutté pour la paix, pas pour mener une autre guerre à l'intérieur du pays. Je ne suis pas devenu flic, mais marshal. Ma vie a consisté à mettre des ordures derrière les barreaux, des assassins, des trafiquants, des violeurs, des kidnappeurs, des types qui font de la violence leur raison d'être, et je suis fier de ma carrière. Elle n'a en rien contredit les idéaux de justice pour lesquels j'avais rejoint le groupe. Et si tu veux tout savoir, j'ai évité la prison à grand nombre d'entre nous. Tu vois, j'ai dit « nous ». Chaque fois que je pouvais avoir accès à un dossier sans me faire prendre, je le faisais disparaître. Plusieurs copains ont pu grâce à moi rester libres et vivre dans l'anonymat, même certains que je n'avais pas connus.
– C'est moche, on aurait dû te décerner une médaille.
– Tu peux être sarcastique si cela t'amuse.
– J'ai connu la taule et j'en ai conservé un certain rejet de l'autorité, ne m'en tiens pas rigueur.
– Et à ton avis, à qui dois-tu que le juge n'ait jamais rien su de ton passé ?
– Qu'est-ce que tu veux, Tom ?
– Retrouver Hanna avant qu'il ne soit trop tard.
– Là, au risque de te faire de la peine, je crains qu'il ne soit déjà trop tard. Tu peux aller la voir au cimetière de Santa Fe, mais je doute quelle te raconte quoi que ce soit.
– Tu ne sais pas tout. Il y a trente ans, Agatha est devenue Hanna et Hanna est devenue Agatha. L'aînée s'est tuée dans un accident il y a cinq ans, c'est de la cadette que je te parle, celle qui a pris le prénom de sa sœur avant d'entrer en prison.
– Je me souviens d'elle, je l'aimais plus que son aînée. Mais comme tu le dis, elle est en prison depuis des décennies, comment pourrais-je...
– Elle s'est évadée et je sais qu'elle est passée te voir.
– J'en suis heureux pour elle. Mais tu me surestimes. Pourquoi as-tu dit « avant qu'il ne soit trop tard » ?
– Il me reste vingt-quatre heures pour la trouver, ensuite, les fédéraux ne lui laisseront aucune chance.
– Et ton intention est de l'aider à s'échapper, tu comptes lui faire passer la frontière ? demanda Quint, que les révélations de Tom avaient ébranlé.
– Ce que je veux, c'est lui sauver la vie. Elle ne se rendra pas, je connais ceux qui viendront l'arrêter, et ils ont la gâchette facile. J'ai bon espoir de la raisonner, et de solides appuis pour empêcher que les quelques années qui lui restent à faire ne soient prolongées à cause de son évasion. Si je la ramène à temps, sa petite escapade lui vaudra quelques semaines de cachot, mais rien de plus.
Quint arpenta la pièce de long en large, en proie à un dilemme.
– Qu'est-ce qui te fait croire qu'elle ne se rendra pas ? grommela-t-il.
– À supposer que tu ne l'aies pas revue récemment, tu te souviens de la jeune femme qu'elle était ? Peux-tu penser une seule seconde qu'elle manquerait de courage face à ceux qui viendront l'arrêter ?
– Il est temps d'aller dormir, dit Quint, j'ai besoin de réfléchir.
– Si tu sais quoi que ce soit, dis-le-moi bon sang ! Fais-le pour elle, je t'en supplie. Je n'ai rien à y gagner. Tu crois que je brigue encore de l'avancement à mon âge ? Je ne t'ai pas menti quand je t'ai dit que j'avais pris ma retraite, et si j'en suis sorti, c'est pour elle. Alors réfléchis vite, chaque heure compte.
– Demain matin, au petit déjeuner, je te dirai ce que je sais. Il est tard, tu as la tête d'un homme qui n'a pas dormi depuis longtemps et je ne te laisserai pas reprendre la route ce soir.
– J'ai ta parole ?
– Tu as mon bon vouloir et c'est déjà pas mal.
Sur ces mots, Quint invita Tom à le suivre à l'étage. Ils passèrent devant la chambre qu'Agatha avait brièvement occupée et Quint offrit à Tom de s'installer dans la suivante.
– Moi aussi, j'ai une question à te poser : si ce n'est pas toi qui nous as balancés, qui était-ce ?
– Je n'ai que des soupçons et aucune preuve.
– Un vieux marshal comme toi doit avoir appris à se fier à son instinct.
– Mes contacts parlaient toujours de la taupe au masculin. Il aurait participé à l'action qui a coûté sa liberté à Agatha.
– Qu'entends-tu par participer ? Nous étions tous au courant de ce qui se tramait.
– Mais seuls quatre de la bande ont fait le coup, et l'un en particulier avait tout intérêt à négocier son immunité en balançant le nom des trois autres. Puisque tu veux passer la nuit à réfléchir, cherche celui qui n'est jamais passé par la case prison. J'espère que tu es matinal, je te retrouve demain à 5 h 30 devant une tasse de café et tu me diras où elle est allée.
– Jure-moi que tu ne reprendras pas la route cette nuit ?
– Crois bien que si je le pouvais, je le ferais, mais tu as vu juste, je ne suis plus en état de conduire et ton scotch n'a pas arrangé les choses.
– Elle se rend chez Vera, à Woodward. Son mari et elle vivent dans une maison sur Oklahoma Avenue. Maintenant, écoute-moi bien, s'il lui arrivait quelque chose, marshal ou pas, c'est moi qui viendrais te chercher. Et après le sort que je te réserverais, j'aurais de bonnes raisons de finir mes jours en prison, nous nous sommes bien compris ?
Tom observa Quint un instant et referma la porte de sa chambre.
1. Cette phrase fut prononcée par David Gilbert, membre du Weather Underground, toujours emprisonné. Le Weather Underground était un mouvement révolutionnaire radical de la jeunesse américaine. La plupart de ses membres entrèrent dans la clandestinité dans les années 1970.
2. Sigle du Ku Klux Klan, organisation suprématiste blanche.
9.
De temps à autre, des villages surgis des plaines solitaires apparaissaient dans le pare-brise avant de s'effacer dans le rétroviseur. Agatha s'accrochait au volant, conduisant à travers d'infinies étendues couvertes de buissons d'armoise, des paysages au ciel ensanglanté par le jour levant.
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