Marc Levy - Une autre idée du bonheur
Здесь есть возможность читать онлайн «Marc Levy - Une autre idée du bonheur» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 2014, Издательство: ROBERT LAFFONT, Жанр: Современная проза, Современные любовные романы, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Une autre idée du bonheur
- Автор:
- Издательство:ROBERT LAFFONT
- Жанр:
- Год:2014
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Une autre idée du bonheur: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Une autre idée du bonheur»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Une autre idée du bonheur — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Une autre idée du bonheur», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
– Et vous dans de beaux draps pour avoir tiré sur un officier fédéral.
– Et ma tante était chef des pompiers, ricana Raoul.
– J'ai mon insigne accroché à la ceinture, vous n'avez qu'à soulever ma veste pour le vérifier.
– Bien sûr, pour que vous tentiez quelque chose, et puis quoi encore ?
– Je suis attaché, qu'est-ce que vous voulez que je tente ?
– Ben rien justement ! Vous allez rester là pendant que je vais poursuivre ma nuit et réfléchir à votre sort.
– Je suis un marshal, ne faites rien que vous regretteriez ensuite. M'avoir attaqué pourrait déjà vous coûter cher.
– Marshal, ça reste encore à prouver, répondit Raoul d'un ton débonnaire. Je sais, je n'ai qu'à soulever votre veston, mais je n'en ai pas envie. Vous êtes entré chez moi par effraction, sans vous identifier et sans mandat. Vous conviendrez que tout ça n'est pas très légal.
– La porte était ouverte, bon sang !
– Sous prétexte qu'une porte n'est pas verrouillée, on s'autorise à entrer chez les gens ? Et le respect de la propriété privée alors ? On ne vous apprend pas ça à l'école des marshals ? Ne racontez pas de bobards, vous n'avez pas frappé, et vous étiez en train de fouiner chez moi. Un cambriolage, ça va chercher dans les combien ? Je devrais téléphoner à mon avocat pour lui demander. Ce qui me fait penser qu'il faudrait vraiment que j'aie un avocat. Je vais en chercher un dans l'annuaire et je reviens, à moins que vous ayez quelqu'un à me recommander ?
Tom lança un regard incendiaire à Raoul qui semblait s'en moquer éperdument.
– Un verre d'eau, peut-être ? Je ne voudrais pas passer pour un rustre.
– Je suis en mission, aboya Tom à bout de patience. Obstruction à la justice, c'est deux ans de taule, vous pouvez me croire sur parole.
– Quelle mission ? demanda Raoul en s'asseyant à son tour sur une chaise.
– Vous vous foutez de ma gueule ?
– Franchement, oui, et j'allais te poser la même question. Parce que ce n'est pas un simple marshal qui est entré dans mon club, mais une vieille connaissance ! Tu crois que sous tes rides et avec tes cheveux courts je ne t'ai pas reconnu ?
– Alors, arrête tes conneries, Raoul, et libère-moi, il faut qu'on parle.
– Ce sera avec plaisir, mais je préfère que tu restes attaché, parce que je vais vraiment aller roupiller deux heures, je suis épuisé. Ensuite, si tu es bien sage, je t'offrirai un café et on discutera un peu tous les deux.
Raoul se leva et avança vers l'escalier. Le pied sur la première marche, il se retourna vers son prisonnier.
– Si tu me réveilles en essayant de te libérer, ce qui avec ce genre de nœuds est impossible, je redescends t'en coller une et là, toi aussi fais-moi confiance, tu vas roupiller plus longtemps que moi !
Sur ce, il arbora un grand sourire et monta se recoucher.
*
Souvent, des images du passé surgissaient dans ses rêves. Au cours de sa captivité, Agatha y trouvait un certain réconfort. La nuit lui ouvrait les portes d'une liberté que le jour lui interdisait de vivre. S'il n'y avait eu les gardiens pour tambouriner aux portes des cellules avant le lever du soleil, elle aurait choisi de dormir durant toute sa peine. Éveillée, elle ne trouvait d'échappatoire à sa condition de prisonnière que dans la lecture ou l'écriture. Dès qu'elle s'emparait d'un crayon, nul mur, nul barreau ne pouvait l'empêcher de voyager.
Posée contre la vitre de l'Oldsmobile, sa tête dodelinait gentiment. Par moments, Milly détournait son regard de la route pour l'observer dormir. Elle souriait dans son sommeil, ses lèvres remuaient comme si elle parlait à quelqu'un et Milly se demanda à qui elle s'adressait.
Brad l'attendait dans un café de TriBeCa. Il portait une vareuse ouverte sur une chemise blanche et un pantalon gris. Il se leva pour l'accueillir, la cigarette au bord des lèvres, et se brûla les doigts en l'ôtant pour l'embrasser sur la joue. Qu'il manque d'assurance plaisait à Agatha.
Quel singulier flottement quand on se sent porté par un élan de joie et gêné à la fois. Elle ressentait la même chose et de le voir ainsi la rassurait beaucoup. Chacun évoquait le voyage qu'ils avaient fait ensemble, rappelant des souvenirs qui n'avaient pas trois mois, sans jamais mentionner l'instant où, accoudé au bastingage d'un ferry qui traversait le Mississippi, Brad avait passé son bras autour de la taille d'Agatha. Dans quelle circonstance opère l'alchimie qui connecte deux êtres ? Où prend-elle sa source ? Et d'où venait cette pudeur qui freinait leur ardeur ? Ils y songeaient tous deux sans oser se l'avouer. Pour se donner une contenance, Agatha lui parla des prochaines actions, mais Brad éludait le sujet, comme s'il ne voulait pas s'entretenir de cela avec elle. Il préférait l'interroger sur ses goûts, ses lectures, ce qu'elle souhaiterait faire plus tard. Il avait beau y mettre tout son cœur, il sentait bien que ses propos étaient dénués de toute originalité. Il la questionnait pour déguiser son trouble et elle lui répondait de la même façon.
Alors que la main de Brad s'approchait de la sienne, le café de TriBeCa disparut dans un brouillard opaque et sa voix s'éteignit avec lui.
Il réapparut sur l'estrade d'un amphithéâtre, Agatha avait pris place au premier rang. Derrière elle, des étudiants criaient, on votait à main levée la reconduction de l'occupation des lieux. Dans quelle université se trouvait-elle ? Frisco, Phoenix, New York ? Un fauteuil vide la séparait de sa sœur qui recopiait frénétiquement sur un carnet les propos des orateurs, comme s'il lui fallait noter chaque phrase, rapporter chaque instant du débat pour rédiger son article. Elle raturait sa feuille, le visage crispé, mordillant son crayon dès que Brad cessait de parler.
Les mots qu'elle couchait sur son carnet semblaient jaillir des veines qui saillaient à travers la peau fine de son cou.
Brad vint se rasseoir et, se penchant vers sa sœur, l'interrogea sur ce qu'elle avait pensé de sa prestation. Cette complicité, aussi illégitime que soudaine, la blessa. Elle quitta l'amphithéâtre pour arpenter les couloirs.
Un couple s'embrassait derrière des casiers à tiroirs qu'ils avaient ouverts pour se mettre à l'abri des regards indiscrets.
Un peu plus loin, trois filles assises à même le sol conversaient en mangeant. Agatha poussa une porte et descendit un escalier qui menait au sous-sol. De là, un souterrain relié aux égouts permettait de rejoindre la rue. Les étudiants l'utilisaient dès la tombée du soir pour aller chercher du ravitaillement au nez et à la barbe des flics qui encerclaient le campus.
Une fois dehors, elle longea le mur d'enceinte jusqu'au carrefour qu'elle traversa.
Elle marcha vers l'épicerie, mais en y entrant, elle se retrouva au milieu d'un salon bourgeois, jonché de corps nus et entremêlés, baignant dans un nuage de fumée âcre. Elle avança, pas à pas, cherchant Brad dans ces flots indignes. Elle l'appela de toutes ses forces et le vit relever la tête et lui sourire béatement. À ses côtés, sa sœur la regardait en ricanant. Elle voulut leur demander pourquoi ils l'avaient trahie, mais elle s'éveilla avant qu'ils n'aient pu lui répondre.
– Vous avez dormi presque quatre heures, dit Milly.
– Où sommes-nous ? questionna Agatha en ouvrant les yeux.
– À Bakersfield, toujours dans le Missouri, j'espère avoir pris le bon chemin. De toute façon, il faut que je m'arrête pour faire le plein et j'ai besoin de me dégourdir les jambes, je n'en peux plus de tenir ce volant.
– Moi aussi, j'ai besoin de me dégourdir, soupira Agatha.
– Rêve ou cauchemar ? Vous avez parlé plusieurs fois dans votre sommeil.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Une autre idée du bonheur»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Une autre idée du bonheur» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Une autre idée du bonheur» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.