Marc Levy - Prochaine Fois
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– Je meurs de faim ! dit-elle en jetant dans l’évier les couverts qu’elle tenait dans la main. Je monte me changer, je serai prête dans deux minutes.
Elle tint presque parole. Jonathan eut à peine le temps d’essayer de joindre Peter, sans succès, et de constater que la batterie de son téléphone portable avait rendu l’âme, que Clara l’appela du hall au bas des escaliers.
– Je suis prête !
Le roadster filait sous la lumière voilée d’un croissant de lune. Clara avait regroupé sa chevelure sous un foulard qui la protégeait du vent. Jonathan cherchait à quand remontait la dernière fois qu’il s’était senti le cœur aussi plein. Il repensa à Peter, il faudrait qu’il le prévienne que La Jeune Femme à la robe rouge n’était pas signé. Il imaginait déjà sa tête et le travail qu’il devrait accomplir pour sauver son ami. Il lui faudrait trouver en quelques jours les moyens d’authentifier un tableau qui se différenciait de l’œuvre du peintre supposé l’avoir réalisé.
Et même si chaque empreinte de pinceau valait pour lui bien plus que toute signature, l’absence d’une simple griffe sur la toile soulèverait bien des interrogations dans les milieux de l’art. En premier, il devrait découvrir pourquoi Vladimir n’avait pas apposé son nom sur son tableau. Etait-ce parce qu’il avait dérogé à ses deux règles absolues : ne jamais utiliser de pigment rouge et ne jamais peindre de femme ? Si telles étaient les seules raisons de cet étrange anonymat, alors il avait, sans le savoir, joué le pire des tours à l’expert qui tenterait un siècle et quelques décennies plus tard de faire valoir au monde la dimension de son travail.
« Pourquoi as-tu fait ça, Vladimir ? » pensait Jonathan.
– C’est la question que je ne cesse de me poser, reprit Clara.
La petite lampe à la table où l’aubergiste les avait installés éclairait délicatement le visage de Clara. Jonathan releva la tête et ne put résister à l’envie de la regarder.
– Vous lisez dans mes pensées ?
– Je les partage ! Et puis je n’ai pas de mérite, vos lèvres accompagnaient les mots que vous murmuriez sans que vous vous en rendiez compte.
– Non signée, la toile va susciter bien des controverses. Il nous faut des éléments concrets qui prouvent que Radskin en est bien l’auteur.
– Par où comptez-vous commencer ?
– Par la composition de la peinture, et il faudra que je retrouve l’origine des pigments de La Jeune Femme à la robe rouge pour les comparer à ceux qu’il utilisait dans ses autres peintures. Cela nous fournira une première série d’indices.
Leurs mains étaient si proches qu’il leur aurait suffi de quelques centimètres gagnés sur la pudeur ou la peur, pour n’en former plus qu’une. Et qui sait si en se joignant elles ne leur auraient pas livré les réponses aux questions que tous deux se posaient sans oser se les confier ?
Au manoir, Jonathan occupa une chambre d’amis. Il posa son sac sur un fauteuil et s’appuya de ses mains sur le lit surplombé d’un dais aux tentures écrues. Puis il se rendit vers l’une des deux fenêtres qui ouvraient sur le parc et sentit les effluves du grand peuplier qui oscillait dans la clarté de la nuit. Il frissonna, repoussa les volets intérieurs et entra dans la salle de bains. Clara marchait dans le couloir, elle marqua un temps d’arrêt devant la porte de sa chambre, puis elle s’éloigna vers celle qu’elle occupait au bout du corridor.
Il se leva de très bonne heure. Dès qu’il fut prêt, il descendit vers la cuisine. La pièce sentait bon le feu de bois éteint. Clara n’avait pas exagéré, au petit matin la pièce était glaciale. Deux bols étaient posés sur la grande table, près d’une panière. Jonathan y déposa un mot. Il raviva le feu et sortit par la porte arrière qu’il referma sans faire de bruit. Le parc semblait dormir enveloppé dans la rosée de l’aube. Jonathan emplit ses poumons d’air frais, il aimait cette heure du jour où deux mondes si étrangers se côtoient un court instant. Ni les branches des arbres ni les tiges des rosiers accrochés aux façades ne frissonnaient. Le gravier crissa sous ses pas. Il monta à bord de sa voiture, lança le moteur et quitta le domaine. Sur la petite route bordée des hauts arbres, il regarda le manoir rapetisser dans son rétroviseur. Au moment où il tournait dans le chemin, Clara ouvrit ses fenêtres à l’étage.
Une fine pluie tombait sur l’aéroport d’Heathrow, Jonathan rendit sa voiture et emprunta la navette qui le conduisit vers les guichets d’Alitalia. Le vol pour Florence ne partait que deux heures plus tard, il alla flâner du côté des boutiques.
Clara entra dans la cuisine, elle s’approcha du feu qui crépitait dans la cheminée et sourit. Elle se dirigea vers la gazinière, posa la théière sur un brûleur et s’assit à la table. L’intendante qui venait entretenir la maison chaque jour avait apporté un journal et du pain frais. Elle pouvait entendre ses pas rassurants au-dessus de sa tête. Clara aperçut la lettre que Jonathan avait laissée à son attention. Elle abandonna son journal et décacheta l’enveloppe.
Clara,
Je suis parti tôt ce matin. J’aurais voulu frapper à votre porte pour vous dire au revoir, mais vous dormiez encore. Quand vous lirez ces lignes je serai en route vers Florence, sur les traces de notre peintre. C’est drôle, il m’aura fallu attendre tout ce temps pour faire la plus grande des découvertes que la vie m’ait offerte. Je voulais partager avec vous une pensée, si présente aux premiers instants de mon réveil. Cette révélation est pareille à un voyage, je crois qu’il a commencé au moment précis où je vous ai rencontrée. Mais quand cela fut-il, vraiment ? Le savez-vous ?
Je vous téléphonerai ce soir, je vous souhaite une bonne journée, j’aurais aimé la passer à vos côtés ; je sais déjà que votre présence me manquera.
Bien à vous,
Jonathan.
Clara replia la lettre et la rangea très lentement dans la poche de sa robe de chambre. Elle respira à fond, regarda calmement le lustre suspendu au plafond, leva les mains vers le ciel, et poussa un immense cri de joie.
La tête étonnée de Dorothy Blaxton, l’intendante de la maison, passa par l’entrebâillement de la porte.
– Vous m’avez appelée, madame ?
Clara toussota dans le creux de sa main.
– Non, Dorothy, c’est certainement l’eau pour le thé qui sifflait !
– Probablement, répondit-elle en regardant la buse de gaz que Clara avait oublié d’allumer sous la bouilloire.
Clara se leva et tournoya sur elle-même, sans même s’en rendre compte. Elle demanda à Miss Blaxton de tenir la maison prête et de disposer quelques fleurs dans la chambre d’amis, elle rentrait à Londres mais serait de retour très bientôt.
– Bien entendu, madame, reprit l’intendante en repartant vers les escaliers.
Et dès que Dorothy Blaxton fut dans le couloir, elle leva les yeux au ciel et remonta à l’étage.
Au moment même où les roues de l’avion de Jonathan quittaient la piste, Clara dans sa Morgan laissait derrière elle le domaine. Un soleil rond et chaud brillait dans le ciel.
Elle gara sa voiture devant la galerie deux heures plus tard.
À quelques milliers de kilomètres de là, un taxi déposait Jonathan Piazza délia Repubblica, devant l’hôtel Savoy. Il prit possession de sa chambre, et passa aussitôt un appel à un ami qu’il n’avait pas revu depuis longtemps. Lorenzo décrocha à la première sonnerie et reconnut aussitôt sa voix.
– Qu’est-ce qui t’amène chez nous ? demanda Lorenzo avec son accent de Toscane.
– Tu es libre à déjeuner ? répondit Jonathan.
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