Marc Levy - Mes amis, mes amours

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Après une matinée sans relâche, et l’après-midi était déjà entamée, il invita son chef d’agence à faire une pause-déjeuner bien méritée. Ils traversèrent la rue pour aller chez Yvonne.

Le répit fut de courte durée. Les clients étaient attendus dans l’heure et les plans n’étaient toujours pas imprimés. À la dernière bouchée avalée, McKenzie s’éclipsa.

Sur le pas de la porte il susurra un « Au revoir Yvonne » auquel elle répondit, les yeux plongés dans son livre de comptes, par un « Oui, oui c’est ça, au revoir McKenzie ».

– Tu ne veux pas lui demander de me lâcher un peu, à ton chef d’agence ?

– Il est amoureux de toi. Qu’est-ce que j’y peux ?

– Tu as vu mon âge ?

– Oui, mais il est britannique.

– Ça n’excuse pas tout.

Elle referma son registre et soupira.

– J’ouvre un bon bordeaux, tu veux un verre ?

– Non, mais je veux bien que tu viennes le boire avec moi.

– 52 –

– Je préfère rester ici, c’est plus convenable pour les clients.

Le regard d’Antoine parcourut la salle déserte ; vaincue, Yvonne déboucha la bouteille et le rejoignit son verre à la main.

– Qu’est-ce qui ne va pas ? lui demanda-t-il.

– Je ne vais pas pouvoir continuer longtemps comme ça, je suis trop fatiguée.

– Prends quelqu’un pour t’aider.

– Je ne fais pas assez de couverts, si j’embauche, je mets la clé sous la porte, et je peux te dire qu’elle n’est déjà pas loin du paillasson.

– On devrait rajeunir ta salle.

– C’est la patronne qu’il faudrait rajeunir, soupira Yvonne, et puis avec quel argent ?

Antoine sortit un stylomine de la poche de sa veste et commença à crayonner une esquisse sur la nappe en papier.

– Regarde, j’y pense depuis longtemps, je crois qu’on peut trouver une solution.

Yvonne fit glisser ses lunettes sur le bout de son nez et ses yeux s’éclairèrent d’un sourire plein de tendresse.

– Tu penses depuis longtemps à ma salle de restaurant ?

Antoine décrocha le téléphone sur le comptoir et appela McKenzie pour lui demander de commencer la réunion sans lui. Il aurait un peu de retard. Il raccrocha et retourna vers Yvonne.

– Bon, je peux t’expliquer maintenant ?

*

Profitant d’un moment de calme dans l’après-midi, Sophie était venue rendre visite à Mathias pour lui apporter un bouquet de roses de jardin.

– Une petite touche de féminité ne fera pas de mal, lui dit-elle en posant le vase près de la caisse.

– Pourquoi, tu trouves que c’est trop masculin ici ?

Le téléphone sonnait. Mathias s’excusa auprès de Sophie et décrocha.

– Bien sûr que je peux aller à la réunion de parents d’élèves. Oui, j’attends que tu rentres pour me coucher. C’est toi qui vas chercher les enfants alors ? Oui, moi aussi je t’embrasse !

Mathias reposa le combiné sur son socle, Sophie le regarda attentivement et repartit travailler.

– Oublie tout ce que je viens de dire ! ajouta-t-elle, en riant.

– 53 –

Elle referma la porte de la librairie.

*

Mathias arriva en retard. À sa décharge, la librairie n’avait pas désempli.

Quand il entra dans l’école, la cour de récréation était déserte. Trois maîtresses qui s’entretenaient sous le préau venaient de regagner leurs salles respectives. Mathias longea le mur et se hissa sur la pointe des pieds pour regarder par une fenêtre. Le spectacle était assez étrange. Derrière les pupitres, des adultes avaient remplacé les écoliers. Au premier rang, une maman levait la main pour poser une question, un père agitait la sienne pour que la maîtresse le voie. Décidément, les premiers de la classe le resteraient toute leur vie.

Mathias n’avait aucune idée de l’endroit où se rendre ; s’il manquait à sa promesse de remplacer Antoine à la réunion de parents d’élèves de Louis, il en entendrait parler pendant des mois. À son grand soulagement, une jeune femme traversait la cour. Mathias courut vers elle.

– Mademoiselle, les CM2 A, s’il vous plaît ? demanda-t-il, pressé.

– Vous arrivez trop tard, la réunion vient de se terminer, j’en sors à l’instant.

Reconnaissant soudain son interlocutrice, Mathias se félicita de la chance qui s’offrait à lui. Prise de court, Audrey serra la main qu’il lui tendait.

– Vous avez aimé le livre ?

– Le Lagarde et Michard ?

– J’ai besoin que vous me rendiez un immense service. Je suis CM2 B, niais le père de Louis a été retenu à son bureau, alors il m’avait demandé de…

Audrey avait un charme indiscutable et Mathias quelques difficultés à maîtriser son propos.

– La classe, bon niveau ? murmura-t-il.

– Oui, je crois…

Mais la conversation fut interrompue par la cloche de l’école qui venait de re-tentir. Les enfants avaient déjà envahi la cour. Audrey dit à Mathias qu’elle avait eu plaisir à le revoir. Elle s’éloignait quand un attroupement se forma au pied d’un platane. Ils levèrent tous les deux la tête, un enfant avait grimpé dans un arbre et se trouvait maintenant coincé sur l’une des plus hautes branches. Le petit garçon était en équilibre précaire, Mathias se précipita et, sans hésiter, il s’accrocha au tronc et disparut dans les feuillages.

Audrey entendit la voix du libraire qui se voulait rassurante.

– C’est bon, je le tiens !

Le visage blême, cramponné en haut de l’arbre, Mathias fixait le gamin assis sur une branche en face de lui.

– 54 –

– Bon, eh bien, maintenant on est comme deux cons, dit-il au petit garçon.

– Je vais me faire engueuler ? demanda l’enfant.

– Tu ne l’auras pas volé si tu veux mon avis.

Quelques secondes plus tard, les feuilles se mirent à froufrouter et un surveillant apparut en haut d’une échelle.

– Comment t’appelles-tu ? demanda l’homme.

– Mathias !

– Je demandais ça au petit…

L’enfant se prénommait Victor. Le surveillant le prit sous son bras.

– Alors écoute-moi bien Victor, il y a quarante-sept barreaux, on les compte ensemble et tu ne regardes pas en bas, d’accord ?

Mathias les vit tous deux disparaître dans la frondaison. Les voix s’estompèrent. Seul, tétanisé, il fixa l’horizon.

Quand le surveillant l’invita à descendre, Mathias le remercia sincèrement.

Quitte à être monté aussi haut, il allait profiter un peu de la vue. Il demanda néanmoins à ce dernier s’il ne voyait pas d’inconvénient à lui laisser l’échelle.

*

La réunion venait de s’achever. McKenzie raccompagna les clients jusqu’au palier. Antoine traversa l’agence et ouvrit la porte de son bureau. Il y retrouva Emily et Louis qui l’attendaient sur le canapé du hall, leur calvaire s’achevait enfin. Le moment était venu de rentrer à la maison. Ce soir, Cluedo et pommes frites compense-raient l’heure perdue. Emily accepta le marché et rangea ses affaires dans son cartable, Louis courait déjà vers les ascenseurs, slalomant entre les tables à dessin. Le petit garçon appuya sur tous les boutons de la cabine et après une visite inopinée des sous-sols, ils débouchèrent enfin dans le hall de l’immeuble.

Derrière sa vitrine, Sophie les regardait remonter Bute Street, les deux enfants tiraient sur les pans de la veste d’Antoine. Il lui envoya un baiser depuis le trottoir d’en face.

– Où est papa ? demanda Emily en voyant la librairie fermée.

– À ma réunion de parents d’élèves, répondit Louis en haussant les épaules.

*

Le visage d’Audrey apparut dans le feuillage.

– On recommence comme la dernière fois ? dit-elle à Mathias d’une voix apaisante.

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