Marc Levy - Mes amis, mes amours

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– Alors ?

– Karine m’a demandé si, à la prochaine rentrée des classes, Louis devrait mettre ton nom dans la case « conjoint » sur sa fiche scolaire.

Yvonne récupéra les deux tasses sur le comptoir.

– Et aux enfants, vous leur en avez parlé ?

*

La transformation des mews était économiquement impossible, mais Antoine expliqua à Mathias, croquis à l’appui, l’idée qu’il avait eue pendant la nuit.

La cloison qui divisait leur maison ne soutenait aucune structure porteuse. Il suffisait de l’abattre pour redonner son aspect original à la demeure et créer un grand

– 42 –

espace commun au rez-de-chaussée. Quelques reprises au niveau des parquets et des plafonds seraient nécessaires, mais les travaux ne devraient pas prendre plus d’une semaine.

Deux escaliers accéderaient aux chambres, ce qui, après tout, offrirait à chacun la sensation d’avoir son « chez-soi » à l’étage. McKenzie se rendrait sur place pour valider le projet. Antoine repartit vers ses bureaux et Mathias vers sa librairie.

*

Valentine alla chercher Emily à l’école. Elle avait décidé d’emmener sa fille dé-

jeuner chez Mediterraneo, une des meilleures tables italiennes de la ville. Un bus à impériale les conduisait sur Kensington Park Road.

Les rues de Notting Hill étaient baignées de soleil. Elles s’installèrent en terrasse, Valentine commanda deux pizzas. Elles se promirent de se téléphoner tous les soirs pour faire le point sur leurs journées respectives et d’échanger des tonnes d’e-mails.

Valentine commençait un nouveau travail, elle ne pourrait pas prendre de vacances à Pâques, mais cet été elles feraient un grand voyage, rien qu’entre filles. Emily rassura sa maman : tout se passerait bien, elle veillerait sur son père, vérifierait avant d’aller se coucher que la porte d’entrée était bien fermée et que tout était éteint dans la maison. Elle promit de mettre sa ceinture de sécurité en toutes circonstances, même dans les taxis, de se couvrir les matins où la température serait fraîche, de ne pas passer son temps à traîner à la librairie, de ne pas abandonner la guitare, tout du moins pas avant la rentrée prochaine, et finalement… finalement, quand Valentine la redéposa à l’école, elle-même tint sa promesse. Elle ne pleura pas, tout du moins jusqu’à ce qu’Emily fût rentrée dans sa classe. Un Eurostar la ramena le soir même à Paris. Gare du Nord, un taxi l’entraîna vers le petit studio de fonction qu’elle occupe-rait dans le IXe arrondissement.

*

McKenzie pratiqua deux trous dans le mur de séparation et fut ravi de confirmer à Mathias et à Antoine qu’il n’était pas porteur.

– Il m’énerve quand il fait ça ! râla Antoine en allant chercher un verre d’eau dans la cuisine.

– Qu’est-ce qu’il a fait ? demanda Mathias, perplexe, en suivant son ami.

– Son numéro avec sa perceuse, pour vérifier ce que j’avais dit ! Je sais encore reconnaître un mur porteur, merde à la fin, je suis architecte autant que lui, non ?

– 43 –

– Sûrement, répondit Mathias d’une petite voix.

– Tu n’as pas l’air convaincu ?

– Je suis moins convaincu par ton âge mental. Pourquoi me dis-tu ça à moi ?

Dis-le-lui directement !

Antoine retourna vers son chef d’agence d’un pas déterminé. McKenzie rangea ses lunettes dans la poche haute de son veston et ne laissa pas le loisir à Antoine de parler le premier.

– Je pense que tout pourrait être fini dans trois mois et je vous promets que la maison aura retrouvé son aspect d’origine. Nous pouvons même réaliser un moulage des corniches… pour les raccords.

– Trois mois ? Vous comptez démolir cette cloison avec une cuillère à café ?

demanda Mathias dont l’intérêt pour la conversation venait de redoubler.

McKenzie expliqua que dans ce quartier tout chantier était soumis à des autorisations préalables. Les démarches prendraient huit semaines, au terme desquelles l’agence pourrait demander aux services du stationnement d’autoriser une benne à venir ôter les gravats. La démolition, elle, ne prendrait que deux ou trois jours.

– Et si on se passe d’autorisation ? suggéra Mathias à l’oreille de McKenzie.

Le chef d’agence ne prit même pas la peine de lui répondre. Il récupéra sa veste et promit à Antoine de préparer les demandes de permis dès ce week-end.

Antoine regarda sa montre. Sophie avait accepté de fermer sa boutique pour aller chercher les enfants à l’école et il fallait la libérer de sa garde. Les deux amis arrivèrent au magasin avec une demi-heure de retard. Assise en tailleur à même le sol, Emily aidait Sophie à effeuiller des roses, pendant que Louis triait, derrière le comptoir, les liens de raphia par ordre de taille. Pour se faire pardonner, les deux pères la convièrent à dîner. Sophie accepta à la seule condition qu’ils aillent chez Yvonne. Comme ça, Antoine dînerait peut-être en même temps qu’eux. Il ne fit aucun commentaire.

Au milieu du repas, Yvonne les rejoignit à table.

– Je serai fermée demain, dit-elle en se servant un verre de vin.

– Un samedi ? questionna Antoine.

– J’ai besoin de repos…

Mathias se rongeait les ongles, Antoine lui asséna une pichenette sur la main.

– Tu vas arrêter ça !

– De quoi tu parles ? demanda innocemment Antoine.

– Tu sais très bien de quoi je parle !

– Et dire que vous allez vivre ensemble ! reprit Yvonne, un sourire au coin des lèvres.

– Nous allons abattre une cloison, il n’y a pas de quoi en faire toute une histoire.

– 44 –

*

Ce samedi matin, Antoine emmena les enfants au Chelsea Farmers Market. Se promenant dans les allées de la pépinière, Emily choisit deux rosiers pour les planter avec Sophie dans le jardin. Le temps virait à l’orage, décision fut prise de se rendre à la Tour de Londres. Louis les guida pendant toute la visite du musée des Horreurs, se faisant un devoir de rassurer son père à l’entrée de chaque salle. Il n’y avait vraiment aucune raison de s’inquiéter, les personnages étaient en cire.

Mathias, lui, profitait de sa matinée pour préparer ses commandes. Il consultait la liste des livres vendus au cours de cette première semaine, satisfait du résultat.

Alors qu’il cochait dans la marge de son cahier les titres des ouvrages à réassortir, la mine de son crayon s’arrêta devant la ligne où figurait un exemplaire d’un Lagarde et Michard, XVIIIe siècle. Ses yeux se détournèrent du cahier et son regard alla se poser sur la vieille échelle accrochée à son rail de cuivre.

*

Sophie étouffa un cri. La coupure s’étendait sur toute la longueur de sa pha-lange. Le sécateur avait ripé sur la tige. Elle alla se réfugier dans l’arrière-boutique. La brûlure qu’infligea l’alcool à 90 degrés fut saisissante. Elle inspira profondément, aspergea de nouveau la blessure, et attendit quelques instants pour recouvrer ses esprits. La porte du magasin s’ouvrait, elle attrapa une boîte de pansements sur l’étagère de l’armoire à pharmacie, repoussa la vitre et retourna s’occuper de sa clientèle.

*

Yvonne referma la porte de l’armoire de toilette au-dessus du lavabo. Elle passa un peu de blush sur ses joues, remit de l’ordre dans ses cheveux, et décida qu’un foulard s’imposait. Elle traversa la chambre, récupéra son sac à main, mit ses lunettes de soleil et descendit le petit escalier qui conduisait au restaurant. Le rideau de fer était descendu, elle entrouvrit la porte qui donnait sur la cour, vérifia que la voie était libre et longea les vitrines de Bute Street, se gardant bien de s’attarder devant celle de Sophie. Elle monta dans l’autobus qui filait sur Old Brompton Road, acheta un ticket auprès du contrôleur et monta s’installer à l’étage. Si la circulation était fluide, elle serait à l’heure.

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