Marc Levy - Le Premier jour
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– J'ai deux nouvelles à vous annoncer.
– Commencez par la mauvaise ! répondit Keira en s'étirant.
– Vous aviez raison, même avec ce diamant dont j'étais si fier, je n'ai pas réussi à prélever le moindre fragment de votre bijou.
– Je vous l'avais dit. Et la bonne ?
– Un laboratoire en Allemagne peut traiter notre demande dans le courant de la semaine.
– Cela va coûter cher ?
– Ne vous en souciez pas pour l'instant, ce sera là une petite contribution de ma part.
– C'est hors de question Ivory, et puis il n'y a aucune raison.
– Mon Dieu, soupira le vieil homme, pourquoi faut-il trouver une raison à chaque chose. Le plaisir de la découverte n'est-il pas suffisant ? Vous voulez un prétexte, alors en voici un, votre objet mystérieux m'a tenu en éveil presque toute la nuit et, croyez-moi, pour un vieil homme qui bâille d'ennui à longueur de journée, cela vaut bien plus que la modique somme réclamée par ce laboratoire.
– Moitié-moitié alors, c'est cela ou rien !
– Alors moitié-moitié ! Vous acceptez donc que je leur envoie votre précieux objet, il faudra que vous vous en sépariez quelque temps.
Keira n'y avait pas pensé et l'idée de ne plus porter son pendentif la contraria, mais le professeur semblait si enthousiaste, si heureux de relever un nouveau défi que Keira ne trouva pas le courage de se défiler.
– Je pense pouvoir vous le rendre au plus tard mercredi. Je l'enverrai par courrier express. En attendant, je vais me replonger dans mes vieux livres afin de voir si une quelconque iconographie révélerait un objet comparable.
– Vous êtes sûr que tout ce mal que vous vous donnez en vaut bien la peine ? demanda Keira.
– Mais de quel mal parlez-vous, enfin ? Je ne vois là que du bien ! Je vous laisse, pour une fois, grâce à vous, un vrai travail m'attend !
– Merci Ivory, dit Keira en raccrochant.
La semaine passa. Keira renouait avec ses collègues et amis qu'elle n'avait pas revus depuis fort longtemps. Chaque soirée était l'occasion d'un repas entre copains dans un petit restaurant de la capitale, ou dans l'appartement de sa sœur. Les conversations tournaient souvent autour des mêmes sujets, la plupart du temps étrangers à Keira, qui s'ennuyait. Jeanne lui en avait même fait le reproche, alors qu'elles sortaient d'un dîner un peu plus bavard que les précédents.
– Ne viens plus si ces soirées t'emmerdent autant, avait sermonné Jeanne.
– Mais je ne me suis pas emmerdée !
– Eh bien le jour où tu t'ennuies vraiment, préviens-moi, que je me prépare au spectacle. À table, tu avais l'air d'un morse échoué sur la banquise.
– Mais bon sang, Jeanne, comment fais-tu pour supporter ce genre de conversations !
– Cela s'appelle avoir une vie sociale.
– Ça, une vie sociale ? éclata de rire Keira en hélant un taxi. Ce type qui reprenait toutes les banalités lues dans la presse pour nous imposer un discours à n'en plus finir sur la crise ? Son voisin qui se nourrit de résultats sportifs comme les singes se régalent de bananes ? La psy en herbe avec ses lieux communs sur l'infidélité ? L'avocat et ses vingt minutes sur la recrudescence de la criminalité en milieu urbain parce qu'on lui a volé son scooter ? Trois heures de cynisme absolu ! Théories et contre-théories du désespoir humain, c'est pathétique !
– Tu n'aimes personne, Keira ! avait dit Jeanne alors que le taxi les déposait en bas de chez elle.
La dispute s'était achevée un peu plus tard dans la nuit. Et pourtant, le lendemain, Keira accompagna sa sœur à une autre soirée. Peut-être parce que la solitude dans laquelle elle avait vécu ces derniers temps était plus profonde qu'elle ne voulait l'admettre.
C'est au cours du week-end suivant, en traversant le jardin des Tuileries, alors qu'une averse s'apprêtait à tomber, qu'elle croisa Max. Tous deux couraient dans l'allée centrale, tentant de rejoindre la grille de l'entrée de Castiglione, avant que l'ondée éclate. Essoufflé, Max s'était arrêté devant l'escalier, au pied du socle où deux lions en bronze s'attaquent à un rhinocéros ; de l'autre côté des marches, Keira avait pris appui sur celui où deux lionnes déchiquettent un sanglier agonisant.
– Max ? C'est toi ?
Bel homme, Max n'en était pas moins terriblement myope ; derrière ses lunettes embuées, tout n'était que brouillard, mais il aurait reconnu la voix de Keira parmi cent autres.
– Tu es à Paris ? demanda-t-il surpris en essuyant ses verres.
– Oui, comme tu le vois.
– Maintenant, je le vois ! dit-il en reposant la monture sur son nez. Tu es là depuis longtemps ?
– Dans le parc ? Une petite demi-heure, répondit Keira gênée.
Max l'observa attentivement.
– Je suis à Paris depuis quelques jours, finit-elle par concéder.
Un grondement dans le ciel les convainquit tous deux d'aller trouver refuge sous les arcades de la rue de Rivoli. Une pluie diluvienne se mit à tomber.
– Tu ne comptais pas m'appeler ? interrogea Max.
– Bien sûr que si.
– Alors pourquoi ne l'as-tu pas fait ? Pardonne-moi, je te bombarde de questions idiotes. Si tu avais eu envie que nous nous voyions, tu m'aurais téléphoné.
– Je ne savais pas vraiment comment m'y prendre.
– Alors, tu as eu raison, il suffisait d'attendre que la providence nous mette sur le même chemin...
– Je suis contente de te voir, interrompit Keira.
– Moi aussi je suis content de te voir.
Max lui proposa d'aller prendre un verre au bar de l'hôtel Meurice.
– Tu es là pour combien de temps ? Et voilà que je recommence avec mes questions !
– Ce n'est pas très grave, répondit Keira. Je viens d'enchaîner six soirées où les gens ne parlaient que de politique, de grèves, d'affaires et de petits ragots. Personne ne semble plus s'intéresser à personne, j'ai fini par penser que j'étais invisible ; je me serais pendue avec ma serviette de table pour que quelqu'un me demande comment j'allais et prenne le temps d'écouter la réponse.
– Comment vas-tu ?
– Comme un lion en cage.
– Et tu es dans cette cage depuis combien de temps, au moins une petite semaine ?
– Un peu plus.
– Tu restes ou tu repars ?
Keira parla à Max de ses péripéties éthiopiennes et de son retour forcé. L'espoir de trouver le moyen de financer une nouvelle expédition lui semblait bien mince. À 20 heures, elle s'éclipsa pour téléphoner à Jeanne et la prévenir qu'elle rentrerait tard.
Max et elle dînèrent au Meurice et chacun raconta ce qu'il avait fait de sa vie au cours de ces trente-six derniers mois où ils ne s'étaient plus revus. Après le départ de Keira et leur séparation, Max avait fini par abandonner son poste d'enseignant en archéologie à la Sorbonne, pour reprendre l'imprimerie de son père décédé d'un cancer l'an passé.
– Tu es imprimeur maintenant ?
– La bonne phrase était : « Je suis désolée pour ton papa », répliqua Max en souriant.
– Mais, mon Max, tu me connais, je ne dis jamais la phrase qu'il faut. Je suis désolée pour ton papa... je croyais me souvenir que vous ne vous entendiez pas bien.
– Nous avions fini par nous réconcilier... à l'hôpital de Villejuif.
– Pourquoi avoir quitté ton poste, tu adorais ton métier ?
– J'adorais surtout les excuses qu'il me donnait.
– Quelles excuses ? Tu étais un très bon prof.
– Je n'ai jamais eu cette folie qui t'anime et t'entraîne sur le terrain.
– Et l'imprimerie, c'est mieux ?
– Au moins, je regarde la vérité en face. Je ne prétends plus attendre la mission qui m'aurait permis de faire la découverte du siècle. J'en ai eu assez de mes bobards. J'étais un archéologue d'amphithéâtre juste bon à séduire les étudiantes.
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