Marc Levy - La Première nuit

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Ashton leva les yeux au ciel et fit ce que son chauffeur lui avait demandé. Ce dernier réussit à aborder convenablement le virage suivant mais il n'eut d'autre choix que de quitter la route et de s'enfoncer dans un champ afin d'éviter le camion qui arrivait en face.

La berline immobilisée, le chauffeur ouvrit la portière de Sir Ashton et s'excusa du désagrément. Il n'y comprenait rien, la voiture sortait de révision, il était allé la chercher au garage juste avant de prendre la route. Ashton lui demanda s'il y avait une lampe de poche à bord, le chauffeur ouvrit la trousse de secours et lui en présenta une aussitôt.

– Eh bien, allez voir sous le châssis ce qui s'est passé, bon sang ! ordonna Ashton.

Le chauffeur enleva sa veste et s'exécuta. Il n'était pas aisé de se faufiler sous le véhicule mais il y parvint en passant par l'arrière. Il reparut quelques instants plus tard, crotté des pieds à la tête, et annonça, fort embarrassé, que le carter du circuit de freinage avait été perforé.

Ashton eut un moment de doute, il était impensable que quelqu'un s'en prenne à lui de façon aussi délibérée et grossière. Puis il repensa à la photographie que lui avait montrée son chef de la sécurité. Assis sur son banc, Ivory semblait fixer l'objectif et, de surcroît, il souriait.

*

* *

Paris

Ivory compulsait pour la énième fois le livre offert par son défunt partenaire d'échecs. Il revint à la page de garde et relut encore et encore la dédicace :

Je sais que cet ouvrage vous plaira, il n'y manque rien puisque tout s'y trouve, même le témoignage de notre amitié.

Votre dévoué partenaire d'échecs,

Vackeers

Il n'y comprenait rien. Il regarda l'heure à sa montre et sourit. Il enfila son pardessus, noua une écharpe autour de son cou et descendit faire sa promenade nocturne le long des berges de la Seine.

Quand il atteignit le pont Marie, il appela Walter.

– Vous avez essayé de me joindre ?

– Plusieurs fois, mais sans succès, je désespérais de vous parler. Adrian m'a appelé d'Irkoutsk, il semble qu'ils aient eu des ennuis en route.

– Quel genre d'ennuis ?

– Plutôt fâcheux puisqu'on a tenté de les assassiner.

Ivory regarda vers le fleuve, essayant du mieux qu'il le pouvait de conserver son calme.

– Il faut les faire rentrer, reprit Walter. Il va finir par leur arriver quelque chose et je ne me le pardonnerai pas.

– Moi non plus, Walter, je ne me le pardonnerai pas. Savez-vous s'ils ont rencontré Egorov ?

– Je le suppose, ils partaient à sa recherche lorsque nous avons raccroché. Adrian semblait terriblement inquiet. Si Keira n'était pas aussi décidée, il aurait sûrement rebroussé chemin.

– Il vous a dit en avoir l'intention ?

– Oui, il a évoqué ce souhait plusieurs fois, et j'ai eu bien du mal à ne pas l'encourager en ce sens.

– Walter, ce n'est plus qu'une question de jours, de quelques semaines au plus, nous ne pouvons pas reculer, pas maintenant.

– Vous n'avez aucun moyen de les protéger ?

– Je contacterai MADRID dès demain, elle seule peut avoir une influence sur Ashton. Je ne doute pas une seconde qu'il soit derrière ce nouvel acte barbare. Je me suis arrangé pour lui faire passer un petit message ce soir, mais je ne pense pas que cela suffise.

– Alors laissez-moi dire à Adrian de revenir en Angleterre, n'attendons pas qu'il soit trop tard.

– Il est déjà trop tard, Walter, je vous l'ai déjà dit, nous ne pouvons pas reculer.

Ivory raccrocha. Perdu dans ses pensées, il rangea son téléphone dans la poche de son manteau et rentra chez lui.

*

* *

Russie

Un majordome entra dans notre chambre et tira les rideaux, il faisait beau, la lumière vive du jour nous éblouit.

Keira enfouit sa tête sous les draps. Le majordome posa un plateau de petit déjeuner au pied du lit, nous indiquant qu'il était presque 11 heures ; nous étions attendus à midi dans le hall, bagages faits. Puis il se retira.

Je vis réapparaître le front de Keira et ses yeux qui lorgnèrent la corbeille de viennoiseries ; elle tendit le bras, attrapa un croissant et l'engloutit en trois bouchées.

– On ne pourrait pas rester ici un ou deux jours ? gémit-elle en avalant le thé que je venais de lui servir.

– Rentrons à Londres, je t'invite une semaine dans un palace... et nous ne sortirons pas de la chambre.

– Tu n'as pas envie de continuer, n'est-ce pas ? Nous sommes en sécurité avec Egorov, dit-elle en s'attaquant à un morceau de brioche.

– Je trouve que tu accordes bien vite ta confiance à ce type. Hier, nous ne le connaissions pas, et nous voilà aujourd'hui ses associés, je ne sais ni où nous allons, ni ce qui nous attend.

– Moi non plus, mais je sens que nous approchons du but.

– De quel but, Keira, les tombes sumériennes ou les nôtres ?

– OK, dit-elle en chassant les draps, se levant d'un bond. Rentrons ! Je vais expliquer à Egorov que nous renonçons et, si ses gardes du corps nous laissent sortir, on sautera dans un taxi direction l'aéroport, puis on prendra le premier avion pour Londres. Je ferai un petit crochet par Paris pour aller pointer au chômage. Au fait... vous avez droit aux allocations chômage en Angleterre ?

– Ce n'est pas la peine d'être cynique ! D'accord, continuons, mais fais-moi d'abord une promesse : si le moindre danger se présente à nouveau, nous arrêtons tout.

– Définis-moi ce que tu appelles danger, dit-elle en se rasseyant sur le lit.

Je pris son visage entre mes mains et lui répondit :

– Lorsque quelqu'un essaie de vous assassiner, on est en danger ! Je sais que ton appétit de découverte est plus fort que tout, mais il faudrait que tu prennes conscience des risques que nous encourons avant qu'il soit trop tard.

Egorov nous attendait dans le hall de la maison. Il portait une longue pèlerine en fourrure blanche et une chapka sur la tête. Si j'avais rêvé de rencontrer Michel Strogoff, mon vœu était exaucé. Il nous remit bonnets, gants et chapeaux et deux parkas fourrées sans comparaison avec nos manteaux.

– Il fait vraiment très froid là où nous nous rendons, équipez-vous, nous partons dans dix minutes, mes hommes s'occuperont de vos bagages. Suivez-moi et descendons au parking.

L'ascenseur s'arrêta au second niveau où une collection de voitures allant du coupé sport à la limousine présidentielle était rangée en bon ordre.

– Je vois que vous ne faites pas que dans le commerce de vieilleries, dis-je à Egorov.

– Non, en effet, me répondit-il en ouvrant la portière.

Deux berlines nous précédaient, deux autres fermaient la marche. Nous sortîmes en trombe dans la rue et le cortège emprunta la route qui longeait le lac.

– Si je ne m'abuse, dis-je un peu plus tard, la Sibérie occidentale est à trois mille kilomètres d'ici, vous avez prévu un arrêt pour pisser ou nous y allons d'une traite ?

Egorov fit signe à son chauffeur, la voiture freina brusquement. Il se retourna vers moi.

– Vous avez décidé de m'emmerder longtemps ? Si ce voyage vous ennuie, vous pouvez encore descendre.

Keira me lança un regard plus noir que les eaux du lac, je présentai mes excuses à Egorov qui me tendit la main. Comment refuser une poignée de main quand on est entre gentlemen ? La voiture repartit, personne ne dit mot pendant la demi-heure qui suivit. La route s'enfonça dans une forêt enneigée. Nous arrivâmes un peu plus tard à Koty, un charmant petit village. Le convoi ralentit et emprunta un chemin de traverse au bout duquel nous découvrîmes deux hangars, invisibles depuis la route. Les voitures garées, Egorov nous invita à le suivre. À l'intérieur des bâtiments stationnaient deux hélicoptères, de ces très gros modèles que l'armée russe utilise pour transporter troupes et matériel. J'en avais déjà vu de semblables dans des reportages sur la guerre que l'URSS avait menée en Afghanistan, mais jamais d'aussi près.

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