Marc Levy - La Première nuit
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– La nuit a été courte, n'est-ce pas ? dit-il en s'installant à la table de la cuisine.
– C'est le moins que l'on puisse dire, mais pour une joute d'une telle qualité, cela en valait la peine, répondit Vackeers.
– Je ne me suis pas rendu compte que je m'étais endormi, c'est bien la première fois que cela m'arrive, je suis désolé de m'être ainsi imposé chez vous.
– Cela n'a aucune importance, j'espère que ce vieux Chesterfield ne vous aura pas trop esquinté le dos.
– Je crois que je suis plus vieux que lui, ricana Ivory.
– Vous vous flattez, c'est un canapé que j'ai hérité de mon père.
Un silence s'installa. Ivory regarda fixement Vackeers, but sa tasse de thé, croqua dans une biscotte et se leva.
– Je n'ai que trop abusé de votre hospitalité, je vais vous laisser faire votre toilette. Je dois regagner mon hôtel.
Vackeers ne dit rien et regarda à son tour Ivory se diriger vers l'entrée.
– Merci pour cette excellente soirée, mon ami, reprit Ivory en récupérant son pardessus, nous avons des mines épouvantables mais je dois reconnaître que nous n'avions pas aussi bien joué depuis longtemps.
Il boutonna sa gabardine et mit les mains dans ses poches. Vackeers ne disait toujours rien.
Ivory haussa les épaules et ouvrit le loquet ; c'est alors qu'il remarqua un mot posé en évidence sur le petit guéridon à côté de la porte ; Vackeers ne le quittait pas des yeux. Ivory hésita, prit le mot et découvrit une séquence de chiffres et de lettres. Vackeers continuait de le fixer, assis sur sa chaise dans la cuisine.
– Merci, murmura Ivory.
– De quoi ? grogna Vackeers. Vous n'allez quand même pas me remercier d'avoir profité de mon hospitalité pour fouiller dans mes tiroirs et me dérober le code d'accès à mon ordinateur.
– Non, en effet, je n'aurai pas ce toupet-là.
– Vous m'en voyez rassuré.
Ivory referma la porte derrière lui. Il avait juste le temps de repasser à son hôtel pour y récupérer ses affaires et reprendre le Thalys. Dans la rue, il fit signe à un taxi.
Vackeers faisait les cent pas dans son appartement, allant de l'entrée au salon. Il posa sa tasse de thé sur le guéridon et se dirigea vers le téléphone.
– AMSTERDAM à l'appareil, dit-il dès que son correspondant eut pris l'appel. Prévenez les autres, nous devons organiser une réunion ; ce soir, 20 heures, conférence téléphonique.
– Pourquoi ne le faites-vous pas vous-même en passant par le réseau informatique comme nous en avons l'habitude ? demanda LE CAIRE.
– Parce que mon ordinateur est en panne.
Vackeers raccrocha et alla se préparer.
*
* *
Paris
Keira s'était précipitée chez Jeanne, j'avais préféré les laisser seules, profiter pleinement de ces instants. Je me souvenais de l'existence d'un antiquaire dans le Marais qui vendait les plus beaux appareils d'optique de la capitale, je recevais ses catalogues une fois par an à mon domicile londonien. La plupart des pièces présentées étaient bien au-dessus de mes moyens, mais regarder ne coûtait rien et j'avais trois heures à tuer.
Le vieil antiquaire était installé derrière son bureau, il nettoyait un splendide astrolabe quand j'entrai dans sa boutique. Il ne me prêta d'abord aucune attention, jusqu'à ce que je tombe en arrêt devant une sphère armillaire d'une facture exceptionnelle.
– Ce modèle que vous regardez, jeune homme, a été fabriqué par Gualterus Arsenius, Gauthier Arsenius si vous préférez. Certains disent que son frère Regnerus travaillait avec lui à la mise au point de cette petite merveille, déclara l'antiquaire en se levant.
Il s'approcha de moi et ouvrit la vitrine, me présentant le précieux objet.
Sphère armillaire
– Il s'agit d'un des plus beaux ouvrages sortis des ateliers flamands du XVI e siècle. Plusieurs constructeurs portèrent le nom d'Arsenius. Ils n'ont fabriqué que des astrolabes et des sphères armillaires. Gauthier était un parent du mathématicien Gemma Frisius dont l'un des traités publié à Anvers en 1553 contient le plus ancien exposé des principes de la triangulation, et une méthode de détermination des longitudes. Ce que vous regardez est vraiment une pièce rarissime, son prix est en conséquence.
– C'est-à-dire ?
– Inestimable, s'il s'agissait de l'original bien sûr, reprit l'antiquaire en rangeant l'astrolabe dans sa vitrine. Hélas celui-ci n'est qu'une copie, probablement réalisée vers la fin du XVIII e siècle par un riche marchand hollandais soucieux d'impressionner son entourage. Je m'ennuie, dit l'antiquaire en soupirant, accepteriez-vous une tasse de café ? Cela fait si longtemps que je n'ai pas eu le plaisir de parler avec un astrophysicien.
– Comment connaissez-vous mon métier ? demandai-je, stupéfait.
– Peu de gens savent manipuler avec autant d'aisance ce genre d'instrument, et vous n'avez pas la tête d'un marchand, alors pas besoin d'être très perspicace pour deviner ce que vous faites. Quel type d'objet êtes-vous venu chercher dans ma boutique ? J'ai quelques pièces dont les prix sont beaucoup plus raisonnables.
– Je vais probablement vous décevoir mais je ne m'intéresse qu'aux vieux boîtiers d'appareils photo.
– Quelle étrange idée, mais il n'est jamais trop tard pour commencer une nouvelle collection ; tenez, laissez-moi vous présenter quelque chose qui va vous passionner, j'en suis certain.
Le vieil antiquaire se dirigea vers une bibliothèque dont il sortit un gros ouvrage relié en cuir. Il le posa sur son bureau, ajusta ses lunettes et tourna les pages avec d'infinies précautions.
– Voilà, dit-il, regardez, ceci est le dessin d'une sphère armillaire remarquablement fabriquée. Nous la devons à Erasmus Habermel, constructeur d'instruments de mathématiques de l'empereur Rodolphe II.
Je me penchai sur la gravure et découvris avec surprise une reproduction qui ressemblait à ce que Keira et moi avions découvert sous la patte d'un lion en pierre en haut du mont Hua Shan. Je m'assis sur la chaise que me tendait l'antiquaire et étudiai de plus près cet étonnant dessin.
– Voyez, me dit l'antiquaire en se penchant par-dessus mon épaule, comme la précision de ce travail est stupéfiante. Ce qui m'a toujours fasciné avec les sphères armillaires, ajouta-t-il, ce n'est pas tant qu'elles permettent d'établir une position des astres dans le ciel à un instant donné, mais plutôt ce qu'elles ne nous montrent pas et que nous devinons pourtant.
Je relevai la tête de son précieux livre et le regardai, curieux de ce qu'il allait me dire.
– Le vide et son ami le temps ! conclut-il, joyeux. Quelle étrange notion que le vide. Le vide est empli de choses qui nous sont invisibles. Quant au temps qui passe et qui change tout, il modifie la course des étoiles, berce le cosmos d'un mouvement permanent. C'est lui qui anime la gigantesque araignée de la vie qui se promène sur la toile de l'Univers. Intrigante dimension que ce temps dont nous ignorons tout, vous ne trouvez pas ? Vous m'êtes sympathique avec votre air étonné d'un rien, je vous laisse cet ouvrage au prix qu'il m'a coûté.
L'antiquaire se pencha à mon oreille pour me souffler la somme qu'il espérait pour son livre. Keira me manquait, j'ai acheté le livre.
– Revenez me voir, me dit l'antiquaire en me raccompagnant sur le pas de sa porte, j'ai d'autres merveilles à vous montrer, vous ne perdrez pas votre temps, je vous l'assure, dit-il gaiement.
Il referma à clé derrière moi et je le vis, par-delà la vitrine, disparaître dans son arrière-boutique.
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