Marc Levy - Et si s'etait vrai...

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L'un d'entre eux serait peut-être suspecté pour avoir caressé le chien de la mère de la victime, et déclaré être hostile à l'euthanasie, ce que Pilguez s'avouait à lui-même, ne définissait pas à propre-ment dire un mobile d'enlèvement. Une « vraie enquête de merde », pour le citer dans le texte.

Ce mercredi matin, le soleil s'éleva sur Carmel à peine voilé par les brumes. Lauren s'était éveillée tôt. Elle était sortie de la chambre pour ne pas réveiller Arthur et fulminait de son incapacité à lui pré-

parer ne serait-ce qu'un simple petit déjeuner. Puis finalement, à choisir, elle s'avoua reconnaissante qu'au cœur de cet imbroglio d'aberrations il ait pu la toucher, la ressentir, et l'aimer comme une femme en pleine possession de sa vie. Il y avait toute une série de phénomènes, qu'elle ne comprendrait jamais et qu'elle ne chercherait plus à comprendre.

Elle se souvint de ce que son père lui avait dit un jour :

« Rien n'est impossible, seules les limites de nos esprits définissent certaines choses comme incon-cevables. Il faut souvent résoudre plusieurs équa-tions pour admettre un nouveau raisonnement. C'est une question de temps et des limites de nos cer-veaux. Greffer un cœur, faire voler un avion de trois cent cinquante tonnes, marcher sur la Lune a dû demander beaucoup de travail, mais surtout de l'imagination. Alors quand nos savants si savants déclarent impossible de greffer un cerveau, de voyager à la vitesse de la lumière, de cloner un être humain, je me dis que finalement ils n'ont rien appris de leurs propres limites, celles d'envisager que tout est possible et que c'est une question de temps, le temps de comprendre comment c'est possible. »

Tout ce qu'elle vivait et expérimentait était illo-gique, inexplicable, contraire à toutes les bases de sa culture scientifique, mais cela était. Et depuis deux jours, elle faisait l'amour avec un homme en ressentant des émotions et des sensations ignorées d'elle, même lorsqu'elle était vivante, quand corps et âme ne faisaient alors qu'un. Ce qui comptait le plus pour elle, alors qu'elle regardait cette sublime boule de feu se dresser au-dessus de l'horizon, c'était que cela dure.

Il se leva peu de temps après elle, la chercha dans le lit, enfila un peignoir et sortit sur le perron. Arthur avait les cheveux en bataille et passa sa main dedans pour calmer les troupes. Il la rejoignit sur les rochers et l'enlaça sans qu'elle l'ait vu venir.

- C'est impressionnant, dit-il.

- Tu sais, je pense qu'à défaut de pouvoir concevoir le futur, nous pourrions refermer la valise et vivre dans le présent. Tu veux prendre un café ?

- Je crois que c'est indispensable. Et puis, je t'emmènerai voir les otaries qui se baignent à la pointe du rocher.

- Des vraies otaries ?

- Et des phoques, et des pélicans, et... tu n'étais jamais venue jusqu'ici avant ?

- J'ai essayé une fois mais ça ne m'a pas réussi.

- C'est relatif, cela dépend sous quel angle tu considères la chose. Et puis, je croyais que nous devions refermer les valises et vivre au présent ?

Le même mercredi, le stagiaire déposa, non sans bruit, l'épais dossier qu'il avait constitué sur le bureau de Pilguez.

- Ça donne quoi ? demanda celui-ci avant même de le parcourir.

- Vous allez être déçu et en même temps ravi.

Pour signifier son impatience qui frisait les limites de l'exaspération, Pilguez tapota sur le nœud de sa cravate : « Un deux, un deux, c'est bon mon grand, mon micro fonctionne, je t'écoute ! » Le stagiaire lut ses notes : Son architecte n'avait rien de suspect. C'était un type tout ce qu'il y avait de normal, il ne se droguait pas, entretenait de bonnes rela-tions avec son voisinage, n'avait pas de casier bien sûr. Il avait fait ses études en Californie, avait habité quelque temps en Europe avant de revenir s'installer dans sa ville natale. Il n'appartenait à aucun parti politique, n'était membre d'aucune secte, ne militait pour aucune cause. Il payait ses impôts, ses amendes et n'avait même pas été arrêté en état d'ivresse ou pour excès de vitesse. « Un mec ennuyeux en deux mots. »

- Et pourquoi vais-je être ravi ?

- Il n'est même pas pédé !

- Mais je n'ai rien contre les pédés, bordel, arrête avec ça ! Qu'est-ce qu'il y a d'autre dans ton rapport ?

- Son ancienne adresse, sa photo, un peu ancienne, je l'ai eue au Service des immatricula-tions, elle date d'il y a quatre ans, il doit renouveler son permis à la fin de l'année ; un article qu'il a publié dans Architectural Digest, ses copies de diplômes, et la liste de ses avoirs bancaires et titres de propriétés.

- Comment as-tu fait pour avoir ça ?

- J'ai un copain qui travaille au fisc. Votre architecte est orphelin, et il a hérité d'une maison dans la baie de Monterey.

- Tu crois qu'il est là-bas en vacances ?

- Il est là-bas, et le seul truc qui va vous exciter, c'est justement cette baraque.

- Pourquoi ?

- Parce qu'il n'a pas le téléphone là-bas, ce que j'ai trouvé bizarre pour une maison isolée, il est coupé depuis plus de dix ans et n'a jamais été remis en service. En revanche, il a fait rétablir le courant vendredi dernier, l'eau aussi. Il est retourné dans cette maison pour la première fois depuis très longtemps à la fin du week-end dernier. Mais ce n'est pas un crime.

- Eh bien, tu vois, c'est cette dernière information qui me fait plaisir !

- Comme quoi !

- Tu as fait un bon boulot, tu feras sûrement un bon flic si tu as l'esprit aussi tordu.

- Venant de vous, je suis sûr que je dois prendre ça comme un compliment.

- Tu peux ! enchaîna Nathalia.

- Va voir la mère Kline avec la photo, et demande-lui si c'est le type de la Marina qui n'aime pas l'euthanasie, si elle l'identifie, alors on tient une piste sérieuse.

Le stagiaire quitta le commissariat et George Pilguez se plongea dans le dossier d'Arthur. La matinée de jeudi fut fructueuse. Aux premières heures, le stagiaire lui rapporta que Mme Kline avait identifié formellement l'individu sur la photo. Mais la véritable nouvelle lui apparut juste avant d'emmener Nathalia déjeuner. Elle était sous ses yeux depuis longtemps mais il n'avait pas fait le rappro-chement. L'adresse de la jeune femme enlevée était la même que celle du jeune architecte. Cela faisait beaucoup trop d'indices pour qu'il soit étranger à cette affaire.

- Tu devrais être heureux, ton enquête a l'air de progresser ? Pourquoi fais-tu cette tête ?

demanda Nathalia, en sirotant son Coca light.

- Parce que je ne vois pas son intérêt. Ce type n'a pas le profil d'un détraqué. Tu ne vas pas piquer un corps dans le coma à l'hôpital juste comme ça pour faire marrer tes copains. Il te faut une vraie raison. Et puis au dire des gens de l'hosto il fallait une certaine expérience pour poser ce pont central.

- C'est une voie centrale, pas un pont. Est-ce que c'était son petit ami ?

Mme Kline l'avait assuré du contraire, et elle avait été très affirmative sur ce point. Elle était presque certaine qu'ils ne se connaissaient pas.

- Un rapport avec l'appartement ? ajouta Nathalia.

Non plus, enchaîna l'inspecteur, il était locataire et d'après l'agence immobilière c'était un pur hasard qu'il échoue là. Il était sur le point d'en signer un autre sur Filbert, et c'est un employé zélé de l'agence qui avait tenu absolument à lui montrer celui-ci « qui venait de rentrer dans leur stock »...

juste avant qu'il ne signe. « Tu sais le genre zazou un peu coquette qui veut mettre ses clients en confiance, en s'investissant vraiment. »

- Donc aucune préméditation avec l'adresse.

- Non, c'est une vraie coïncidence.

- Alors est-ce que c'est vraiment lui ?

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