Marc Levy - Et si s'etait vrai...
Здесь есть возможность читать онлайн «Marc Levy - Et si s'etait vrai...» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Современная проза, Современные любовные романы, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Et si s'etait vrai...
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:2.5 / 5. Голосов: 2
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 60
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Et si s'etait vrai...: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Et si s'etait vrai...»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Et si s'etait vrai... — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Et si s'etait vrai...», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
sence de l'infirmière, il se faufila de couloir en couloir jusqu'à trouver ce qu'il cherchait. Dans une pièce à la porte entrouverte, il aperçut deux blouses blanches, accrochées à des portemanteaux. Il entra, s'en empara, les roula en boule et les cacha sous son manteau. Dans la poche de l'une d'elles il sentit un stéthoscope. Il retourna promptement dans le couloir, suivit les indications données par l'infirmière, et ressortit de l'hôpital par l'entrée principale. Il contourna le bâtiment, rejoignit sa voiture dans le parking des urgences et rentra chez lui. Lauren, assise devant l'ordinateur, n'attendit pas qu'il entre dans la pièce pour s'exclamer : « Tu es fou à lier ! » Il ne répondit pas, s'approcha du bureau et y jeta les deux blouses.
- Tu es vraiment dingue, l'ambulance est dans le garage ?
- Paul vient me prendre avec elle, demain à dix heures trente.
- Où les as-tu prises ?
- À ton hôpital !
- Mais comment fais-tu tout cela ? Quelqu'un peut-il t'arrêter quand tu as décidé de faire quelque chose ? Montre-moi les étiquettes sur les blouses.
Arthur les déplia, enfila la plus grande, et se retourna, imitant un mannequin qui défile sur un podium.
- Alors comment me trouves-tu ?
- Tu as piqué la blouse de Bronswick !
- Qui est-ce ?
- Un éminent cardiologue, l'ambiance va être tendue à l'hosto, je vois déjà la ribambelle de notes de service qui vont être placardées. Le directeur de la sécurité va se faire souffler dans les bronches.
C'est le toubib le plus acariâtre et imbu de lui-même de tout le Mémorial.
- Quelle est la probabilité que quelqu'un m'identifie ?
Elle le rassura, le risque était très faible, il faudrait un coup de malchance, il y avait deux changements d'équipes, celle du week-end et celle de la nuit. Il ne courait aucun risque de croiser un membre de son équipe. Le dimanche soir c'était un autre hôpital, avec d'autres gens, et une atmosphère différente.
- Et regarde, j'ai même un stéthoscope.
- Passe-le autour de ton cou !
Il s'exécuta.
- Tu es terriblement sexy en docteur, tu sais ?
dit-elle d'une voix très tendre et très féminine.
Arthur rougit quelque peu. Elle prit sa main et caressa ses doigts. Elle leva les yeux vers lui et dit d'un ton tout aussi tendre :
- Merci de tout ce que tu fais pour moi, personne n'a jamais pris soin de moi comme ça.
- Et voilà pourquoi Zorro est arrivé !
Elle se leva, son visage se rapprocha de celui d'Arthur. Ils se regardèrent dans les yeux. Il la prit dans ses bras, passa sa main sur sa nuque, la courba jusqu'à ce que sa tête repose sur son épaule.
- Nous avons beaucoup de choses à faire, lui dit-il. Il faut que je me mette au travail.
Il s'écarta pour s'installer à son bureau. Elle posa sur lui un regard plein d'attention et se retira silencieusement dans la chambre laissant la porte ouverte. Il travailla très tard dans la nuit, ne s'arrê-
tant que pour grignoter quelques crudités, tapant des lignes de texte, face à son écran, très concentré sur ses notes. Il entendit la télévision se mettre en marche. « Comment as-tu fait ça ? » demanda-t-il à haute voix. Elle ne répondit pas. Se levant, il traversa le salon et se pencha dans l'entrebâillement de la porte. Lauren était sur le lit, allongée sur le ventre. Elle détourna son regard de l'écran et lui sourit, taquine. Il lui rendit son sourire, et revint à son clavier. Lorsqu'il fut assuré qu'elle était plongée dans son film, il se leva et se dirigea vers le secrétaire. Il en sortit une boîte qu'il posa sur son bureau et regarda longtemps avant de l'ouvrir. Elle était de forme carrée, grande comme un carton à chaussures et recouverte d'un tissu passé par les années. Il prit sa respiration et souleva le couvercle ; elle contenait un paquet de lettres attachées par une ficelle de chanvre. Il saisit une enveloppe bien plus grosse que les autres et la décacheta. Une lettre scellée et un trousseau de vieilles clés, grandes et lourdes, tombèrent du pli. Il s'en saisit, le fit jouer dans ses mains et sourit en silence. Il ne lut pas la lettre mais la fit glisser dans la poche de sa veste, avec le trousseau. Il se leva, remit la boîte en place, et retourna à son bureau où il imprima son plan d'action. Enfin, il éteignit l'ordinateur et se rendit dans la chambre. Elle était assise au pied du lit, regardant un « soap opéra ' ». Ses cheveux étaient détachés, elle semblait calme, apaisée.
- Tout est aussi prêt que possible, dit-il.
- Encore une fois, pourquoi fais-tu tout cela ?
- Qu'est-ce que cela peut faire, pourquoi as-tu besoin de tout savoir ?
1. Soap opéra : sitcom américain.
- Pour rien.
Il se rendit à la salle de bains. En entendant le bruit de la douche, elle caressa doucement la moquette. Au passage de sa main, les fibres se soulevèrent, hérissées par l'électricité statique. Il sortit emmitouflé dans un peignoir.
- Il faut que je me couche maintenant, demain il faut que je sois en forme.
Elle s'approcha de lui et déposa un baiser sur son front. « Bonne nuit, à demain », et elle sortit de la pièce.
La journée qui suivit passa au rythme des minutes qui s'égrènent dans la paresse des dimanches. Le soleil jouait à cache-cache avec les giboulées. Ils parlèrent peu. De temps à autre elle le regardait fixement, lui demandant s'il était sûr de vouloir continuer, question à laquelle il ne répondait plus. En milieu de journée ils allèrent marcher au bord de l'océan.
- Viens, allons près de l'eau, je voudrais te dire quelque chose. Il avait posé son bras autour de ses épaules avant de parler.
Ils s'approchèrent autant qu'il était possible de la lisière où les vagues viennent se briser sur le sable.
- Regarde bien tout ce qu'il y a autour de nous : de l'eau en colère, de la terre qui s'en moque, des montagnes dominantes, des arbres, de la lumière qui joue à chaque minute de la journée à changer d'intensité et de couleur, des oiseaux qui voltigent au-dessus de nos têtes, des poissons qui essaient de ne pas être la proie des mouettes tout en chassant d'autres poissons. Il y a toute cette harmonie de bruits, celui des vagues, celui du vent, celui du sable ; et puis au milieu de ce concert incroyable de vies et de matières il y a toi, moi et tous les êtres humains qui nous entourent. Combien d'entre eux verront tout ce que je viens de te décrire ? Combien réalisent chaque matin le privilège de se réveiller et de voir, de sentir, de toucher, d'entendre, de ressentir ? Combien d'entre nous sont-ils capables d'oublier un instant leurs tracas pour s'émerveiller de ce spectacle inouï ? Il faut croire que la plus grande inconscience de l'homme, c'est celle de sa propre vie. Toi tu prends conscience de tout cela, parce que tu es en danger, et cela fait de toi un être unique, par ce dont tu as besoin pour vivre : les autres, parce que tu n'as plus le choix. Alors pour répondre à la question que tu ne cesses de me poser depuis tant de jours, si je ne prends pas de risques, toute cette beauté, toute cette énergie, toute cette matière en vie te deviendrait définitivement inac-cessible. C'est pour cela que je fais cela, réussir à te ramener au monde donne un sens à ma vie.
Combien de fois ma vie m'offrira-t-elle de faire une chose essentielle ?
Lauren ne prononça pas un mot, et finit par baisser ses yeux fixant son regard vers le sable. Ils marchèrent côte à côte jusqu'à la voiture.
À dix heures Paul rangea l'ambulance dans le parking d'Arthur et sonna à la porte. « Je suis prêt », dit-il. Arthur lui tendit un sac.
- Passe cette blouse, et mets ces lunettes, ce sont des verres neutres.
- Tu n'as pas de fausses barbes ?
- Je t'expliquerai tout en route, viens, il faut y aller, nous devons être en place au moment du changement de service, à 11 heures précises. Lauren, tu viens avec nous, nous aurons besoin de toi.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Et si s'etait vrai...»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Et si s'etait vrai...» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Et si s'etait vrai...» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.