Maxence Meersch - La Maison DansLa Dune

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Dans l'atmosphère brumeuse et glacée du Nord, douaniers et contrebandiers s'affrontent…
Les hommes et leurs chiens se livrent des combats souvent mortels.
Une maison isolée dans la dune… C'est là que Sylvain rencontrera Jacqueline. La jeune fille saura-t-elle détourner le contrebandier de ses coupables expéditions?
Violent, direct, vrai, profondément humain, La Maison dans la dune, premier roman de Maxence Van der Meersch, eut un succès immédiat qui ne s'est jamais démenti depuis.

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– Hé non. Nous, on n’y perd rien. Toi, ton tabac s’est envolé.

– Vous comptez pour rien le plaisir de me foutre de vos têtes à tous, et surtout de ce bel oiseau-là, qui pensait déjà tenir sa revanche.»

Lourges voulait répliquer. Le lieutenant lui fit signe de garder le silence. Et il répondit:

«Mettons. Mais encore deux ou trois petits amusements comme ça, et il ne te restera pas lourd, hein?

– C’est mon affaire.

– D’accord. Mais allons, je sais que je m’adresse à un débrouillard, un type qui sait ce que parler veut dire. Pourquoi ne travailles-tu pas avec nous?

– Avec vous?

– Oui. Fais pas la bête. Tu comprends très bien. Et tu en connais, toi, des tuyaux. Si tu voulais, tu pourrais gagner ta vie, avec nous. On partagerait les primes.»

Tout le monde regardait Sylvain.

«Hein? insista le lieutenant. On te laisserait bien tranquille, tu travaillerais à ton aise, sans te faire de bile. Tu te vois porter des paquets sous ton bras, comme un bourgeois qui se promène? ça te changerait un peu. Et pour ça, tu n’aurais qu’à te mettre avec nous. Tu n’es pas gêné de nous faire de belles prises. Qu’en dis-tu?

– Je dis non», répondit Sylvain, en regardant Lourges.

Et ce fut si ferme que le lieutenant n’insista pas.

«Allons, dit le capitaine, inutile de perdre notre temps plus longtemps. Chou blanc… pour cette fois.»

Les sept hommes sortirent.

Mais sur le seuil, avant de s’éloigner, le lieutenant se tourna encore vers Sylvain:

«Tu as choisi. Tu le regretteras.»

XVIII

Lourges sut garder pour lui son humiliation. Il était de ceux que l’attente ne rebute jamais, et qui savent avec patience espérer une occasion. Il savait que le temps travaillait pour lui. Par la femme, il finirait par avoir l’homme. Dix fois il avait joué ce jeu-là. Il ne se souvenait pas qu’il eût échoué.

Quand il revit Germaine, après la perquisition avortée, il ne lui fit que des reproches aussi modérés que sa colère le lui permit. Car au fond, il avait du mal à digérer cet insuccès. Il s’était fié aux paroles de Germaine. Il avait mis en branle tout l’appareil compliqué que nécessite une perquisition à domicile. Il avait affirmé à ses chefs, avec une assurance absolue, qu’on ferait une belle prise. Et voilà que toute l’affaire ratait. Il avait ainsi perdu un peu de la confiance aveugle que ses chefs avaient en lui. Il avait subi devant Sylvain un nouvel échec, une humiliation à laquelle il ne pouvait penser sans une rage sourde. Et sa haine contre son rival avait encore grandi, aussi cinglée par la moquerie non dissimulée de Sylvain.

Mais Lourges avait maintenant un atout puissant dans son jeu: Germaine.

De jour en jour, la femme s’attachait davantage à son amant. Elle en était envoûtée. Chaque jeudi, dans la chambre qu’ils louaient pour la soirée à M meJeanne, ils avaient des rendez-vous dont elle sortait lasse, la chair épuisée de plaisir, mais non rassasiée, affamée davantage au contraire. C’était une débauche de luxure, une conquête mutuelle par les sens. Et Germaine ne vivait plus maintenant que dans l’attente ardente de ces après-midi du jeudi.

Elle était prise tout entière par Lourges. Elle reportait sur lui la passion qu’elle avait jadis éprouvée pour son mari. Sylvain, par contre, lui répugnait, maintenant. Elle le prenait en grippe, en dégoût. Elle finissait par le haïr. Elle lui en voulait de ce qu’il la faisait travailler, de ce qu’il la négligeait, à présent. Elle sentait bien que leur réconciliation n’était qu’apparente, que Sylvain restait avec elle par lassitude, parce qu’il était maintenant comme un corps sans âme, aussi bien ici que là. Mais derrière cette façade, un fossé les séparait. Il ne s’intéressait plus à elle. Elle lui était suprêmement indifférente, comme tout le reste. Et cela, elle le sentait. Elle en rageait. Elle se donnait à Lourges avec une frénésie où il entrait autant de haine pour Sylvain que d’amour pour le douanier. Et elle en venait à pousser Lourges, à l’exciter contre son mari, à le provoquer et le blesser, pour accroître la vindicte dont elle le sentait tout plein, sans qu’il voulût l’avouer. Elle aurait pu trahir encore Sylvain qu’elle l’aurait fait tout de suite. L’amour qu’elle avait eu pour lui se changeait en une rage d’aversion et de vengeance.

Un jeudi après-midi, enfin, elle arriva au rendez-vous tout illuminée, si radieuse que Lourges devina immédiatement du nouveau. Elle le pressa de monter en haut, dans la chambre qui leur était toujours retenue pour ce jour-là. Et là, sans prendre le temps de se dévêtir, elle entraîna Lourges sur le lit, s’assit auprès de lui. Elle rayonnait.

«Ça y est, cette fois, mon loup, s’exclama-t-elle. On le tient. Tu vas l’avoir.

– Sylvain? comprit Lourges, immédiatement.

– Oui.

– Tu sais du nouveau?

– Beaucoup. Et des choses intéressantes. Tu vas pouvoir faire un beau coup, grâce à ta petite femme chérie. Si tu savais comme je suis contente!»

Lourges la calma. Il ne pensait plus à l’amour. Plus fort que tout, le métier le reprenait, et sa haine pour Sylvain.

«Voyons, dit-il, explique-toi bien vite. Je ne comprends pas.

– Écoute: demain soir, Sylvain passe la frontière.

– Où?

– À Ghyvelde. Entre le canal et la ligne du chemin de fer.

– Il te l’a dit?

– Oui. Le maître fraudeur est venu chez nous pour s’arranger avec lui. Et je les ai entendus.

– Il sera tout seul?

– Oh! non. Ils seront six.

– Six!

– Oui. Ils passent avec une camionnette.»

Lourges siffla.

«Coup dur, alors. Pourquoi Sylvain risque-t-il ça? Je le croyais plus malin.

– Mais ils ont un douanier avec eux.»

Lourges se releva d’un bond. Il était bien loin de penser à l’amour, maintenant.

«T’es sûre?

– Tout à fait sûre. Ils passeront à l’heure où ce douanier prend la garde.

– Et pourquoi, alors, se mettent-ils à six?

– Parce qu’ils passeront par les champs. Il paraît qu’il faudra pousser l’auto par-dessus des fossés. Ils ont mille francs chacun, pour ce coup-là.

– Ça les vaut. Mais tu es sûre, cette fois-ci? Faudrait plus me refaire le coup de la fois passée, hein?

– Absolument sûre. J’ai tout entendu.

– Cré nom… s’exclama Lourges. Cette fois-ci, je le tiens.»

Il fit, de long en large, quelques pas dans la chambre. Son exaltation l’empêchait de tenir en place.

«Alors, reprit-il en se retournant vers Germaine, il faudrait bien une dizaine d’hommes?

– Je pense.

– Oui. Et tu dis qu’ils passent dans les champs? Bon. On fera une embuscade. Qui est-ce le douanier qui les laissera passer?

– Un appelé Leret, Laret…

– Lorret! Ah! le bougre! Ça ne m’étonne pas, il a une maîtresse… Je vais l’avoir. Je vais le faire poster à une belle place, je la vois d’ici. Ils sont forcés de tomber dans le panneau!»

Et dans sa joie, il revint à Germaine, il la serra dans ses mains, pris d’une soudaine exubérance, d’un besoin de se dépenser. Germaine, heureuse, se serrait contre lui:

«Hein, ce qu’on sera heureux, à nous deux, après, dit-elle.

– Ça, oui. Plus rien, plus personne pour nous embêter! Je voudrais déjà que l’affaire soit en route.

– Et moi, qu’elle soit finie! Pouvoir rester avec toi toute une nuit! À propos, je ne suis pas si pressée, ce soir. J’ai le temps, aujourd’hui.

– Pourquoi?

– Sylvain est parti.

– Frauder?

– Non, chercher Tom.

– Tom?

– Oui, son chien. Il l’a envoyé au tabac, hier, et on ne l’a plus revu.

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