Maxence Meersch - La Maison DansLa Dune

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Dans l'atmosphère brumeuse et glacée du Nord, douaniers et contrebandiers s'affrontent…
Les hommes et leurs chiens se livrent des combats souvent mortels.
Une maison isolée dans la dune… C'est là que Sylvain rencontrera Jacqueline. La jeune fille saura-t-elle détourner le contrebandier de ses coupables expéditions?
Violent, direct, vrai, profondément humain, La Maison dans la dune, premier roman de Maxence Van der Meersch, eut un succès immédiat qui ne s'est jamais démenti depuis.

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Sylvain finit par s’en étonner.

«Qu’est-ce qui te prend? demanda-t-il. Il y a quelque chose qui te tracasse?

– Non, dit Germaine, mais je ne suis pas dans mon assiette. Cette affaire d’hier m’a toute détraquée.

– Tu n’étais pas si nerveuse, dans le temps, se contenta de répondre Sylvain. Pas la peine de te tracasser, puisque c’est fini.»

Et il se remit à ses comptes.

Germaine, pour lui, avait inventé une version spéciale des événements de la veille. Elle avait été arrêtée, disait-elle, visitée et maintenue durant une heure dans le poste. Mais, profitant d’une minute d’inattention des douaniers, elle avait pu se sauver, se réfugier sur le territoire belge. Elle avait pourtant dû abandonner son chargement de tabac sur la table du bureau de douane.

Sylvain avait accepté sans défiance cette explication plausible. Et il s’était vite consolé de la perte que représentait le tabac abandonné. Trois kilos à onze francs, ce n’étaient jamais que trente-trois francs. Et c’était vite regagné. Il avait justement fait quelques bonnes affaires, de son côté. Sur quarante kilos qu’il avait en dépôt, il en avait livré vingt-cinq la veille, et sept le matin. Il n’avait plus que huit kilos, dissimulés dans sa cachette, sous une marche de l’escalier.

Cela ennuyait Germaine. Elle regrettait maintenant d’avoir prévenu Lourges. Non qu’elle éprouvât le moindre remords. Elle était de ces femmes qui ne savent que haïr quand elles n’aiment plus. Mais elle craignait que Lourges, mécontent de s’être dérangé pour huit pauvres kilos de tabac, l’accusât de s’être moquée de lui.

Sylvain partirait peut-être chercher quelques kilos encore chez le maître fraudeur. Mais il n’en parlait pas. Et malgré son désir, Germaine n’osait pas le lui conseiller, de peur d’éveiller ses soupçons.

Sylvain avait fini de compter sa recette, quand, en relevant la tête, il lui sembla voir passer devant sa fenêtre une ombre qui se courbait. Au même moment, contre le mur qui séparait la maison de celle de la grosse Louise, cinq coups violents résonnèrent.

Sylvain sursauta. Louise avait dû voir quelque chose, pour l’avertir ainsi. Cinq coups, du temps de César, ça voulait dire: «danger.»

Sylvain, quatre à quatre, monta jusqu’au grenier. Et, passant la tête par la tabatière, il regarda dans la rue. Il vit des douaniers à chaque bout. Devant sa porte était un attroupement d’hommes en noir. Parmi eux, il reconnut Lourges. Et d’autres hommes arrivaient, passaient devant sa fenêtre en se courbant, pour n’être pas aperçus de l’intérieur.

Sylvain comprit. On le cernait. Il y allait avoir une perquisition.

Il se précipita en bas.

«Les noirs», souffla-t-il à Germaine.

Il alla fermer le verrou de la porte de la rue, ouvrit sa cave, vida sa cachette, engouffra tout le tabac qu’elle contenait dans un grand sac. Il le jeta sur son épaule, courut à la cour, appliqua une échelle contre le mur qui la séparait du dehors.

«Germaine», appela-t-il.

Germaine arriva. Sa pâleur frappa Sylvain.

«Qu’est-ce que tu vas faire? demanda-t-elle.

– Filer. S’ils frappent, n’ouvre pas avant que je sois parti. Dis que tu étais en haut, et que tu n’as pas entendu.»

Et il grimpa sur l’échelle, il s’apprêtait à enjamber le mur.

«Nom de…»

Du dehors, un douanier lui faisait un salut ironique.

«Ça va, Sylvain? criait-il. T’es frit, là, hein?»

Sylvain redescendit, rentra dans la maison, juste à temps pour arrêter et repousser en arrière Germaine, qui s’apprêtait à ouvrir la porte.

«T’es folle? cria-t-il.

– On a frappé, expliqua Germaine.

– Tu n’as pas compris ce que je t’ai dit? Ouvre la plaque du poêle.»

Germaine obéit. Sylvain, hâtivement, entassa dans le feu ses paquets de tabac. Avec un rondement, la flamme consuma l’herbe sèche.

À la porte, des coups retentirent, violents.

«Mon Dieu! Mon Dieu!» gémit Germaine.

Sylvain, fébrile, entassait toujours ses paquets dans le feu. Il jura de nouveau.

«On n’y arrivera pas. Germaine, le pétrole.»

Germaine n’osa pas lui désobéir. Elle apporta le bidon de pétrole. Sylvain en versa une large lampée dans le foyer.

Une flamme jaillit en grondant, éclaira la pâleur de Germaine, les traits convulsés de Sylvain.

Plus fort, on frappa à la porte. Les ais craquèrent.

«Ouvrez, au nom de la loi!» cria une voix.

Germaine fit un pas vers la porte.

«Vas-tu m’aider!» cria Sylvain.

Et il la força à jeter avec lui du tabac dans le poêle. Mais le foyer était étroit. Malgré le pétrole, le tabac se consumait encore trop lentement.

Alors Sylvain n’hésita plus. Il vida à terre le reste de son sac, l’arrosa copieusement de pétrole, y mit le feu.

Tout de suite, un rougeoiement formidable, un embrasement d’incendie illumina la petite pièce. Et Sylvain versa le reste de son pétrole.

«Il est fou! Il est fou! cria Germaine. Il va brûler mes meubles!»

Sous les coups terribles qu’on lui assenait, la porte craquait.

«Ouvrez! Ouvrez!» criaient des voix furieuses.

Germaine se précipita pour ouvrir. D’un bond, Sylvain fut sur elle, il la retint par le bras avec une telle violence qu’il la fit pirouetter sur elle-même. Et, la regardant en face, lui parlant avec un calme plus effrayant que la colère:

«Reste ici, Germaine, dit-il. Je sais pourquoi tu es si pressée d’ouvrir. Mais si tu touches la porte avant que j’aie fini…»

Et il leva sur elle une main capable de l’écraser.

Germaine ne bougea plus, resta collée contre le mur.

Et Sylvain, l’air farouche, les dents serrées, l’œil dur, regarda se consumer les restes de son tabac, sans plus se retourner, malgré le vacarme que faisaient les douaniers à sa porte. Il ne s’occupait même plus de Germaine. Il savait qu’elle obéirait.

Elle avait si peur de sa colère, d’ailleurs, que quand tout eut été anéanti, elle n’osa pas encore bouger. Et ce fut Sylvain lui-même qui alla tirer le verrou et faire entrer les douaniers.

Il y avait là, comme il est nécessaire pour toute perquisition, le capitaine, le lieutenant et le sous-lieutenant des douanes, un inspecteur des contributions, le commissaire de police, et deux préposés, dont Lourges.

«Entrez», dit Sylvain, calme.

Tout ce monde entra dans la petite pièce enfumée, empestée de l’odeur du pétrole et du tabac, et où volaient d’énormes noirets.

«Refaits! dit Lourges.

– J’ai mis longtemps à vous ouvrir, expliqua Sylvain, gracieux, mais j’avais justement un feu de cheminée que j’ai eu bien du mal à éteindre.

– Ou à allumer, dit Lourges.

– Vous venez pour une perquisition? continua Sylvain sans relever. Eh bien, allez-y. Moi, je vous regarde.»

Et il alla ouvrir la porte de la cour, il provoqua ainsi un violent courant d’air qui balaya la fumée et les cendres.

«Alors? demanda le capitaine, par où commençons-nous?

– Pas la peine de chercher, dit Lourges. On ne trouvera plus un poil de tabac ici. Il n’y est plus.

– Et où est-il?

– Ici…»

Lourges montrait les cendres.

«… et là!»

Il montrait les dernières traînées de fumée.

«Ah! ah! ah! rit Sylvain. Tu vas toucher une belle prime, hein, camarade?»

Et devant le lieutenant des douanes, il rit encore, à belles dents.

«Voyons, Sylvain, dit le lieutenant, dissimulant son désappointement, je ne te comprends pas. Tu es pourtant un type pas bête! Ça m’étonne que tu ne saches pas t’arranger mieux que ça. Qu’est-ce que tu y gagnes, à cette affaire?

– Autant que vous autres.

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