Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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À cette vue, le jeune homme s’arrêta court, non point en admiration devant le tableau de Raphaël, mais comme fasciné par la vue d’un objet terrible. Ses yeux se dilatèrent; un frisson courut par tout son corps. On eût dit qu’il voulait franchir le rempart de verre qui le séparait de son ennemi; car si Comminges avait vu avec quelle expression de haine les yeux de ce jeune homme s’étaient fixés sur de Winter, il n’eût point douté un instant que ce seigneur anglais ne fût son ennemi mortel.

Mais il s’arrêta.

Ce fut pour réfléchir sans doute; car au lieu de se laisser entraîner à son premier mouvement, qui avait été d’aller droit à milord de Winter, il descendit lentement l’escalier, sortit du palais la tête baissée, se mit en selle, fit ranger son cheval à l’angle de la rue Richelieu et, les yeux fixés sur la grille, il attendit que le carrosse de la reine sortît de la cour.

Il ne fut pas longtemps à attendre, car à peine la reine était-elle restée un quart d’heure chez Mazarin; mais ce quart d’heure d’attente parut un siècle à celui qui attendait.

Enfin la lourde machine qu’on appelait alors un carrosse sortit, en grondant, des grilles, et de Winter, toujours à cheval, se pencha de nouveau à la portière pour causer avec Sa Majesté.

Les chevaux partirent au trot et prirent le chemin du Louvre, où ils entrèrent. Avant de partir du couvent des Carmélites, Madame Henriette avait dit à sa fille de venir l’attendre au Palais qu’elle avait habité longtemps et qu’elle n’avait quitté que parce que leur misère leur semblait plus lourde encore dans les salles dorées.

Mordaunt suivit la voiture, et lorsqu’il l’eut vue entrer sous l’arcade sombre, il alla, lui et son cheval, s’appliquer contre une muraille sur laquelle l’ombre s’étendait, et demeura immobile au milieu des moulures de Jean Goujon, pareil à un bas-relief représentant une statue équestre.

Il attendait comme il avait déjà fait au Palais-Royal.

XLII. Comment les malheureux prennent parfois le hasard pour la providence

– Eh bien! Madame? dit de Winter quand la reine eut éloigné ses serviteurs.

– Eh bien, ce que j’avais prévu arrive, milord.

– Il refuse?

– Ne vous l’avais-je pas dit d’avance?

– Le cardinal refuse de recevoir le roi, la France refuse l’hospitalité à un prince malheureux? mais c’est la première fois, Madame!

– Je n’ai pas dit la France, milord, j’ai dit le cardinal, et le cardinal n’est pas même français.

– Mais la reine, l’avez-vous vue?

– Inutile, dit Madame Henriette en secouant la tête tristement; ce n’est pas la reine qui dira jamais oui quand le cardinal a dit non. Ignorez-vous que cet Italien mène tout, au-dedans comme au-dehors? Il y a plus, et j’en reviens à ce que je vous ai dit, je ne serais pas étonnée que nous eussions été prévenus par Cromwell; il était embarrassé en me parlant, et cependant ferme dans sa volonté de refuser. Puis, avez-vous remarqué cette agitation au Palais-Royal, ces allées, ces venues de gens affairés! Auraient-ils reçu quelques nouvelles, milord?

– Ce n’est point d’Angleterre, Madame; j’ai fait si grande diligence que je suis sûr de n’avoir point été prévenu: je suis parti il y a trois jours, j’ai passé par miracle au milieu de l’armée puritaine, j’ai pris la poste avec mon laquais Tony, et les chevaux que nous montons, nous les avons achetés à Paris. D’ailleurs, avant de rien risquer, le roi, j’en suis sûr, attendra la réponse de Votre Majesté.

– Vous lui rapporterez, milord, reprit la reine au désespoir, que je ne puis rien, que j’ai souffert autant que lui, plus que lui, obligée que je suis de manger le pain de l’exil, et de demander l’hospitalité à de faux amis qui rient de mes larmes, et que, quant à sa personne royale, il faut qu’il se sacrifie généreusement et meure en roi. J’irai mourir à ses côtés.

– Madame! Madame! s’écria de Winter, Votre Majesté s’abandonne au découragement, et peut-être nous reste-t-il encore quelque espoir.

– Plus d’amis, milord! plus d’amis dans le monde entier que vous! Ô mon Dieu! mon Dieu! s’écria Madame Henriette en levant les bras au ciel, avez-vous donc repris tous les cœurs généreux qui existaient sur la terre!

– J’espère que non, Madame, répondit de Winter rêveur; je vous ai parlé de quatre hommes.

– Que voulez-vous faire avec quatre hommes?

– Quatre hommes dévoués, quatre hommes résolus à mourir peuvent beaucoup, croyez-moi, Madame, et ceux dont je vous parle ont beaucoup fait dans un temps.

– Et ces quatre hommes, où sont-ils?

– Ah! voilà ce que j’ignore. Depuis près de vingt ans je les ai perdus de vue, et cependant dans toutes les occasions où j’ai vu le roi en péril j’ai songé à eux.

– Et ces hommes étaient vos amis?

– L’un d’eux a tenu ma vie entre ses mains et me l’a rendue; je ne sais pas s’il est resté mon ami, mais depuis ce temps au moins, moi, je suis demeuré le sien.

– Et ces hommes sont en France, milord?

– Je le crois.

– Dites leurs noms; peut-être les ai-je entendu nommer et pourrais-je vous aider dans votre recherche.

– L’un d’eux se nommait le chevalier d’Artagnan.

– Oh! milord! si je ne me trompe, ce chevalier d’Artagnan est lieutenant aux gardes, j’ai entendu prononcer son nom; mais, faites-y attention, cet homme, j’en ai peur, est tout au cardinal.

– En ce cas, ce serait un dernier malheur, dit de Winter, et je commencerais à croire que nous sommes véritablement maudits.

– Mais les autres, dit la reine, qui s’accrochait à ce dernier espoir comme un naufragé aux débris de son vaisseau, les autres, milord!

– Le second, j’ai entendu son nom par hasard, car avant de se battre contre nous ces quatre gentilshommes nous avaient dit leurs noms, le second s’appelait le comte de La Fère. Quant aux deux autres, l’habitude que j’avais de les appeler de noms empruntés m’a fait oublier leurs noms véritables.

– Oh! mon Dieu, il serait pourtant bien urgent de les retrouver, dit la reine, puisque vous pensez que ces dignes gentilshommes pourraient être si utiles au roi.

– Oh! oui, dit de Winter, car ce sont les mêmes; écoutez bien ceci, Madame, et rappelez tous vos souvenirs: n’avez-vous pas entendu raconter que la reine Anne d’Autriche avait été autrefois sauvée du plus grand danger que jamais reine ait couru?

– Oui, lors de ses amours avec M. de Buckingham, et je ne sais à propos de quels ferrets de diamants.

– Eh bien! c’est cela, Madame; ces hommes, ce sont ceux qui la sauvèrent, et je souris de pitié en songeant que si les noms de ces gentilshommes ne vous sont pas connus, c’est que la reine les a oubliés, tandis qu’elle aurait dû les faire les premiers seigneurs du royaume.

– Eh bien! milord, il faut les chercher; mais que pourront faire quatre hommes, ou plutôt trois hommes? car, je vous le dis, il ne faut pas compter sur M. d’Artagnan.

– Ce serait une vaillante épée de moins, Madame, mais il en resterait toujours trois autres sans compter la mienne; or, quatre hommes dévoués autour du roi pour le garder de ses ennemis, l’entourer dans la bataille, l’aider dans le conseil l’escorter dans sa fuite, ce serait assez, non pas pour faire le roi vainqueur, mais pour le sauver s’il était vaincu, pour l’aider à traverser la mer, et quoi qu’en dise Mazarin, une fois sur les côtes de France, votre royal époux y trouverait autant de retraites et d’asiles que l’oiseau de mer en trouve dans les tempêtes.

– Cherchez, milord, cherchez ces gentilshommes, et si vous les retrouvez, s’ils consentent à passer avec vous en Angleterre, je leur donnerai à chacun un duché le jour où nous remonterons sur le trône, et en outre autant d’or qu’il en faudrait pour paver le palais de White-Hall. Cherchez donc, milord, cherchez, je vous en conjure.

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