Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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Mazarin continua:

«Il est donc urgent, Monseigneur, que je sache à quoi m’en tenir sur les vues de la France: les intérêts de ce royaume et ceux de l’Angleterre, quoique dirigés en sens inverse, se rapprochent cependant plus qu’on ne saurait le croire. L’Angleterre a besoin de tranquillité intérieure pour consommer l’expulsion de son roi, la France a besoin de cette tranquillité pour consolider le trône de son jeune monarque; vous avez autant que nous besoin de cette paix intérieure, à laquelle nous touchons, nous, grâce à l’énergie de notre gouvernement.

«Vos querelles avec le parlement, vos dissensions bruyantes avec les princes qui aujourd’hui combattent pour vous et demain combattront contre vous, la ténacité populaire dirigée par le coadjuteur, le président Blancmesnil et le conseiller Broussel; tout ce désordre enfin qui parcourt les différents degrés de l’État doit vous faire envisager avec inquiétude l’éventualité d’une guerre étrangère: car alors l’Angleterre, surexcitée par l’enthousiasme des idées nouvelles, s’allierait avec l’Espagne qui déjà convoite cette alliance. J’ai donc pensé, Monseigneur, connaissant votre prudence et la position toute personnelle que les événements vous font aujourd’hui, j’ai pensé que vous aimeriez mieux concentrer vos forces dans l’intérieur du royaume de France et abandonner aux siennes le gouvernement nouveau de l’Angleterre. Cette neutralité consiste seulement à éloigner le roi Charles du territoire de France, et à ne secourir ni par armes, ni par argent, ni par troupes, ce roi entièrement étranger à votre pays.

«Ma lettre est donc toute confidentielle, et c’est pour cela que je vous l’envoie par un homme de mon intime confiance; elle précédera, par un sentiment que Votre Éminence appréciera, les mesures que je prendrai d’après les événements. Olivier Cromwell a pensé qu’il ferait mieux entendre la raison à un esprit intelligent comme celui de Mazarini, qu’à une reine admirable de fermeté sans doute, mais trop soumise aux vains préjugés de la naissance et du pouvoir divin.

«Adieu, Monseigneur, si je n’ai pas de réponse dans quinze jours, je regarderai ma lettre comme non avenue.

«OLIVIER CROMWELL»

– Monsieur Mordaunt, dit le cardinal en élevant la voix comme pour éveiller le songeur, ma réponse à cette lettre sera d’autant plus satisfaisante pour le général Cromwell, que je serai plus sûr qu’on ignorera que je la lui aurai faite. Allez donc l’attendre à Boulogne-sur-Mer, et promettez-moi de partir demain matin.

– Je vous le promets, Monseigneur, répondit Mordaunt, mais combien de jours Votre Éminence me fera-t-elle attendre cette réponse?

– Si vous ne l’avez pas reçue dans dix jours, vous pouvez partir.

Mordaunt s’inclina.

– Ce n’est pas tout, monsieur, continua Mazarin, vos aventures particulières m’ont vivement touché; en outre, la lettre de M. Cromwell vous rend important à mes yeux comme ambassadeur. Voyons, je vous le répète, dites-moi, que puis-je faire pour vous?

Mordaunt réfléchit un instant, et, après une visible hésitation, il allait ouvrir la bouche pour parler, quand Bernouin entra précipitamment, se pencha vers l’oreille du cardinal et lui parla tout bas.

– Monseigneur, lui dit-il, la reine Henriette accompagnée d’un gentilhomme anglais entre en ce moment au Palais-Royal.

Mazarin fit sur sa chaise un bond qui n’échappa point au jeune homme et réprima la confidence qu’il allait sans doute faire.

– Monsieur, dit le cardinal, vous avez entendu, n’est-ce pas? Je vous fixe Boulogne parce que je pense que toute ville de France vous est indifférente; si vous en préférez une autre, nommez-là; mais vous concevez facilement qu’entouré comme je le suis d’influences auxquelles je n’échappe qu’à force de discrétion, je désire qu’on ignore votre présence à Paris.

– Je partirai, monsieur, dit Mordaunt en faisant quelques pas vers la porte par laquelle il était entré.

– Non, point par là, monsieur, je vous prie! s’écria vivement le cardinal: veuillez passer par cette galerie d’où vous gagnerez le vestibule. Je désire qu’on ne vous voie pas sortir, notre entrevue doit être secrète.

Mordaunt suivit Bernouin, qui le fit passer dans une salle voisine et le remit à un huissier en lui indiquant une porte de sortie.

Puis il revint à la hâte vers son maître pour introduire près de lui la reine Henriette, qui traversait déjà la galerie vitrée.

XLI. Mazarin et Madame Henriette

Le cardinal se leva et alla recevoir en hâte la reine d’Angleterre. Il la joignit au milieu de la galerie qui précédait son cabinet.

Il témoignait d’autant plus de respect à cette reine sans suite et sans parure, qu’il sentait lui-même qu’il avait bien quelque reproche à se faire sur son avarice et son manque de cœur.

Mais les suppliants savent contraindre leur visage à prendre toutes les expressions, et la fille de Henri IV souriait en venant au-devant de celui qu’elle haïssait et méprisait.

– Ah! se dit à lui-même Mazarin, quel doux visage! Viendrait-elle pour m’emprunter de l’argent?

Et il jeta un regard inquiet sur le panneau de son coffre-fort; il tourna même en dedans le chaton du diamant magnifique dont l’éclat attirait les yeux sur sa main, qu’il avait d’ailleurs blanche et belle. Malheureusement cette bague n’avait pas la vertu de celle de Gygès, qui rendait son maître invisible lorsqu’il faisait ce que venait de faire Mazarin.

Or, Mazarin eût bien désiré être invisible en ce moment, car il devinait que Madame Henriette venait lui demander quelque chose; du moment où une reine qu’il avait traitée ainsi apparaissait avec le sourire sur les lèvres, au lieu d’avoir la menace sur la bouche, elle venait en suppliante.

– Monsieur le cardinal, dit l’auguste visiteuse, j’avais d’abord eu l’idée de parler de l’affaire qui m’amène avec la reine ma sœur, mais j’ai réfléchi que les choses politiques regardent avant tout les hommes.

– Madame, dit Mazarin, croyez que Votre Majesté me confond avec cette distinction flatteuse.

– Il est bien gracieux, pensa la reine, m’aurait-il donc devinée?

On était arrivé au cabinet du cardinal. Il fit asseoir la reine, et lorsqu’elle fut accommodée dans son fauteuil:

– Donnez, dit-il, vos ordres au plus respectueux de vos serviteurs.

– Hélas! monsieur, répondit la reine, j’ai perdu l’habitude de donner des ordres, et pris celle de faire des prières. Je viens vous prier, trop heureuse si ma prière est exaucée par vous.

– Je vous écoute, Madame, dit Mazarin.

– Monsieur le cardinal, il s’agit de la guerre que le roi mon mari soutient contre ses sujets rebelles. Vous ignorez peut-être qu’on se bat en Angleterre, dit la reine avec un sourire triste, et que dans peu l’on se battra d’une façon bien plus décisive encore qu’on ne l’a fait jusqu’à présent.

– Je l’ignore complètement, madame, dit le cardinal en accompagnant ces paroles d’un léger mouvement d’épaule. Hélas! nos guerres à nous absorbent le temps et l’esprit d’un pauvre ministre incapable et infirme comme je le suis.

– Eh bien! monsieur le cardinal, dit la reine, je vous apprendrai donc que Charles I er, mon époux, est à la veille d’engager une action décisive. En cas d’échec… Mazarin fit un mouvement… Il faut tout prévoir, continua la reine; en cas d’échec, il désire se retirer en France et y vivre comme un simple particulier. Que dites-vous de ce projet?

Le cardinal avait écouté sans qu’une fibre de son visage trahit l’impression qu’il éprouvait; en écoutant, son sourire resta ce qu’il était toujours, faux et câlin, et quand la reine eut fini:

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