Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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– M. le comte de La Fère loge rue Guénégaud, hôtel du Grand-Roi-Charlemagne.

– Merci, monsieur. Prévenez ce digne ami afin qu’il reste chez lui, je vais aller l’embrasser tout à l’heure.

– Monsieur, j’obéis avec grand plaisir, si Sa Majesté veut me donner mon congé.

– Allez, monsieur le vicomte de Bragelonne, dit la reine, allez, et soyez assuré de notre affection.

Raoul s’inclina respectueusement devant les deux princesses, salua de Winter et partit.

De Winter et la reine continuèrent à s’entretenir quelque temps à voix basse pour que la jeune princesse ne les entendît pas; mais cette précaution était inutile, celle-ci s’entretenait avec ses pensées.

Puis comme de Winter allait prendre congé:

– Écoutez, milord, dit la reine, j’avais conservé cette croix de diamants, qui vient de ma mère, et cette plaque de saint Michel, qui vient de mon époux; ils valent à peu près cinquante mille livres. J’avais juré de mourir de faim près de ces gages précieux plutôt que de m’en défaire; mais aujourd’hui que ces deux bijoux peuvent être utiles à lui ou à ses défenseurs, il faut sacrifier tout à cette espérance. Prenez-les; et s’il est besoin d’argent pour votre expédition, vendez sans crainte, milord, vendez. Mais si vous trouvez moyen de les conserver, songez, milord, que je vous tiens comme m’ayant rendu le plus grand service qu’un gentilhomme puisse rendre à une reine, et qu’au jour de ma prospérité celui qui me rapportera cette plaque et cette croix sera béni par moi et mes enfants.

– Madame, dit le Winter, Votre Majesté sera servie par un homme dévoué. Je cours déposer en lieu sûr ces deux objets, que je n’accepterais pas s’il nous restait les ressources de notre ancienne fortune; mais nos biens sont confisqués, notre argent comptant est tari, et nous sommes arrivés aussi à faire ressources de tout ce que nous possédons. Dans une heure je me rends chez le comte de La Fère, et demain Votre Majesté aura une réponse définitive.

La reine tendit la main à lord de Winter, qui la baisa respectueusement; et se tournant vers sa fille:

– Milord, dit-elle, vous étiez chargé de remettre à cette enfant quelque chose de la part de son père.

De Winter demeura étonné; il ne savait pas ce que la reine voulait dire.

La jeune Henriette s’avança alors souriant et rougissant, et tendit son front au gentilhomme.

– Dites à mon père que, roi ou fugitif, vainqueur ou vaincu, puissant ou pauvre, dit la jeune princesse, il a en moi la fille la plus soumise et la plus affectionnée.

– Je le sais, Madame, répondit de Winter, en touchant de ses lèvres le front d’Henriette.

Puis il partit, traversant, sans être reconduit, ces grands appartements déserts et obscurs, essuyant les larmes que, tout blasé qu’il était par cinquante années de vie de cour, il ne pouvait s’empêcher de verser à la vue de cette royale infortune, si digne et si profonde à la fois.

XLIII. L’oncle et le neveu

Le cheval et le laquais de Winter l’attendaient à la porte. Il s’achemina alors vers son logis tout pensif et regardant derrière lui de temps en temps pour contempler la façade silencieuse et noire du Louvre. Ce fut alors qu’il vit un cavalier se détacher pour ainsi dire de la muraille et le suivre à quelque distance; il se rappela avoir vu, en sortant du Palais-Royal, une ombre à peu près pareille.

Le laquais de lord de Winter, qui le suivait à quelques pas, suivait aussi de l’œil ce cavalier avec inquiétude.

– Tony, dit le gentilhomme en faisant signe au valet de s’approcher.

– Me voici, Monseigneur.

Et le valet se plaça côte à côte avec son maître.

– Avez-vous remarqué cet homme qui nous suit?

– Oui, milord.

– Qui est-il?

– Je n’en sais rien; seulement il suit Votre Grâce depuis le Palais-Royal, s’est arrêté au Louvre pour attendre sa sortie, et repart du Louvre avec elle.

– Quelque espion du cardinal, dit de Winter à part lui; feignons de ne pas nous apercevoir de sa surveillance.

Et, piquant des deux, il s’enfonça dans le dédale des rues qui conduisaient à son hôtel situé du côté du Marais: ayant habité longtemps la place Royale, lord de Winter était revenu tout naturellement se loger près de son ancienne demeure.

L’inconnu mit son cheval au galop.

De Winter descendit à son hôtellerie et monta chez lui, se promettant de faire observer l’espion; mais comme il déposait ses gants et son chapeau sur une table, il vit dans une glace qui se trouvait devant lui une figure qui se dessinait sur le seuil de la chambre.

Il se retourna, Mordaunt était devant lui.

De Winter pâlit et resta debout et immobile; quant à Mordaunt, il se tenait sur la porte, froid, menaçant, et pareil à la statue du Commandeur.

Il y eut un instant de silence glacé entre ces deux hommes.

– Monsieur, dit de Winter, je croyais déjà vous avoir fait comprendre que cette persécution me fatiguait, retirez-vous donc ou je vais appeler pour vous faire chasser comme à Londres. Je ne suis pas votre oncle, je ne vous connais pas.

– Mon oncle, répliqua Mordaunt de sa voix rauque et railleuse, vous vous trompez; vous ne me ferez pas chasser cette fois comme vous l’avez fait à Londres, vous n’oserez. Quant à nier que je suis votre neveu, vous y songerez à deux fois, maintenant que j’ai appris bien des choses que j’ignorais il y a un an.

– Et que m’importe ce que vous avez appris! dit de Winter.

– Oh! il vous importe beaucoup, mon oncle, j’en suis sûr, et vous allez être de mon avis tout à l’heure, ajouta-t-il avec un sourire qui fit passer un frisson dans les veines de celui auquel il s’adressait. Quand je me suis présenté chez vous la première fois, à Londres, c’était pour vous demander ce qu’était devenu mon bien; quand je me suis présenté la seconde fois, c’était pour vous demander ce qui avait souillé mon nom. Cette fois je me présente devant vous pour vous faire une question bien autrement terrible que toutes ces questions, pour vous dire, comme Dieu dit au premier meurtrier: «Caïn, qu’as-tu fait de ton frère Abel?»

– Milord, qu’avez-vous fait de votre sœur, de votre sœur qui était ma mère?

De Winter recula sous le feu de ces yeux ardents.

– De votre mère? dit-il.

– Oui, de ma mère, milord, répondit le jeune homme en jetant la tête de haut en bas.

De Winter fit un effort violent sur lui-même, et, plongeant dans ses souvenirs pour y chercher une haine nouvelle, il s’écria:

– Cherchez ce qu’elle est devenue, malheureux, et demandez-le à l’enfer, peut-être que l’enfer vous répondra.

Le jeune homme s’avança alors dans la chambre jusqu’à ce qu’il se trouvât face à face avec lord de Winter, et croisant les bras:

– Je l’ai demandé au bourreau de Béthune, dit Mordaunt d’une voix sourde et le visage livide de douleur et de colère, et le bourreau de Béthune m’a répondu.

De Winter tomba sur une chaise comme si la foudre l’avait frappé, et tenta vainement de répondre.

– Oui, n’est-ce pas? continua le jeune homme, avec ce mot tout s’explique, avec cette clef l’abîme s’ouvre. Ma mère avait hérité de son mari, et vous avez assassiné ma mère! mon nom m’assurait le bien paternel, et vous m’avez dégradé de mon nom; puis, quand vous m’avez eu dégradé de mon nom, vous m’avez dépouillé de ma fortune. Je ne m’étonne plus maintenant que vous ne me reconnaissiez pas; je ne m’étonne plus que vous refusiez de me reconnaître. Il est malséant d’appeler son neveu, quand on est spoliateur, l’homme qu’on a fait pauvre; quand on est meurtrier, l’homme qu’on a fait orphelin!

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