Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome IV
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«Ce n’est pas lui!» murmura-t-elle.
Et elle attendit, convaincue qu’elle rêvait, que cet homme, comme cela arrive dans les songes, disparût ou se changeât en quelque autre personne.
Seulement elle toucha son pouls, et, le sentant battre violemment, elle se souvint que le meilleur moyen de faire disparaître ces visions importunes était de boire: la fraîcheur de la boisson, composée d’ailleurs dans le but de calmer les agitations dont Valentine s’était plainte au docteur, apportait, en faisant tomber la fièvre, un renouvellement des sensations du cerveau; quand elle avait bu, pour un moment elle souffrait moins.
Valentine étendit donc la main afin de prendre son verre sur la coupe de cristal où il reposait; mais tandis qu’elle allongeait hors du lit son bras frissonnant, l’apparition fit encore, et plus vivement que jamais, deux pas vers le lit, et arriva si près de la jeune fille qu’elle entendit son souffle et qu’elle crut sentir la pression de sa main.
Cette fois l’illusion ou plutôt la réalité dépassait tout ce que Valentine avait éprouvé jusque-là; elle commença à se croire bien éveillée et bien vivante; elle eut conscience qu’elle jouissait de toute sa raison, et elle frémit.
La pression que Valentine avait ressentie avait pour but de lui arrêter le bras.
Valentine le retira lentement à elle.
Alors cette figure, dont le regard ne pouvait se détacher, et qui d’ailleurs paraissait plutôt protectrice que menaçante, cette figure prit le verre, s’approcha de la veilleuse et regarda le breuvage, comme si elle eût voulu en juger la transparence et la limpidité.
Mais cette première épreuve ne suffit pas.
Cet homme, ou plutôt ce fantôme, car il marchait si doucement que le tapis étouffait le bruit de ses pas, cet homme puisa dans le verre une cuillerée du breuvage et l’avala. Valentine regardait ce qui se passait devant ses yeux avec un profond sentiment de stupeur.
Elle croyait bien que tout cela était près de disparaître pour faire place à un autre tableau; mais l’homme, au lieu de s’évanouir comme une ombre, se rapprocha d’elle, et tendant le verre à Valentine, d’une voix pleine d’émotion:
«Maintenant, dit-il, buvez!…»
Valentine tressaillit.
C’était la première fois qu’une de ses visions lui parlait avec ce timbre vivant.
Elle ouvrit la bouche pour pousser un cri.
L’homme posa un doigt sur ses lèvres.
«M. le comte de Monte-Cristo!» murmura-t-elle.
À l’effroi qui se peignit dans les yeux de la jeune fille, au tremblement de ses mains, au geste rapide qu’elle fit pour se blottir sous ses draps, on pouvait reconnaître la dernière lutte du doute contre la conviction; cependant, la présence de Monte-Cristo chez elle à une pareille heure, son entrée mystérieuse, fantastique, inexplicable, par un mur, semblaient des impossibilités à la raison ébranlée de Valentine.
«N’appelez pas, ne vous effrayez pas, dit le comte, n’ayez pas même au fond du cœur l’éclair d’un soupçon ou l’ombre d’une inquiétude; l’homme que vous voyez devant vous (car cette fois vous avez raison, Valentine, et ce n’est point une illusion), l’homme que vous voyez devant vous est le plus tendre père et le plus respectueux ami que vous puissiez rêver.»
Valentine ne trouva rien à répondre: elle avait une si grande peur de cette voix qui lui révélait la présence réelle de celui qui parlait, qu’elle redoutait d’y associer la sienne; mais son regard effrayé voulait dire: Si vos intentions sont pures, pourquoi êtes-vous ici?
Avec sa merveilleuse sagacité, le comte comprit tout ce qui se passait dans le cœur de la jeune fille.
«Écoutez-moi, dit-il, ou plutôt regardez-moi: voyez mes yeux rougis et mon visage plus pâle encore que d’habitude; c’est que depuis quatre nuits je n’ai pas fermé l’œil un seul instant; depuis quatre nuits je veille sur vous, je vous protège, je vous conserve à notre ami Maximilien.»
Un flot de sang joyeux monta rapidement aux joues de la malade; car le nom que venait de prononcer le comte lui enlevait le reste de défiance qu’il lui avait inspirée.
«Maximilien!… répéta Valentine, tant ce nom lui paraissait doux à prononcer; Maximilien! il vous a donc tout avoué?
– Tout. Il m’a dit que votre vie était la sienne, et je lui ai promis que vous vivriez.
– Vous lui avez promis que je vivrais?
– Oui.
– En effet, monsieur, vous venez de parler de vigilance et de protection. Êtes-vous donc médecin?
– Oui, le meilleur que le Ciel puisse vous envoyer en ce moment, croyez-moi.
– Vous dites que vous avez veillé? demanda Valentine inquiète; où cela? je ne vous ai pas vu.»
Le comte étendit la main dans la direction de la bibliothèque.
«J’étais caché derrière cette porte, dit-il, cette porte donne dans la maison voisine que j’ai louée.»
Valentine, par un mouvement de fierté pudique, détourna les yeux, et avec une souveraine terreur:
«Monsieur, dit-elle, ce que vous avez fait est d’une démence sans exemple, et cette protection que vous m’avez accordée ressemble fort à une insulte.
– Valentine, dit-il, pendant cette longue veille, voici les seules choses que j’aie vues: quels gens venaient chez vous, quels aliments on vous préparait, quelles boissons on vous a servies; puis, quand ces boissons me paraissaient dangereuses, j’entrais comme je viens d’entrer, je vidais votre verre et je substituais au poison un breuvage bienfaisant, qui, au lieu de la mort qui vous était préparée, faisait circuler la vie dans vos veines.
– Le poison! la mort! s’écria Valentine, se croyant de nouveau sous l’empire de quelque fiévreuse hallucination; que dites-vous donc là, monsieur?
– Chut! mon enfant, dit Monte-Cristo, en portant de nouveau son doigt à ses lèvres, j’ai dit le poison; oui, j’ai dit la mort, et je répète la mort, mais buvez d’abord ceci. (Le comte tira de sa poche un flacon contenant une liqueur rouge dont il versa quelques gouttes dans le verre.) Et quand vous aurez bu, ne prenez plus rien de la nuit.»
Valentine avança la main; mais à peine eût-elle touché le verre, qu’elle la retira avec effroi.
Monte-Cristo prit le verre, en but la moitié, et le présenta à Valentine, qui avala en souriant le reste de la liqueur qu’il contenait.
«Oh! oui, dit-elle, je reconnais le goût de mes breuvages nocturnes, de cette eau qui rendait un peu de fraîcheur à ma poitrine, un peu de calme à mon cerveau. Merci, monsieur, merci.
– Voilà comment vous avez vécu quatre nuits, Valentine, dit le comte. Mais moi, comment vivais-je? Oh! les cruelles heures que vous m’avez fait passer! Oh! les effroyables tortures que vous m’avez fait subir, quand je voyais verser dans votre verre le poison mortel, quand je tremblais que vous n’eussiez le temps de le boire avant que j’eusse celui de le répandre dans la cheminée!
– Vous dites, monsieur, reprit Valentine au comble de la terreur, que vous avez subi mille tortures en voyant verser dans mon verre le poison mortel? Mais si vous avez vu verser le poison dans mon verre, vous avez dû voir la personne qui le versait?
– Oui.»
Valentine se souleva sur son séant, et ramenant sur sa poitrine plus pâle que la neige la batiste brodée, encore moite de la sueur froide du délire, à laquelle commençait à se mêler la sueur plus glacée encore de la terreur:
«Vous l’avez vue? répéta la jeune fille.
– Oui, dit une seconde fois le comte.
– Ce que vous me dites est horrible, monsieur, ce que vous voulez me faire croire a quelque chose d’infernal. Quoi! dans la maison de mon père, quoi! dans ma chambre, quoi! sur mon lit de souffrance on continue de m’assassiner? Oh! retirez-vous, monsieur, vous tentez ma conscience, vous blasphémez la bonté divine, c’est impossible, cela ne se peut pas.
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