Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV

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Le compte de Monte-Cristo Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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– C’est s’acharner sur le faible, monsieur.

– Le faible qui assassine!

– Son déshonneur rejaillirait sur ma maison.

– N’ai-je pas, moi, la mort dans la mienne?

– Oh! monsieur! s’écria la baronne, vous êtes sans pitié pour les autres. Eh bien, c’est moi qui vous le dis, on sera sans pitié pour vous!

– Soit! dit Villefort, en levant avec un geste de menace son bras au ciel.

– Remettez au moins la cause de ce malheureux, s’il est arrêté, aux assises prochaines; cela nous donnera six mois pour qu’on oublie.

– Non pas, dit Villefort; j’ai cinq jours encore; l’instruction est faite; cinq jours, c’est plus de temps qu’il ne m’en faut; d’ailleurs, ne comprenez-vous point, madame, que, moi aussi, il faut que j’oublie? Eh bien, quand je travaille, et je travaille nuit et jour, quand je travaille, il y a des moments où je ne me souviens plus, et quand je ne me souviens plus, je suis heureux à la manière des morts: mais cela vaut encore mieux que de souffrir.

– Monsieur, il s’est enfui; laissez-le fuir, l’inertie est une clémence facile.

– Mais je vous ai dit qu’il était trop tard! Au point du jour le télégraphe a joué, et à cette heure…

– Monsieur, dit le valet de chambre en entrant, un dragon apporte cette dépêche du ministre de l’Intérieur.»

Villefort saisit la lettre et la décacheta vivement. Mme Danglars frémit de terreur. Villefort tressaillit de joie.

«Arrêté! s’écria Villefort; on l’a arrêté à Compiègne; c’est fini.»

Mme Danglars se leva froide et pâle.

«Adieu, monsieur, dit-elle.

– Adieu, madame», répondit le procureur du roi, presque joyeux en la reconduisant jusqu’à la porte.

Puis revenant à son bureau:

«Allons, dit-il en frappant sur la lettre avec le dos de la main droite, j’avais un faux, j’avais trois vols, j’avais trois incendies, il ne me manquait qu’un assassinat, le voici: la session sera belle.»

C. L’apparition.

Comme l’avait dit le procureur du roi à Mme Danglars, Valentine n’était point encore remise.

Brisée par la fatigue, elle gardait en effet le lit, et ce fut dans sa chambre, et de la bouche de Mme de Villefort, qu’elle apprit les événements que nous venons de raconter, c’est-à-dire la fuite d’Eugénie et l’arrestation d’Andrea Cavalcanti, ou plutôt de Benedetto, ainsi que l’accusation d’assassinat portée contre lui.

Mais Valentine était si faible que ce récit ne lui fit peut-être point tout l’effet qu’il eût produit sur elle dans son état de santé habituel.

En effet, ce ne fut que quelques idées vagues, quelques forces indécises de plus mêlées aux idées étranges et aux fantômes fugitifs qui naissaient dans son cerveau malade ou qui passaient devant ses yeux, et bientôt même tout s’effaça pour laisser reprendre toutes leurs forces aux sensations personnelles.

Pendant la journée, Valentine était encore maintenue dans la réalité par la présence de Noirtier qui se faisait porter chez sa petite-fille et demeurait là, couvant Valentine de son regard paternel, puis, lorsqu’il était revenu du Palais, c’était Villefort à son tour qui passait une heure ou deux entre son père et son enfant.

À six heures Villefort se retirait dans son cabinet, à huit heures arrivait M. d’Avrigny, qui lui-même apportait la potion nocturne préparée pour la jeune fille; puis on emmenait Noirtier.

Une garde du choix du docteur remplaçait tout le monde, et ne se retirait elle-même que lorsque, vers dix ou onze heures, Valentine était endormie.

En descendant, elle remettait les clefs de la chambre de Valentine à M. de Villefort lui-même, de sorte qu’on ne pouvait plus entrer chez la malade qu’en traversant l’appartement de Mme de Villefort et la chambre du petit Édouard.

Chaque matin Morrel venait chez Noirtier prendre des nouvelles de Valentine: mais Morrel, chose extraordinaire, semblait de jour en jour moins inquiet.

D’abord, de jour en jour Valentine, quoique en proie à une violente exaltation nerveuse, allait mieux puis, Monte-Cristo ne lui avait-il pas dit, lorsqu’il était accouru tout éperdu chez lui, que si dans deux heures Valentine n’était pas morte, Valentine serait sauvée?

Or, Valentine vivait encore, et quatre jours s’étaient écoulés.

Cette exaltation nerveuse dont nous avons parlé poursuivait Valentine jusque dans son sommeil, ou plutôt dans l’état de somnolence qui succédait à sa veille: c’était alors que, dans le silence de la nuit et de la demi-obscurité que laissait régner la veilleuse posée sur la cheminée et brûlant dans son enveloppe d’albâtre, elle voyait passer ces ombres qui viennent peupler la chambre des malades et que secoue la fièvre de ses ailes frissonnantes.

Alors il lui semblait voir apparaître tantôt sa belle-mère qui la menaçait, tantôt Morrel qui lui tendait les bras, tantôt des êtres presque étrangers à sa vie habituelle, comme le comte de Monte-Cristo; il n’y avait pas jusqu’aux meubles qui, dans ces moments de délire, ne parussent mobiles et errants; et cela durait ainsi jusqu’à deux ou trois heures du matin, moment où un sommeil de plomb venait s’emparer de la jeune fille et la conduisait jusqu’au jour.

Le soir qui suivit cette matinée où Valentine avait appris la fuite d’Eugénie et l’arrestation de Benedetto, et où, après s’être mêlés un instant aux sensations de sa propre existence, ces événements commençaient à sortir peu à peu de sa pensée, après la retraite successive de Villefort, de d’Avrigny et de Noirtier, tandis que onze heures sonnaient à Saint-Philippe-du-Roule, et que la garde, ayant placé sous la main de la malade le breuvage préparé par le docteur, et fermé la porte de sa chambre, écoutait en frémissant, à l’office où elle s’était retirée, les commentaires des domestiques, et meublait sa mémoire des lugubres histoires qui, depuis trois mois, défrayaient les soirées de l’antichambre du procureur du roi, une scène inattendue se passait dans cette chambre si soigneusement fermée.

Il y avait déjà dix minutes à peu près que la garde s’était retirée.

Valentine, en proie depuis une heure à cette fièvre qui revenait chaque nuit, laissait sa tête, insoumise à sa volonté, continuer ce travail actif, monotone et implacable du cerveau, qui s’épuise à reproduire incessamment les mêmes pensées ou à enfanter les mêmes images.

De la mèche de la veilleuse s’élançaient mille et mille rayonnements tous empreints de significations étranges, quand tout à coup, à son reflet tremblant, Valentine crut voir sa bibliothèque, placée à côté de la cheminée, dans un renfoncement du mur, s’ouvrir lentement sans que les gonds sur lesquels elle semblait rouler produisissent le moindre bruit.

Dans un autre moment, Valentine eût saisi sa sonnette et eût tiré le cordonnet de soie en appelant au secours: mais rien ne l’étonnait plus dans la situation où elle se trouvait. Elle avait conscience que toutes ces visions qui l’entouraient étaient les filles de son délire, et cette conviction lui était venue de ce que, le matin, aucune trace n’était restée jamais de tous ces fantômes de la nuit, qui disparaissaient avec le jour.

Derrière la porte parut une figure humaine.

Valentine était, grâce à sa fièvre, trop familiarisée avec ces sortes d’apparitions pour s’épouvanter; elle ouvrit seulement de grands yeux, espérant reconnaître Morrel.

La figure continua de s’avancer vers son lit, puis elle s’arrêta, et parut écouter avec une attention profonde.

En ce moment, un reflet de la veilleuse se joua sur le visage du nocturne visiteur.

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