Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV

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Le compte de Monte-Cristo Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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Les quatre ou cinq heures qui lui restaient jusqu’à neuf heures, Andrea les employa en courses, en visites destinées à intéresser ces amis dont il avait parlé, à paraître chez le banquier avec tout le luxe de leurs équipages, les éblouissant par ces promesses d’actions qui, depuis, ont fait tourner toutes les têtes, et dont Danglars, en ce moment-là, avait l’initiative.

En effet, à huit heures et demie du soir, le grand salon de Danglars, la galerie attenante à ce salon et les trois autres salons de l’étage étaient pleins d’une foule parfumée qu’attirait fort peu la sympathie, mais beaucoup cet irrésistible besoin d’être là où l’on sait qu’il y a du nouveau.

Un académicien dirait que les soirées du monde sont des collections de fleurs qui attirent papillons inconstants, abeilles affamées et frelons bourdonnants.

Il va sans dire que les salons étaient resplendissants de bougies, la lumière roulait à flots des moulures d’or sur les tentures de soie, et tout le mauvais goût de cet ameublement, qui n’avait pour lui que la richesse, resplendissait de tout son éclat.

Mlle Eugénie était vêtue avec la simplicité la plus élégante: une robe de soie blanche brochée de blanc, une rose blanche à moitié perdue dans ses cheveux d’un noir de jais, composaient toute sa parure que ne venait pas enrichir le plus petit bijou.

Seulement on pouvait lire dans ses yeux cette assurance parfaite destinée à démentir ce que cette candide toilette avait de vulgairement virginal à ses propres yeux.

Mme Danglars, à trente pas d’elle, causait avec Debray, Beauchamp et Château-Renaud. Debray avait fait sa rentrée dans cette maison pour cette grande solennité, mais comme tout le monde et sans aucun privilège particulier.

M. Danglars, entouré de députés, d’hommes de finance, expliquait une théorie de contributions nouvelles qu’il comptait mettre en exercice quand la force des choses aurait contraint le gouvernement à l’appeler au ministère.

Andrea, tenant sous son bras un des plus fringants dandys de l’Opéra, lui expliquait assez impertinemment, attendu qu’il avait besoin d’être hardi pour paraître à l’aise, ses projets de vie à venir, et les progrès de luxe qu’il comptait faire faire avec ses cent soixante-quinze mille livres de rente à la fashion parisienne.

La foule générale roulait dans ces salons comme un flux et un reflux de turquoises, de rubis, d’émeraudes d’opales et de diamants.

Comme partout, on remarquait que c’étaient les plus vieilles femmes qui étaient les plus parées, et les plus laides qui se montraient avec le plus d’obstination.

S’il y avait quelque beau lis blanc, quelque rose suave et parfumée, il fallait la chercher et la découvrir cachée dans quelque coin par une mère à turban, ou par une tante à oiseau de paradis.

À chaque instant, au milieu de cette cohue, de ce bourdonnement, de ces rires, la voix des huissiers lançait un nom connu dans les finances, respecté dans l’armée ou illustre dans les lettres, alors un faible mouvement des groupes accueillait ce nom.

Mais pour un qui avait le privilège de faire frémir cet océan de vagues humaines, combien passaient accueillis par l’indifférence ou le ricanement du dédain!

Au moment où l’aiguille de la pendule massive, de la pendule représentant Endymion endormi, marquait neuf heures sur un cadran d’or, et où le timbre, fidèle reproducteur de la pensée machinale, retentissait neuf fois, le nom du comte de Monte-Cristo retentit à son tour, et, comme poussée par la flamme électrique, toute l’assemblée se tourna vers la porte.

Le comte était vêtu de noir et avec sa simplicité habituelle; son gilet blanc dessinait sa vaste et noble poitrine; son col noir paraissait d’une fraîcheur singulière, tant il ressortait sur la mâle pâleur de son teint; pour tout bijou, il portait une chaîne de gilet si fine qu’à peine le mince filet d’or tranchait sur le piqué blanc.

Il se fit à l’instant même un cercle autour de la porte.

Le comte, d’un seul coup d’œil, aperçut Mme Danglars à un bout du salon, M. Danglars à l’autre, et Mlle Eugénie devant lui.

Il s’approcha d’abord de la baronne, qui causait avec Mme de Villefort, qui était venue seule, Valentine étant toujours souffrante; et sans dévier, tant le chemin se frayait devant lui, il passa de la baronne à Eugénie, qu’il complimenta en termes si rapides et si réservés, que la fière artiste en fut frappée.

Près d’elle était Mlle Louise d’Armilly, qui remercia le comte des lettres de recommandation qu’il lui avait si gracieusement données pour Italie, et dont elle comptait, lui dit-elle, faire incessamment usage.

En quittant ces dames, il se retourna et se trouva près de Danglars, qui s’était approché pour lui donner la main.

Ces trois devoirs sociaux accomplis, Monte-Cristo s’arrêta, promenant autour de lui ce regard assuré empreint de cette expression particulière aux gens d’un certain monde et surtout d’une certaine portée, regard qui semble dire:

«J’ai fait ce que j’ai dû; maintenant que les autres fassent ce qu’ils me doivent.»

Andrea, qui était dans un salon contigu, sentit cette espèce de frémissement que Monte-Cristo avait imprimé à la foule, et il accourut saluer le comte.

Il le trouva complètement entouré; on se disputait ses paroles, comme il arrive toujours pour les gens qui parlent peu et qui ne disent jamais un mot sans valeur.

Les notaires firent leur entrée en ce moment, et vinrent installer leurs pancartes griffonnées sur le velours brodé d’or qui couvrait la table préparée pour la signature, table en bois doré.

Un des notaires s’assit, l’autre resta debout.

On allait procéder à la lecture du contrat que la moitié de Paris, présente à cette solennité, devait signer.

Chacun prit place, ou plutôt les femmes firent cercle, tandis que les hommes, plus indifférents à l’endroit du style énergique , comme dit Boileau, firent leurs commentaires sur l’agitation fébrile d’Andrea sur l’attention de M. Danglars, sur l’impassibilité d’Eugénie et sur la façon leste et enjouée dont la baronne traitait cette importante affaire.

Le contrat fut lu au milieu d’un profond silence. Mais, aussitôt la lecture achevée, la rumeur recommença dans les salons, double de ce qu’elle était auparavant: ces sommes brillantes, ces millions roulant dans l’avenir des deux jeunes gens et qui venaient compléter l’exposition qu’on avait faite, dans une chambre exclusivement consacrée à cet objet du trousseau de la mariée et des diamants de la jeune femme, avaient retenti avec tout leur prestige dans la jalouse assemblée.

Les charmes de Mlle Danglars en étaient doubles aux yeux des jeunes gens, et pour le moment ils effaçaient l’éclat du soleil.

Quant aux femmes, il va sans dire que, tout en jalousant ces millions, elles ne croyaient pas en avoir besoin pour être belles.

Andrea, serré par ses amis, complimenté, adulé, commençant à croire à la réalité du rêve qu’il faisait, Andrea était sur le point de perdre la tête.

Le notaire prit solennellement la plume, l’éleva au-dessus de sa tête et dit:

«Messieurs, on va signer le contrat.»

Le baron devait signer le premier, puis le fondé de pouvoir de M. Cavalcanti père, puis la baronne, puis les futurs conjoints, comme on dit dans cet abominable style qui a cours sur papier timbré.

Le baron prit la plume et signa, puis le chargé de pouvoir.

La baronne s’approcha, au bras de Mme de Villefort.

«Mon ami, dit-elle en prenant la plume, n’est-ce pas une chose désespérante? Un incident inattendu, arrivé dans cette affaire d’assassinat et de vol dont M. le comte de Monte-Cristo a failli être victime, nous prive d’avoir M. de Villefort.

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