Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV

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Le compte de Monte-Cristo Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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– Dix millions! vous croyez? c’est magnifique, dit Cavalcanti, qui se grisait à ce bruit métallique de paroles dorées.

– Sans compter, reprit Monte-Cristo, que toute cette fortune vous reviendra, et que c’est justice, puisque Mlle Danglars est fille unique. D’ailleurs, votre fortune à vous, votre père me l’a dit du moins, est presque égale à celle de votre fiancée. Mais laissons là un peu les affaires d’argent. Savez-vous, monsieur Andrea, que vous avez un peu lestement et habilement mené toute cette affaire!

– Mais pas mal, pas mal, dit le jeune homme; j’étais né pour être diplomate.

– Eh bien, on vous fera entrer dans la diplomatie; la diplomatie, vous le savez, ne s’apprend pas; c’est une chose d’instinct… Le cœur est donc pris?

– En vérité, j’en ai peur, répondit Andrea du ton dont il avait vu au Théâtre-Français Dorante ou Valère répondre à Alceste.

– Vous aime-t-on un peu?

– Il le faut bien, dit Andrea avec un sourire vainqueur, puisqu’on m’épouse. Mais cependant, n’oublions pas un grand point.

– Lequel?

– C’est que j’ai été singulièrement aidé dans tout ceci.

– Bah!

– Certainement.

– Par les circonstances?

– Non, par vous.

– Par moi? Laissez donc, prince, dit Monte-Cristo en appuyant avec affectation sur le titre. Qu’ai-je pu faire pour vous? Est-ce que votre nom, votre position sociale et votre mérite ne suffisaient point?

– Non, dit Andrea, non; et vous avez beau dire, monsieur le comte, je maintiens, moi, que la position d’un homme tel que vous a plus fait que mon nom, ma position sociale et mon mérite.

– Vous vous abusez complètement, monsieur, dit Monte-Cristo, qui sentit l’adresse perfide du jeune homme, et qui comprit la portée de ses paroles; ma protection ne vous a été acquise qu’après connaissance prise de l’influence et de la fortune de monsieur votre père; car enfin qui m’a procuré, à moi qui ne vous avais jamais vu, ni vous, ni l’illustre auteur de vos jours, le bonheur de votre connaissance? Ce sont deux de mes bons amis, Lord Wilmore et l’abbé Busoni. Qui m’a encouragé, non pas à vous servir de garantie, mais à vous patronner? C’est le nom de votre père, si connu et si honoré en Italie; personnellement, moi, je ne vous connais pas.»

Ce calme, cette parfaite aisance firent comprendre à Andrea qu’il était pour le moment étreint par une main plus musculeuse que la sienne, et que l’étreinte n’en pouvait être facilement brisée.

«Ah çà! mais, dit-il, mon père a donc vraiment une bien grande fortune, monsieur le comte?

– Il paraît que oui, monsieur, répondit Monte-Cristo.

– Savez-vous si la dot qu’il m’a promise est arrivée?

– J’en ai reçu la lettre d’avis.

– Mais les trois millions?

– Les trois millions sont en route, selon toute probabilité.

– Je les toucherai donc réellement?

– Mais dame! reprit le comte, il me semble que jusqu’à présent, monsieur, l’argent ne vous a pas fait faute!»

Andrea fut tellement surpris, qu’il ne put s’empêcher de rêver un moment.

«Alors, dit-il en sortant de sa rêverie, il me reste, monsieur, à vous adresser une demande, et celle-là vous la comprendrez, même quand elle devrait vous être désagréable.

– Parlez, dit Monte-Cristo.

– Je me suis mis en relation, grâce à ma fortune, avec beaucoup de gens distingués, et j’ai même, pour le moment du moins, une foule d’amis. Mais en me mariant comme je le fais, en face de toute la société parisienne, je dois être soutenu par un nom illustre, et à défaut de la main paternelle, c’est une main puissante qui doit me conduire à l’autel; or, mon père ne vient point à Paris, n’est-ce pas?

– Il est vieux, couvert de blessures, et il souffre, dit-il, à en mourir, chaque fois qu’il voyage.

– Je comprends. Eh bien, je viens vous faire une demande.

– À moi?

– Oui, à vous.

– Et laquelle? mon Dieu!

– Eh bien, c’est de le remplacer.

– Ah! mon cher monsieur! quoi! après les nombreuses relations que j’ai eu le bonheur d’avoir avec vous, vous me connaissez si mal que de me faire une pareille demande?

«Demandez-moi un demi-million à emprunter, et, quoiqu’un pareil prêt soit assez rare, parole d’honneur! vous me serez moins gênant. Sachez donc, je croyais vous l’avoir déjà dit, que dans sa participation, morale surtout, aux choses de ce monde, jamais le comte de Monte-Cristo n’a cessé d’apporter les scrupules, je dirai plus, les superstitions d’un homme de l’Orient.

«Moi qui ai un sérail au Caire, un à Smyrne et un à Constantinople, présider à un mariage! jamais.

– Ainsi, vous me refusez?

– Net; et fussiez-vous mon fils, fussiez-vous mon frère, je vous refuserais de même.

– Ah! par exemple! s’écria Andrea désappointé, mais comment faire alors?

– Vous avez cent amis, vous l’avez dit vous-même.

– D’accord, mais c’est vous qui m’avez présenté chez M. Danglars.

– Point! Rétablissons les faits dans toute la vérité: c’est moi qui vous ai fait dîner avec lui à Auteuil, et c’est vous qui vous êtes présenté vous-même; diable! c’est tout différent.

– Oui, mais mon mariage: vous avez aidé…

– Moi! en aucune chose, je vous prie de le croire; mais rappelez-vous donc ce que je vous ai répondu quand vous êtes venu me prier de faire la demande: Oh! je ne fais jamais de mariage, moi, mon cher prince, c’est un principe arrêté chez moi.»

Andrea se mordit les lèvres.

«Mais enfin, dit-il, vous serez là au moins?

– Tout Paris y sera?

– Oh! certainement.

– Eh bien, j’y serai comme tout Paris, dit le comte.

– Vous signerez au contrat?

– Oh! je n’y vois aucun inconvénient, et mes scrupules ne vont point jusque-là.

– Enfin, puisque vous ne voulez pas m’accorder davantage, je dois me contenter de ce que vous me donnez. Mais un dernier mot, comte.

– Comment donc?

– Un conseil.

– Prenez garde; un conseil, c’est pis qu’un service.

– Oh! celui-ci, vous pouvez me le donner sans vous compromettre.

– Dites.

– La dot de ma femme est de cinq cent mille livres.

– C’est le chiffre que M. Danglars m’a annoncé à moi-même.

– Faut-il que je la reçoive ou que je la laisse aux mains du notaire?

– Voici, en général, comment les choses se passent quand on veut qu’elles se passent galamment: vos deux notaires prennent rendez-vous au contrat pour le lendemain ou le surlendemain; le lendemain ou le surlendemain, ils échangent les deux dots, dont ils se donnent mutuellement reçu, puis, le mariage célébré, ils mettent les millions à votre disposition, comme chef de la communauté.

– C’est que, dit Andrea avec une certaine inquiétude mal dissimulée, je croyais avoir entendu dire à mon beau-père qu’il avait l’intention de placer nos fonds dans cette fameuse affaire de chemin de fer dont vous me parliez tout à l’heure.

– Eh bien, mais, reprit Monte-Cristo, c’est, à ce que tout le monde assure, un moyen que vos capitaux soient triplés dans l’année. M. le baron Danglars est bon père et sait compter.

– Allons donc, dit Andrea, tout va bien, sans votre refus, toutefois, qui me perce le cœur.

– Ne l’attribuez qu’à des scrupules fort naturels en pareille circonstance.

– Allons dit Andrea, qu’il soit donc fait comme vous le voulez; à ce soir, neuf heures.

– À ce soir.»

Et malgré une légère résistance de Monte-Cristo, dont les lèvres pâlirent, mais qui cependant conserva son sourire de cérémonie, Andrea saisit la main du comte, la serra, sauta dans son phaéton et disparut.

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