Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV

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Le compte de Monte-Cristo Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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«C’est effrayant, dit-il; voyez donc, Emmanuel!»

Puis, se retournant vers Monte-Cristo:

«Comte, dit-il, au nom du Ciel, ne tuez pas Albert! le malheureux a une mère!

– C’est juste, dit Monte-Cristo, et, moi, je n’en ai pas.»

Ces mots furent prononcés avec un ton qui fit frissonner Morrel.

«Vous êtes l’offensé, comte.

– Sans doute; qu’est-ce que cela veut dire?

– Cela veut dire que vous tirez le premier.

– Je tire le premier?

– Oh! cela, je l’ai obtenu ou plutôt exigé; nous leur faisons assez de concessions pour qu’ils nous fissent celles-là.

– Et à combien de pas?

– À vingt.»

Un effrayant sourire passa sur les lèvres du comte.

«Morrel, dit-il, n’oubliez pas ce que vous venez de voir.

– Aussi, dit le jeune homme, je ne compte que sur votre émotion pour sauver Albert.

– Moi, ému? dit Monte-Cristo.

– Ou sur votre générosité, mon ami; sûr de votre coup comme vous l’êtes, je puis vous dire une chose qui serait ridicule si je la disais à un autre.

– Laquelle?

– Cassez-lui un bras, blessez-le, mais ne le tuez pas.

– Morrel, écoutez encore ceci, dit le comte, je n’ai pas besoin d’être encouragé à ménager M. de Morcerf; M. de Morcerf, je vous l’annonce d’avance, sera si bien ménagé qu’il reviendra tranquillement avec ses deux amis tandis que moi…

– Eh bien, vous?

– Oh! c’est autre chose, on me rapportera, moi.

– Allons donc! s’écria Maximilien hors de lui.

– C’est comme je vous l’annonce, mon cher Morrel, M. de Morcerf me tuera.»

Morrel regarda le comte en homme qui ne comprend plus.

«Que vous est-il donc arrivé depuis hier soir, comte?

– Ce qui est arrivé à Brutus la veille de la bataille de Philippes: J’ai vu un fantôme.

– Et ce fantôme?

– Ce fantôme, Morrel, m’a dit que j’avais assez vécu.»

Maximilien et Emmanuel se regardèrent; Monte-Cristo tira sa montre.

«Partons, dit-il, il est sept heures cinq minutes, et le rendez-vous est pour huit heures juste.»

Une voiture attendait toute attelée; Monte-Cristo y monta avec ses deux témoins.

En traversant le corridor, Monte-Cristo s’était arrêté pour écouter devant une porte, et Maximilien et Emmanuel, qui, par discrétion, avaient fait quelques pas en avant, crurent entendre répondre à un sanglot par un soupir.

À huit heures sonnantes on était au rendez-vous.

«Nous voici arrivés, dit Morrel en passant la tête par la portière, et nous sommes les premiers.

– Monsieur m’excusera, dit Baptistin qui avait suivi son maître avec une terreur indicible, mais je crois apercevoir là-bas une voiture sous les arbres.

– En effet, dit Emmanuel, j’aperçois deux jeunes gens qui se promènent et semblent attendre.»

Monte-Cristo sauta légèrement en bas de sa calèche et donna la main à Emmanuel et à Maximilien pour les aider à descendre.

Maximilien retint la main du comte entre les siennes.

«À la bonne heure, dit-il, voici une main comme j’aime la voir à un homme dont la vie repose dans la bonté de sa cause.»

Monte-Cristo tira Morrel, non pas à part, mais d’un pas ou deux en arrière de son beau-frère.

«Maximilien, lui demanda-t-il, avez-vous le cœur libre?»

Morrel regarda Monte-Cristo avec étonnement.

«Je ne vous demande pas une confidence, cher ami, je vous adresse une simple question; répondez oui ou non, c’est tout ce que je vous demande.

– J’aime une jeune fille, comte.

– Vous l’aimez beaucoup?

– Plus que ma vie.

– Allons, dit Monte-Cristo, voilà encore une espérance qui m’échappe.»

Puis, avec un soupir:

«Pauvre Haydée! murmura-t-il.

– En vérité, comte! s’écria Morrel, si je vous connaissais moins, je vous croirais moins brave que vous n’êtes!

– Parce que je pense à quelqu’un que je vais quitter, et que je soupire! Allons donc, Morrel, est-ce à un soldat de se connaître si mal en courage? est-ce que c’est la vie que je regrette? Qu’est-ce que cela me fait à moi, qui ai passé vingt ans entre la vie et la mort, de vivre ou de mourir? D’ailleurs, soyez tranquille, Morrel, cette faiblesse, si c’en est une, est pour vous seul. Je sais que le monde est un salon dont il faut sortir poliment et honnêtement, c’est-à-dire en saluant et en payant ses dettes de jeu.

– À la bonne heure, dit Morrel, voilà qui est parler. À propos, avez-vous apporté vos armes?

– Moi! pour quoi faire? J’espère bien que ces messieurs auront les leurs.

– Je vais m’en informer, dit Morrel.

– Oui, mais pas de négociations, vous m’entendez?

– Oh! soyez tranquille.»

Morrel s’avança vers Beauchamp et Château-Renaud. Ceux-ci, voyant le mouvement de Maximilien, firent quelques pas au-devant de lui.

Les trois jeunes gens se saluèrent, sinon avec affabilité, du moins avec courtoisie.

«Pardon, messieurs, dit Morrel, mais je n’aperçois pas M. de Morcerf!

– Ce matin, répondit Château-Renaud, il nous a fait prévenir qu’il nous rejoindrait sur le terrain seulement.

– Ah!» fit Morrel.

Beauchamp tira sa montre.

«Huit heures cinq minutes; il n’y a pas de temps de perdu, monsieur Morrel, dit-il.

– Oh! répondit Maximilien, ce n’est point dans cette intention que je le disais.

– D’ailleurs, interrompit Château-Renaud, voici une voiture.»

En effet, une voiture s’avançait au grand trot par une des avenues aboutissant au carrefour où l’on se trouvait.

«Messieurs, dit Morrel, sans doute que vous vous êtes munis de pistolets. M. de Monte-Cristo déclare renoncer au droit qu’il avait de se servir des siens.

– Nous avons prévu cette délicatesse de la part du comte, monsieur Morrel, répondit Beauchamp, et j’ai apporté des armes, que j’ai achetées il y a huit ou dix jours, croyant que j’en aurais besoin pour une affaire pareille. Elles sont parfaitement neuves et n’ont encore servi à personne. Voulez-vous les visiter?

– Oh! monsieur Beauchamp, dit Morrel en s’inclinant, lorsque vous m’assurez que M. de Morcerf ne connaît point ces armes, vous pensez bien, n’est-ce pas, que votre parole me suffit?

– Messieurs, dit Château-Renaud, ce n’était point Morcerf qui nous arrivait dans cette voiture, c’était, ma foi! c’étaient Franz et Debray.»

En effet, les deux jeunes gens annoncés s’avancèrent.

«Vous ici, messieurs! dit Château-Renaud en échangeant avec chacun une poignée de main; et par quel hasard?

– Parce que, dit Debray, Albert nous a fait prier ce matin, de nous trouver sur le terrain.»

Beauchamp et Château-Renaud se regardèrent d’un air étonné.

«Messieurs, dit Morrel, je crois comprendre.

– Voyons!

– Hier, dans l’après-midi, j’ai reçu une lettre de M. de Morcerf, qui me priait de me trouver à l’Opéra.

– Et moi aussi, dit Debray.

– Et moi aussi, dit Franz.

– Et nous aussi, dirent Château-Renaud et Beauchamp.

– Il voulait que vous fussiez présents à la provocation, dit Morrel, il veut que vous soyez présents au combat.

– Oui, dirent les jeunes gens, c’est cela, monsieur Maximilien; et, selon toute probabilité, vous avez deviné juste.

– Mais, avec tout cela, murmura Château-Renaud, Albert ne vient pas; il est en retard de dix minutes.

– Le voilà, dit Beauchamp, il est à cheval; tenez, il vient ventre à terre suivi de son domestique.

– Quelle imprudence, dit Château-Renaud, de venir à cheval pour se battre au pistolet! Moi qui lui avais si bien fait la leçon!

– Et puis, voyez, dit Beauchamp, avec un col à sa cravate, avec un habit ouvert, avec un gilet blanc; que ne s’est-il fait tout de suite dessiner une mouche sur l’estomac? ç’eût été plus simple et plus tôt fini!»

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