Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV

Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le compte de Monte-Cristo Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le compte de Monte-Cristo Tome IV»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

Le compte de Monte-Cristo Tome IV — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le compte de Monte-Cristo Tome IV», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il était cinq heures du matin.

Tout à coup un léger bruit parvint à son oreille. Monte-Cristo crut avoir entendu quelque chose comme un soupir étouffé; il tourna la tête, regarda autour de lui et ne vit personne. Seulement le bruit se répéta assez distinct pour qu’au doute succédât la certitude.

Alors le comte se leva, ouvrit doucement la porte du salon, et sur un fauteuil, les bras pendants, sa belle tête pâle inclinée en arrière, il vit Haydée qui s’était placée en travers de la porte, afin qu’il ne pût sortir sans la voir, mais que le sommeil, si puissant contre la jeunesse, avait surprise après la fatigue d’une si longue veille.

Le bruit que la porte fit en s’ouvrant ne put tirer Haydée de son sommeil.

Monte-Cristo arrêta sur elle un regard plein de douceur et de regret.

«Elle s’est souvenue qu’elle avait un fils, dit-il, et moi, j’ai oublié que j’avais une fille!

Puis, secouant tristement la tête:

«Pauvre Haydée! dit-elle, elle a voulu me voir, elle a voulu me parler, elle a craint ou deviné quelque chose… Oh! je ne puis partir sans lui dire adieu, je ne puis mourir sans la confier à quelqu’un.»

Et il regagna doucement sa place et écrivit au bas des premières lignes:

«Je lègue à Maximilien Morrel, capitaine de spahis et fils de mon ancien patron, Pierre Morrel, armateur à Marseille, la somme de vingt millions, dont une partie sera offerte par lui à sa sœur Julie et à son beau-frère Emmanuel, s’il ne croit pas toutefois que ce surplus de fortune doive nuire à leur bonheur. Ces vingt millions sont enfouis dans ma grotte de Monte-Cristo, dont Bertuccio sait le secret.

«Si son cœur est libre et qu’il veuille épouser Haydée, fille d’Ali, pacha de Janina, que j’ai élevée avec l’amour d’un père et qui a eu pour moi la tendresse d’une fille, il accomplira, je ne dirai point ma dernière volonté, mais mon dernier désir.

«Le présent testament a déjà fait Haydée héritière du reste de ma fortune, consistant en terres, rentes sur l’Angleterre, l’Autriche et la Hollande, mobilier dans mes différents palais et maisons, et qui, ces vingt millions prélevés, ainsi que les différents legs faits à mes serviteurs, pourront monter encore à soixante millions.»

Il achevait d’écrire cette dernière ligne, lorsqu’un cri poussé derrière lui, lui fit tomber la plume des mains.

«Haydée, dit-il, vous avez lu?»

En effet, la jeune femme, réveillée par le jour qui avait frappé ses paupières, s’était levée et s’était approchée du comte sans que ses pas légers, assourdis par le tapis, eussent été entendus.

«Oh! mon seigneur, dit-elle en joignant les mains, pourquoi écrivez-vous ainsi à une pareille heure? Pourquoi me léguez-vous toute votre fortune, mon seigneur? Vous me quittez donc?

– Je vais faire un voyage, cher ange, dit Monte-Cristo avec une expression de mélancolie et de tendresse infinies, et s’il m’arrivait malheur…»

Le comte s’arrêta.

«Eh bien?… demanda la jeune fille avec un accent d’autorité que le comte ne lui connaissait point et qui le fit tressaillir.

– Eh bien, s’il m’arrive malheur, reprit Monte-Cristo, je veux que ma fille soit heureuse.»

Haydée sourit tristement en secouant la tête.

«Vous pensez à mourir, mon seigneur? dit-elle.

– C’est une pensée salutaire, mon enfant, a dit le sage.

– Eh bien, si vous mourez, dit-elle, léguez votre fortune à d’autres, car, si vous mourez… je n’aurai plus besoin de rien.»

Et prenant le papier, elle le déchira en quatre morceaux qu’elle jeta au milieu du salon. Puis, cette énergie si peu habituelle à une esclave ayant épuisé ses forces, elle tomba, non plus endormie cette fois, mais évanouie sur le parquet.

Monte-Cristo se pencha vers elle, la souleva entre ses bras; et, voyant ce beau teint pâli, ces beaux yeux fermés, ce beau corps inanimé et comme abandonné, l’idée lui vint pour la première fois qu’elle l’aimait peut-être autrement que comme une fille aime son père.

«Hélas! murmura-t-il avec un profond découragement, j’aurais donc encore pu être heureux!»

Puis il porta Haydée jusqu’à son appartement, la remit, toujours évanouie, aux mains de ses femmes; et, rentrant dans son cabinet, qu’il ferma cette fois vivement sur lui, il recopia le testament détruit.

Comme il achevait, le bruit d’un cabriolet entrant dans la cour se fit entendre. Monte-Cristo s’approcha de la fenêtre et vit descendre Maximilien et Emmanuel.

«Bon, dit-il, il était temps!»

Et il cacheta son testament d’un triple cachet.

Un instant après il entendit un bruit de pas dans le salon, et alla ouvrir lui-même. Morrel parut sur le seuil.

Il avait devancé l’heure de près de vingt minutes.

«Je viens trop tôt peut-être, monsieur le comte dit-il, mais je vous avoue franchement que je n’ai pu dormir une minute, et qu’il en a été de même de toute la maison. J’avais besoin de vous voir fort de votre courageuse assurance pour redevenir moi-même.»

Monte-Cristo ne put tenir à cette preuve d’affection et ce ne fut point la main qu’il tendit au jeune homme mais ses deux bras qu’il lui ouvrit.

«Morrel, lui dit-il d’une voix émue, c’est un beau jour pour moi que celui où je me sens aimé d’un homme comme vous. Bonjour, monsieur Emmanuel. Vous venez donc avec moi, Maximilien?

– Pardieu! dit le jeune capitaine, en aviez-vous douté?

– Mais cependant si j’avais tort…

– Écoutez, je vous ai regardé hier pendant toute cette scène de provocation, j’ai pensé à votre assurance toute cette nuit, et je me suis dit que la justice devait être pour vous, ou qu’il n’y avait plus aucun fond à faire sur le visage des hommes.

– Cependant, Morrel, Albert est votre ami.

– Une simple connaissance, comte.

– Vous l’avez vu pour la première fois le jour même que vous m’avez vu?

– Oui, c’est vrai; que voulez-vous? il faut que vous me le rappeliez pour que je m’en souvienne.

– Merci, Morrel.»

Puis, frappant un coup sur le timbre:

«Tiens, dit-il à Ali qui apparut aussitôt, fais porter cela chez mon notaire. C’est mon testament, Morrel. Moi mort, vous irez en prendre connaissance.

– Comment! s’écria Morrel, vous mort?

– Eh! ne faut-il pas tout prévoir, cher ami? Mais qu’avez-vous fait hier après m’avoir quitté?

– J’ai été chez Tortoni, où, comme je m’y attendais, j’ai trouvé Beauchamp et Château-Renaud. Je vous avoue que je les cherchais.

– Pour quoi faire, puisque tout cela était convenu?

– Écoutez, comte, l’affaire est grave, inévitable.

– En doutiez-vous?

– Non. L’offense a été publique, et chacun en parlait déjà.

– Eh bien?

– Eh bien, j’espérais faire changer les armes, substituer l’épée au pistolet. Le pistolet est aveugle.

– Avez-vous réussi? demanda vivement Monte-Cristo avec une imperceptible lueur d’espoir.

– Non, car on connaît votre force à l’épée.

– Bah! qui m’a donc trahi?

– Les maîtres d’armes que vous avez battus.

– Et vous avez échoué?

– Ils ont refusé positivement.

– Morrel, dit le comte, m’avez-vous jamais vu tirer le pistolet?

– Jamais.

– Eh bien, nous avons le temps, regardez.»

Monte-Cristo prit les pistolets qu’il tenait quand Mercédès était entrée, et collant un as de trèfle contre la plaque, en quatre coups il enleva successivement les quatre branches du trèfle.

À chaque coup Morrel pâlissait.

Il examina les balles avec lesquelles Monte-Cristo exécutait ce tour de force, et il vit qu’elles n’étaient pas plus grosses que des chevrotines.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le compte de Monte-Cristo Tome IV»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le compte de Monte-Cristo Tome IV» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le compte de Monte-Cristo Tome IV»

Обсуждение, отзывы о книге «Le compte de Monte-Cristo Tome IV» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x