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Boris Vian: L’écume des jours

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Je voudrais vous parler d'un classique , cela va vous ennuyer mais ce classique est époustouflant , chaque livre est unique mais celui-ci ce détache encore plus des autres livres tellement il m'a étonnée. Me voici dans une bibliothèque cherchant déjà depuis une vingtaine de minutes LE livre. Découragée , j'arrive déjà au rayon des "V" et mes yeux s'arrêtent sur " L'écume des jours " de Boris Vian , c'est sans doute ce titre poétique qui m'a attirée en tout cas je l'ai emprunté sans même en ouvrir une page afin de mieux le savourer chez moi. Quel enchantement ! Chaque page m'apportait soit du rire , soit du plaisir , soit de l'émotion parfois les trois en même temps ( émue , je pleurais de rire ;o).Je vais faire comme tout le monde et vous résumer l'histoire , mais elle n'est pas si importante , elle est peut-être même banale , c'est une histoire d'amour . Colin , rencontre Chloé , ils tombent amoureux , se marient , Chloé tombe très malade , Colin se bat pour la sauver ... Banal ... NON , car ce n'est pas l'histoire qui rend ce livre si attachant ce sont les choses étonnantes qui l'accompagnent : Les mots nouveaux que l'autre invente , le monde imaginaire tout droit sorti de l'imagination de cet écrivain talentueux . Un monde où les fleurs poussent sur les trottoirs , où on peut mourir parce qu'un nénuphar se développe à l'intérieur de vous et étouffe vos poumons , un monde où les murs le la pièce ondulent quand la musique est sensuelle ,où on pêche les anguille dans le lavabo en les attirant avec du dentifrice à la framboise , où les carreaux cassés "cicatrisent tout seuls ". Boris Vian prend toutes nos expressions au pied de la lettre , ainsi "exécuter" une ordonnance chez le pharmacien se fait avec un guillotine . Ce monde regorge de choses étonnantes , il y'en a bien d'autres encore plus étonnantes que celles que je vous ai citées mais je vous laisse le plaisir de les découvrir au fil de la lecture car c'est vraiment intéressant .Outre ce monde imaginaire , les situations peuvent paraître étonnantes , ainsi , Alise ( une amie de Colin ) tue un écrivain dans un café , devant tout le monde et sans risque , en public , de manière banale , l'écrivain se laisse faire et le garçon de café vient nettoyer le sang : pas police , de prison ...Boris Vian ne caricature-t-il pas le monde d'aujourd'hui ?? ce monde totalement indifférent ? On a plus le temps de profiter de la vie mais on se console en ramassant une fleur sur un trottoir ... L'histoire est très graduelle . On passe de Colin , Chloé , ses amis Chick et Alise , heureux , riches , et petit à petit Chloé est de plus en plus malade , et Colin de plus en plus pauvre , Chick de plus en plus fou , Alise de plus en plus malheureuse et seule , cette régression est imagée par la maison de Colin qui rétrécit et s'assombrit à mesure que l'histoire devient triste ... On pense un peu à la chanson du groupe Téléphone " Cendrillon " , tout est fait pour être un beau rêve , et ça va de plus en plus mal ...Les personnages sont attachants , le livre se lit vite il peut-être lu de façon légère , sans chercher à réfléchir , il est très agréable , et si on veut prolonger le plaisir réfléchir sur les intentions de l'auteur c'est également très intéressant ...Après l'avoir lu , je suis allée l'acheter en librairie pour "posséder" ce chef- d'oeuvre

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– C’est Nicolas qui en a eu l’idée, dit Colin. Il y a une anguille -il y avait, plutôt - qui venait tous les jours dans son lavabo par la conduite d’eau froide.

– C’est curieux, dit Chick. Pourquoi ça?

– Elle passait la tête et vidait le tube de pâte dentifrice en appuyant dessus avec ses dents. Nicolas ne se sert que de pâte américaine à l’ananas et ça a dû la tenter.

– Comment l’a-t-il prise? demanda Chick.

– Il a mis un ananas entier à la place du tube. Quand elle avalait la pâte, elle pouvait déglutir et rentrer sa tête ensuite, mais, avec l’ananas, ça n’a pas marché, et plus elle tirait, plus ses dents entraient dans l’ananas, Nicolas…

Colin s’arrêta.

– Nicolas quoi? dit Chick.

– J’hésite à te le dire, ça va peut-être te couper l’appétit.

– Va donc, dit Chick, il ne m’en reste presque plus.

– Nicolas est entré à ce moment-là et lui a sectionné la tête avec une lame de rasoir. Ensuite, il a ouvert le robinet et tout le reste est venu.

– C’est tout? dit Chick. Redonne-moi du pâté. J’espère qu’elle a une nombreuse famille dans le tuyau.

– Nicolas a mis de la pâte à la framboise pour voir… dit Colin. Mais, dis-moi, cette Alise dont tu lui parlais…?

– Je l’envisage en ce moment, dit Chick. Je l'ai rencontrée à une conférence de Jean-Sol. Nous étions les deux à plat ventre sous l’estrade et c’est comme ça je l’ai connue.

– Comment est-elle?

– Je ne sais pas décrire, dit Chick. Elle est jolie…

– Ah!… dit Colin. Nicolas revenait, il portait la dinde.

– Asseyez-vous donc avec nous, Nicolas, dit Colin. Après tout, comme disait Chick, vous êtes presque de la famille.

– Je vais d’abord m’occuper des souris, si Monsieur n’y voit pas d’inconvénient, dit Nicolas. Je reviens, la dinde est découpée… La sauce est là…

– Tu vas voir, dit Colin. C’est une sauce à la crème de mangue et au genièvre, cousue dans des paupiettes de veau tissées. Tu presses dessus et ça sort en filets.

– Supérieur! dit Chick.

– Tu ne voudrais pas me donner une idée de la façon dont tu t’y. es pris pour entrer en relations avec elle?… poursuivit Colin.

– Eh bien… dit Chick, je lui ai demandé si elle aimait Jean-Sol Partre, elle m’a dit qu’elle faisait collection de ses œuvres… Alors, je lui ai dit: - «Moi aussi…» - Et, chaque fois que je lui disais quelque chose, elle répondait: -»Moi aussi…» -, et vice versa… Alors, à la fin, juste pour faire une expérience existentialiste, je lui ai dit: - «je vous aime beaucoup» - et elle a dit: -»Oh!»

– L’expérience avait raté, dit Colin.

– Oui, dit Chick. Mais elle n’est pas partie tout de même. Alors, j’ai dit: -»je vais par là» - et elle a dit: «Pas moi» - et elle a ajouté: - «Moi je vais par là».

– C’est extraordinaire, assura Colin.

– Alors j’ai dit: - «Moi aussi», - dit Chick. Et j’ai été partout où elle a été…

– Comment ça s’est-il terminé? dit Colin.

– Euh!… dit Chick. C’était l’heure d’aller au lit…

Colin s’étrangla et but un demi-litre de bourgogne avant de se remettre.

– Je vais à la patinoire avec elle demain, dit Chick. C’est dimanche. Tu viens avec nous? Nous choisissons le matin pour qu’il n’y ait pas beaucoup de monde. Ça m’ennuie un peu, remarqua-t-il, parce que je patine mal, mais nous pourrons parler de Partre.

– J’irai… promit Colin. J’irai avec Nicolas… Il a peut-être d’autres nièces…

III

Colin descendit du métro, puis remonta les escaliers. il émergea dans le mauvais sens, et contourna la station pour s’orienter. Il prit la direction du vent avec un mouchoir de soie jaune et la couleur du mouchoir, emportée par le vent, se déposa sur un grand bâtiment, de forme irrégulière, qui prit ainsi l’allure de la patinoire Molitor.

Vers lui, c’était la piscine d’hiver. Il la dépassa et par la face latérale, pénétra dans cet organisme pétrifié, en traversant un double jeu battant de portes vitrées à barres de cuivre. Il tendit sa carte d’abonnement, qui fit un clin d’œil au contrôleur à l’aide de deux trous déjà perforés. Le contrôleur répondit par un sourire complice, n’en ouvrit pas moins une troisième brèche dans le bristol orange, et la carte fut aveugle. Colin la remit sans scrupule dans son portecuir en feuilles de Russie et prit, à gauche, le couloir tapis-de-caoutchouté qui desservait les rangées de cabines. Il n’y avait plus de places au rez-de-chaussée. Il monta donc l’escalier de béton, croisant des êtres grands, car montés sur lames métalliques verticales, qui s’efforçaient à des cabrioles d’allure naturelle, malgré l’empêchement évident. Un homme à chandail blanc lui ouvrit une cabine, encaissa le pourboire qui lui servirait pour manger car il avait l’air d’un menteur, et l’abandonna dans cet in-pace après avoir, d’une craie négligente, tracé les initiales du client sur un rectangle noirci disposé, à cet effet, à l’intérieur de la cabine. Colin remarqua que l’homme n’avait pas une tête d’homme, mais de pigeon, et ne comprit pas pourquoi on l’avait affecté au service de la patinoire plutôt qu’à celui de la piscine.

Il montait de la piste une rumeur ovale, que la musique des haut-parleurs, disséminés tout autour, rendait complexe. Le piétinement des patineurs n’atteignait pas encore le niveau sonore des moments d’affluence où il présente une analogie avec le bruit des pas d’un régiment dans de la boue giclant sur du pavé. Colin cherchait des yeux Alise et Chick, mais ils ne paraissaient pas sur la glace. Nicolas devait le rejoindre un peu plus tard; il avait encore affaire à la cuisine pour préparer le repas de midi.

Colin défit les lacets de ses chaussures et s’aperçut que les semelles étaient parties. Il tira de sa poche un rouleau de taffetas gommé, mais il n’en restait p as assez. Il disposa alors les chaussures dans une petite mare qui s’était formée sous la banquette de ciment et les arrosa d’engrais concentré afin que le cuir repousse. Il enfila une paire de chaussettes de laine à larges bandes jaunes et violettes alternées, et mit ses souliers de patinage. La lame de ses patins se divisait en deux vers l’avant, pour lui permettre des changements de direction plus aisés.

Il sortit, redescendit un étage. Ses pieds se tordaient un peu sur les tapis de caoutchouc perforé qui garnissaient les couloirs bétonnés. Au moment de se hasarder sur la piste, il dut remonter en toute hâte les deux marches de bois pour éviter de choir: une patineuse, à la fin d’un magnifique grand-aigle, venait de laisser tomber un gros œuf qui se brisa contre les pieds de Colin.

Pendant qu’un des varlets-nettoyeurs venait en ramasser les fragments épars, Colin aperçut Chick et Alise qui aboutissaient à la piste de l’autre côté. Il leur fit un signe qu’ils ne virent pas et s’élança à leur rencontre, mais sans tenir compte du mouvement giratoire. Il en résulta la formation rapide d’un considérable amas de protestants, auxquels vinrent s’agglomérer, de seconde en seconde, des humains qui battaient l’air désespérément de leurs bras, de leurs jambes, de leurs épaules et de leurs corps entiers avant de s’effondrer sur les premiers chus. Le soleil ayant fait fondre la surface, ça clapotait en dessous du tas.

En peu de temps, les neuf dixièmes des patineurs étaient rassemblés là et Chick et Alise disposaient de la piste pour eux seuls, ou à peu près. Ils s’approchèrent de la masse grouillante et Chick, reconnaissant Colin à ses patins bifides, l’extirpa de l’ensemble en le saisissant par les chevilles. Ils se serrèrent la main. Chick présenta Alise et Colin se mit à la gauche de celle-ci dont Chick occupait déjà le flanc dextre.

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