Friedrich Nietzsche - Ainsi parlait Zarathoustra
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- Название:Ainsi parlait Zarathoustra
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– «Tu l’as servi jusqu’à la fin? demanda Zarathoustra pensif, après un long et profond silence, tu sais comment il est mort? Est-ce vrai, ce que l’on raconte, que c’est la pitié qui l’a étranglé?
– la pitié de voir l’homme suspendu à la croix, sans pouvoir supporter que l’amour pour les hommes devînt son enfer et enfin sa mort?» -
Le vieux pape cependant ne répondit pas, mais il regarda de côté, avec un air farouche et une expression douloureuse et sombre sur le visage.
«Laisse-le aller, reprit Zarathoustra après une longue réflexion, en regardant toujours le vieillard dans le blanc des yeux.
Laisse-le aller, il est perdu. Et quoique cela t’honore de ne dire que du bien de ce mort, tu sais aussi bien que moi, qui il était: et qu’il suivait des chemins singuliers.»
«Pour parler entre trois yeux, dit le vieux pape rasséréné (car il était aveugle d’un œil), sur les choses de Dieu je suis plus éclairé que Zarathoustra lui-même – et j’ai le droit de l’être.
Mon amour a servi Dieu pendant de longues années, ma volonté suivait partout sa volonté. Mais un bon serviteur sait tout et aussi certaines choses que son maître se cache à lui-même.
C’était un Dieu caché, plein de mystères. En vérité, son fils lui-même ne lui est venu que par des chemins détournés. À la porte de sa croyance il y a l’adultère.
Celui qui le loue comme le Dieu d’amour ne se fait pas une idée assez élevée sur l’amour même. Ce Dieu ne voulait-il pas aussi être juge? Mais celui qui aime, aime au delà du châtiment et de la récompense.
Lorsqu’il était jeune, ce Dieu d’Orient, il était dur et altéré de vengeance, il s’édifia un enfer pour divertir ses favoris.
Mais il finit par devenir vieux et mou et tendre et compatissant, ressemblant plus à un grand-père qu’à un père, mais ressemblant davantage encore à une vieille grand’mère chancelante.
Le visage ridé, il était assis au coin du feu, se faisant des soucis à cause de la faiblesse de ses jambes, fatigué du monde, fatigué de vouloir, et il finit par étouffer un jour de sa trop grande pitié.» -
«Vieux pape, interrompit alors Zarathoustra, as-tu vu cela de tes propres yeux? Il se peut bien que cela se soit passé ainsi: ainsi , et aussi autrement. Quand les dieux meurent, ils meurent toujours de plusieurs sortes de morts.
Eh bien! De telle ou de telle façon, de telle et de telle façon – il n’est plus! Il répugnait à mes yeux et à mes oreilles, je ne voudrais rien lui reprocher de pire.
J’aime tout ce qui a le regard clair et qui parle franchement. Mais lui – tu le sais bien, vieux prêtre, il avait quelque chose de ton genre, du genre des prêtres – il était équivoque.
Il avait aussi l’esprit confus. Que ne nous en a-t-il pas voulu, ce coléreux, de ce que nous l’ayons mal compris. Mais pourquoi ne parlait-il pas plus clairement?
Et si c’était la faute à nos oreilles, pourquoi nous donnait-il des oreilles qui l’entendaient mal? S’il y avait de la bourbe dans nos oreilles, eh bien! qui donc l’y avait mise?
Il y avait trop de chose qu’il ne réussissait pas, ce potier qui n’avait pas fini son apprentissage. Mais qu’il se soit vengé sur ses pots et sur ses créatures, parce qu’il les avait mal réussie; – cela fut un péché contre le bon goût .
Il y a aussi un bon goût dans la pitié: ce bon goût a fini par dire: «Enlevez-nous un pareil Dieu. Plutôt encore pas de Dieu du tout, plutôt encore organiser les destinées à sa tête, plutôt être fou, plutôt être soi-même Dieu!»
– «Qu’entends-je! dit en cet endroit le vieux pape en dressant l’oreille; ô Zarathoustra tu es plus pieux que tu ne le crois, avec une telle incrédulité. Il a dû y avoir un Dieu quelconque qui t’a converti à ton impiété.
N’est-ce pas ta piété même qui t’empêche de croire à un Dieu? Et ta trop grande loyauté finira par te conduire par delà le bien et le mal!
Vois donc, ce qui a été réservé pour toi? Tu as des yeux, une main et une bouche, qui sont prédestinés à bénir de toute éternité. On ne bénit pas seulement avec la main.
Auprès de toi, quoique tu veuilles être le plus impie, je sens une odeur secrète de longues bénédictions: je la sens pour moi, à la fois bienfaisante et douloureuse.
Laisse-moi être ton hôte, ô Zarathoustra, pour une seule nuit! Nulle par sur la terre je ne me sentirai mieux qu’auprès de toi!» -
«Amen! Ainsi soit-il! s’écria Zarathoustra avec un grand étonnement, c’est là-haut qu’est le chemin, qui mène à la caverne de Zarathoustra.
En vérité, j’aimerais bien t’y conduire moi-même, vénérable, car j’aime tous les hommes pieux. Mais maintenant un cri de détresse m’appelle en hâte loin de toi.
Dans mon domaine il ne doit arriver malheur à personne: ma caverne est un bon port. Et j’aimerais bien à remettre sur terre ferme et sur des jambes solides tous ceux qui sont tristes.
Mais qui donc t’enlèverait ta mélancolie des épaules? Je suis trop faible pour cela. En vérité, nous pourrions attendre longtemps jusqu’à ce que quelqu’un te ressuscite ton Dieu.
Car ce Dieu ancien ne vit plus: il est foncièrement mort, celui-là.»
Ainsi parlait Zarathoustra.
Le plus laid des hommes
– Et de nouveau Zarathoustra erra par les monts et les forêts et ses yeux cherchaient sans cesse, mais nulle part ne se montrait celui qu’il voulait voir, le désespéré à qui la grande douleur arrachait ces cris de détresse. Tout le long de la route cependant, il jubilait dans son cœur et était plein de reconnaissance. «Que de bonnes choses m’a données cette journée, disait-il, pour me dédommager de l’avoir si mal commencée! Quels singuliers interlocuteurs j’ai trouvés!
Je vais à présent remâcher longtemps leurs paroles, comme si elles étaient de bons grains; ma dent les broiera, les moudra et les remoudra sans cesse, jusqu’à ce qu’elles coulent comme du lait en l’âme!» -
Mais à un tournant de route que dominait un rocher, soudain le paysage changea, et Zarathoustra entra dans le royaume de la mort. Là se dressaient de noirs et de rouges récifs: et il n’y avait ni herbe, ni arbre, ni chant d’oiseau. Car c’était une vallée que tous les animaux fuyaient, même les bêtes fauves; seule une espèce de gros serpents verts, horrible à voir, venait y mourir lorsqu’elle devenait vieille. C’est pourquoi les pâtres appelaient cette vallée: Mort-des-Serpents.
Zarathoustra, cependant, s’enfonça en de noirs souvenirs, car il lui semblait s’être déjà trouvé dans cette vallée. Et un lourd accablement s’appesantit sur son esprit: en sorte qu’il se mit à marcher lentement et toujours plus lentement, jusqu’à ce qu’il finit par s’arrêter. Mais alors, comme il ouvrait les yeux, il vit quelque chose qui était assis au bord du chemin, quelque chose qui avait figure humaine et qui pourtant n’avait presque rien d’humain – quelque chose d’innommable. Et tout d’un coup Zarathoustra fut saisi d’une grande honte d’avoir vu de ses yeux pareille chose: rougissant jusqu’à la racine de ses cheveux blancs, il détourna son regard, et déjà se remettait en marche, afin de quitter cet endroit néfaste. Mais soudain un son s’éleva dans le morne désert: du sol il monta une sorte de glouglou et un gargouillement, comme quand l’eau gargouille et fait glouglou la nuit dans une conduite bouchée; et ce bruit finit par devenir une voix humaine et une parole humaine: – cette voix disait:
«Zarathoustra, Zarathoustra! Devine mon énigme! Parle, parle! Quelle est la vengeance contre le témoin ?
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